L'appel du 17 Novembre rejoint le mouvement des bonnets rouge contre "l'écotaxe".
Ce genre de mouvement d'indignation est typique de notre société puisqu'il cristallise de profondes contradictions:
-D'une part la volonté de vouloir préserver un mode de transport,l'automobile particulière et par extension le pouvoir d'achat(c'est à dire le pouvoir d'action/modification sur l'environnement)alors même que les conditions nécessaire au maintient de celui ci s’amenuise(
peak all oil).
-De l'autre l'inscription de ce mouvement en plein pendant période des "
marches pour le climat".
Ainsi comme le disait
Jean Yann:
" Tout le monde veut sauver la planète,mais personne ne veut descendre le poubelles",c'est à dire que les changements sont souhaitables....pour les autres et par les autres à conditions qu'ils n’interfèrent pas avec les habitudes de consommation,en somme ne rien changer pour que tout reste en place!
Pour autant traiter les défenseurs de ce type de mouvement d'idiots ou de populistes relève d'une incompréhension des problématiques "socio-énergétique" dans notre pays(et dans les autres nations industrialisées).
Nous constatons depuis plusieurs années une baisse relative du pouvoir d'achat et d'un amincissement des classes dites moyennes(inflation à 2,2%).
Hors une classe sociale est avant tout une classe d'énergie,c'est à dire un groupe d'individus dissipant une quantité d'énergie donné et qui garantit sont positionnement dans l'ordre de préséance.
Induire donc chez un groupe d'individus formater à la consommation exponentielle une diète entraine irrémédiablement un mécontentement,d’où l'émergence de tension sociale,
c'est donc une chose tout à fait normale.
Ce qui est critiquable dans la mesure faite par le gouvernement,
c'est l’absence complète de contreparties.
Cette taxe* qui rapporte 3,9milliards/an ne sera pas alloué aux transports public mais à la très brumeuse "transition énergétique",comprendre donc dans la poche des monopoles de l'indu$trie.
En fait c'est seulement 19% de la recette qui servira à cette cause,le reste étant avant tout un moyen de renflouer les caisses désespérément vide de l'état et les cadeaux empoisonné du président Macron.
Il aurait été judicieux d'augmenter le prix des carburant selon un calendrier lisible triannuel et de subventionner les transports publics afin qu'ils deviennent gratuits,de garantir le ferroutage et le développement des petites lignes ferroviaires.
Avec les mesure du gouvernement nous allons nous orienter vers une énième gabegie fiscale qui va nous propulser le moment venu vers une crise dont il sera très difficile de se sortir faute d'adaptation,c'est quoi le dicton:
Gouverner c'est prévoir!
* inclus dans la TICPE qui rapporte 37 milliards/an.