Si tant est qu'il en fallait encore une:
Voici la preuve que le prix du baril est purement fictif, et qu'il a été, qu'il est, et qu'il sera toujours fixé
en fonction de ce que les consommateurs sont prêts à payer — et non pas en fonction de l'offre ou de la demande, ni même bien sûr en fonction du coût réel de ce produit à l'échelle de la reconstitution de la ressource, plus jamais possible de réaliser:
Michael Borrell, vice-président de Total pour l’Europe continentale et l’Asie centrale a écrit :Au "Forum Kazenergy".
Sous le thème: The start of a new world energy era[!]
— «La partie financement nécessite bien sûr des prix de gaz et d’huiles soutenus, à un niveau adéquat»
— «Quand je dis un prix adéquat», insiste-t-il, «nous visons un prix autour de 100 dollars par baril pour rendre "économiques" nos projets» [SIC]
Source: Euronews-Business, le «Target» de cette semaine
Et non pas:
— «
en raison de la flambée des prix résultant du peak oil» [non ça, c'est déjà oublié dans l'argumentaire...].
— «
en raison de la baisse de l'offre, due à la recession» [non ça, on s'en fout vu que la crise est purement artificielle, et qu'ils s'y préparaient sans doute depuis longtemps... Et pas vu de pétroliers en "difficulté" à cause de la crise...].
— «
ni même fluctuant en raison d'une baisse des prix à la pompe, résultant d'une baisse de la demande» [aaah bein non, surtout pas!]
La prétendue «
loi de l'offre et de la demande» n'est pas faite pour eux ! Ni pour des institutions comme Standard & Poors, qui nonobstant qu'elles donnent des "notes" aux banques et aux pays, calculent minutieusement combien les citoyens desdits pays sont prêts à payer leur plein d'essence (bref, pour savoir jusqu'où ils peuvent aller trop loin, avant que les gens ne descendent dans la rue, et sa vaut aussi pour votre loyer, le prix du terrain et tout le reste...)
Et ceci en dépit de la pseudo concurrence entre les différents cartels, puisque la «concurrence» est un défi de façade.
Les prix dépendent ainsi plus de la conjoncture financière que de la demande pétrolière: c'est un fait avéré, lorsque l'on compare les courbes statistiques! Elles ne peuvent mentir (si les chiffres sont justes).
C'est pourquoi les dés sont pipés et que le monde va si mal.
Donc le monde de la finance spéculative a tout pourri, pourri tout et ça va continuer, puisque ça ne date pas d'hier: sauf qu'enfin, on commence à en parler!