Hausse 2012 du prix du gaz en France; ingérance de l'Etat?
Publié : 12/12/11, 09:35
Tout est dans le titre, je ne comprends bien la légitimité (hors "légitimité actionnariale" puisqu'il reste de loin le plus gros actionnaire de GDF Suez mais sans avoir la majorité, à savoir 35%) qu'a l'Etat français dans la fixation du prix du gaz en France...Ce n'est pas l'Etat qui fixe le prix du pétrole, pourquoi aurait-il la main sur le prix du gaz?
- Soit, si il y a un contrôle étatique du prix de l'énergie, il doit l'être sur TOUTES les énergies.
- Loin de moi l'idée de plomber les plus modestes qui se chauffent au gaz et qui ne pourraient après 10% d'augmentation, plus payer leur facture de gaz (dixit les journalistes...j'ai quelques doutes pour la grande majorité)...Mais l'augmentation du prix des énergies fossiles était d'une part prévisible, et d'autre part est la seule méthode visant finalement à obliger aux économies...bref à la parcimonie ! A isoler (pour ceux qui peuvent le faire), à faire des économies de CO2...
Car il y a des abus, dans certains HLM, comme l'énergie est forfaitisée, il n'est pas rare de voir les thermostats à 25°C...tant que c'est "gratuit"...on fait pas attention. En chauffage électrique, pareil...
- Contrôler les prix à la hausse est un moyen, comme pour les aides et subsides (qui, inversement, maintient hauts les prix des équipements aux économies d'énergie fossiles), pour l'Etat de garder le marché captif...donc de continuer à consommer...presque comme avant!
C'est la politique de la petite grenouille ou du dégradé en plus "pro parlé" : https://www.econologie.com/forums/strategie- ... 10016.html
Bref le débat est lancé...
Voici un article du jour rappelant les faits: http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... -a-45.html
- Soit, si il y a un contrôle étatique du prix de l'énergie, il doit l'être sur TOUTES les énergies.
- Loin de moi l'idée de plomber les plus modestes qui se chauffent au gaz et qui ne pourraient après 10% d'augmentation, plus payer leur facture de gaz (dixit les journalistes...j'ai quelques doutes pour la grande majorité)...Mais l'augmentation du prix des énergies fossiles était d'une part prévisible, et d'autre part est la seule méthode visant finalement à obliger aux économies...bref à la parcimonie ! A isoler (pour ceux qui peuvent le faire), à faire des économies de CO2...
Car il y a des abus, dans certains HLM, comme l'énergie est forfaitisée, il n'est pas rare de voir les thermostats à 25°C...tant que c'est "gratuit"...on fait pas attention. En chauffage électrique, pareil...
- Contrôler les prix à la hausse est un moyen, comme pour les aides et subsides (qui, inversement, maintient hauts les prix des équipements aux économies d'énergie fossiles), pour l'Etat de garder le marché captif...donc de continuer à consommer...presque comme avant!
C'est la politique de la petite grenouille ou du dégradé en plus "pro parlé" : https://www.econologie.com/forums/strategie- ... 10016.html
Bref le débat est lancé...
Voici un article du jour rappelant les faits: http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... -a-45.html
Vers une hausse du prix du gaz de 4% à 4,5%
Une hausse du prix du gaz comprise entre 4 % et 4,5 % « me paraît vraisemblable », indiquait dimanche le ministre de l'Industrie, Éric Besson, invité du forum de Radio J.
"Une hausse comprise entre 4% et 4,5% me paraît vraisemblable", a déclaré dimanche le ministre de l'Industrie et de l'Energie Eric Besson. Il a précisé à Radio J : " c'est soumis à l'arbitrage du Premier ministre", soulignant : "Il doit le faire de façon imminente." Le prix du gaz "sera le reflet des tarifs d'approvisionnement, il n'y a pas de miracle". Le ministre de l'Économie, François Baroin, avait déjà confirmé, samedi soir, la fourchette pour l'augmentation du prix du gaz au 1er janvier, dans le journal de 20 heures de France 2. Mardi dernier, François Fillon, lui-même, avait donné une indication en précisant que la hausse serait "très inférieure" à 10%, ajoutant : "Je souhaiterais même que ça soit en dessous de la moitié."
Impopulaire
La majoration à venir fait suite à l'invalidation fin novembre par le Conseil d'État du gel des tarifs du gaz naturel pour les particuliers, décidée en octobre par Bercy. Le gouvernement s'était fait recaler pour n'avoir pas tenu compte d'une règle de calcul officielle, qui aurait dû le conduire à une hausse... de 8,8 % à 10 % des tarifs pour les particuliers, afin de refléter l'évolution des coûts d'approvisionnement de GDF Suez. Le Conseil d'État avait été saisi par des concurrents de GDF Suez, comme Poweo, Direct Energie ou Altergaz, lesquels contestaient cette mesure. Mais GDF Suez avait également déposé un recours contre ce gel des tarifs, faisant valoir qu'il n'était pas conforme aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Une nouvelle formule de calcul doit cependant amortir le choc d'une telle augmentation des tarifs, forcément impopulaire. Et fâcheuse à quelques mois des élections !
Alain-Gabriel Verdevoye - 12/12/2011, 08:56