Digressions estivales sur la dette publique
Publié : 06/08/16, 16:15
Je crée ce sujet pour les discussions sur la dette publique en général.
Remundo pour la modération
Supposons que nous partions du principe que la dette des états soit un problème majeur et que nous décidions une remise à zéro du compteur, que se passera-t-il à ton avis?
Eh bien, lentement, la dette recommencera à se former, ce qui est normal puisque nous avons supprimé la conséquence sans remédier aux causes; or, la dette n'est pas un problème mais une solution (provisoire, certes). Toutefois, à ce niveau d'analyse, il est strictement impossible de parvenir à cette conclusion. Il est donc nécessaire de procéder autrement.
Tout le monde possède une grille d'analyse pour comprendre l'univers qui l'entoure (et interagir avec lui), toutefois avec des degrés de pertinence très variables. Il existe aussi des courants de pensée qui influe sur les perceptions individuelles et, quoique contradictoires, ils expriment également cette tentative*. Au-delà des divergences, certains de ces courants, tout en conservant leur originalité, convergent de façon intéressante, c'est le cas par exemple des théories sur la thermodynamique de F. Roddier (que tu trouveras discutée sur un fil de ce forum), celle de H. Laborit sur la neurobiologie ou tout simplement la critique sociopolitique de K. Marx, dont j'utilise certains aspects** de l'œuvre pour comprendre le présent.
Aucune représentation du monde ne peut rendre totalement compte de sa complexité , ce qui n'est d'ailleurs probablement pas utile, ce qui est à mettre en lumière, ce sont les éléments logiques à mettre en relation pour fournir un schéma cohérent et opérationnel; bien entendu, plusieurs approches, comme celles citées, doivent être explorées et confrontées aux phénomènes observés pour en éprouver la capacité explicative.
*Avec moins de sincérité, puisque (on s'en doute!) cela sert les intérêts de certains d'orienter dans un sens qui leur est favorable l'opinion publique.
**Dans son œuvre foisonnante, certaines erreurs et contradictions s'observent, ce qui ne remet pas en cause son apport dans l'étude des déterminismes économico-politiques, pas plus que le fait que l'usage qui a été fait à partir d'interprétations abusives de ses idées.
Remundo pour la modération
Supposons que nous partions du principe que la dette des états soit un problème majeur et que nous décidions une remise à zéro du compteur, que se passera-t-il à ton avis?
Eh bien, lentement, la dette recommencera à se former, ce qui est normal puisque nous avons supprimé la conséquence sans remédier aux causes; or, la dette n'est pas un problème mais une solution (provisoire, certes). Toutefois, à ce niveau d'analyse, il est strictement impossible de parvenir à cette conclusion. Il est donc nécessaire de procéder autrement.
Tout le monde possède une grille d'analyse pour comprendre l'univers qui l'entoure (et interagir avec lui), toutefois avec des degrés de pertinence très variables. Il existe aussi des courants de pensée qui influe sur les perceptions individuelles et, quoique contradictoires, ils expriment également cette tentative*. Au-delà des divergences, certains de ces courants, tout en conservant leur originalité, convergent de façon intéressante, c'est le cas par exemple des théories sur la thermodynamique de F. Roddier (que tu trouveras discutée sur un fil de ce forum), celle de H. Laborit sur la neurobiologie ou tout simplement la critique sociopolitique de K. Marx, dont j'utilise certains aspects** de l'œuvre pour comprendre le présent.
Aucune représentation du monde ne peut rendre totalement compte de sa complexité , ce qui n'est d'ailleurs probablement pas utile, ce qui est à mettre en lumière, ce sont les éléments logiques à mettre en relation pour fournir un schéma cohérent et opérationnel; bien entendu, plusieurs approches, comme celles citées, doivent être explorées et confrontées aux phénomènes observés pour en éprouver la capacité explicative.
*Avec moins de sincérité, puisque (on s'en doute!) cela sert les intérêts de certains d'orienter dans un sens qui leur est favorable l'opinion publique.
**Dans son œuvre foisonnante, certaines erreurs et contradictions s'observent, ce qui ne remet pas en cause son apport dans l'étude des déterminismes économico-politiques, pas plus que le fait que l'usage qui a été fait à partir d'interprétations abusives de ses idées.