Libéralisation de l'énergie : la fausse bonne idée ?
Publié : 10/09/06, 12:21
Je profite d'un communiqué de l'UFC pour lancer un débat sur la libéralisation de l'énergie.
Alors que le marché "libre" (tarifs non régulés) est déjà ouvert aux professionnels, l'UFC que choisir publie un communiqué affligant pour les nouveaux opérateurs...
Projet de loi Énergies : Le piège tendu aux consommateurs
Alors que toutes les attentions se focalisent sur la fusion SUEZ/GDF, l'UFC-Que Choisir dénonce le vrai piège tendu aux consommateurs dans le projet de loi.
A partir du 1er juillet 2007, tout consommateur d'électricité et/ou de gaz qui aura choisi de s'engager auprès d'un fournisseur sur le marché où les prix sont libres ne pourra plus bénéficier du tarif régulé du gaz ou de l'électricité sauf en cas de déménagement.
Le gouvernement entend enfermer le consommateur et en faire le cobaye de la réforme car il sait, comme les analystes du secteur, que le dérapage des prix est plus que probable à moyen terme.
Dans les 5 ans à venir, ces marchés seront ouverts à la concurrence dans le texte de loi mais certainement pas dans la réalité !
Bien au contraire, EDF et GDF n'ont pas à craindre la concurrence et vont avoir toute liberté de profiter de leur position archi dominante car :
1- Les capacités d'exportation des autres pays européens sont faibles, voire inexistantes,
2- Les réseaux d'interconnexion électrique et gazière sont d'ores et déjà saturés, limitant les possibilités d'exportations,
3- Les quelques entreprises potentiellement concurrentes pratiquent des prix sur leur marché respectif qui sont peu compétitifs, c'est à dire supérieurs à ceux de EDF ou GDF sur le marché français.
Les consommateurs ne veulent pas vivre l'amère expérience de certaines entreprises qui ont choisi de souscrire à une offre sur le marché non régulé et qui ont subi une hausse de leurs factures électriques de 73% en moins de deux ans, sans pouvoir « faire marche arrière ».
Le texte actuel va aussi et par voie de conséquence créer une inégalité de traitement inadmissible entre les consommateurs bénéficiant du tarif régulé et ceux définitivement enfermés dans des marchés (gaz et électricité) à haut risque inflationniste.
Pour l'UFC-Que Choisir, tant que les conditions d'une vraie concurrence ne sont pas réunies, le gouvernement doit permettre aux consommateurs de bénéficier du tarif régulé à tout moment.
Alors que le marché "libre" (tarifs non régulés) est déjà ouvert aux professionnels, l'UFC que choisir publie un communiqué affligant pour les nouveaux opérateurs...
Projet de loi Énergies : Le piège tendu aux consommateurs
Alors que toutes les attentions se focalisent sur la fusion SUEZ/GDF, l'UFC-Que Choisir dénonce le vrai piège tendu aux consommateurs dans le projet de loi.
A partir du 1er juillet 2007, tout consommateur d'électricité et/ou de gaz qui aura choisi de s'engager auprès d'un fournisseur sur le marché où les prix sont libres ne pourra plus bénéficier du tarif régulé du gaz ou de l'électricité sauf en cas de déménagement.
Le gouvernement entend enfermer le consommateur et en faire le cobaye de la réforme car il sait, comme les analystes du secteur, que le dérapage des prix est plus que probable à moyen terme.
Dans les 5 ans à venir, ces marchés seront ouverts à la concurrence dans le texte de loi mais certainement pas dans la réalité !
Bien au contraire, EDF et GDF n'ont pas à craindre la concurrence et vont avoir toute liberté de profiter de leur position archi dominante car :
1- Les capacités d'exportation des autres pays européens sont faibles, voire inexistantes,
2- Les réseaux d'interconnexion électrique et gazière sont d'ores et déjà saturés, limitant les possibilités d'exportations,
3- Les quelques entreprises potentiellement concurrentes pratiquent des prix sur leur marché respectif qui sont peu compétitifs, c'est à dire supérieurs à ceux de EDF ou GDF sur le marché français.
Les consommateurs ne veulent pas vivre l'amère expérience de certaines entreprises qui ont choisi de souscrire à une offre sur le marché non régulé et qui ont subi une hausse de leurs factures électriques de 73% en moins de deux ans, sans pouvoir « faire marche arrière ».
Le texte actuel va aussi et par voie de conséquence créer une inégalité de traitement inadmissible entre les consommateurs bénéficiant du tarif régulé et ceux définitivement enfermés dans des marchés (gaz et électricité) à haut risque inflationniste.
Pour l'UFC-Que Choisir, tant que les conditions d'une vraie concurrence ne sont pas réunies, le gouvernement doit permettre aux consommateurs de bénéficier du tarif régulé à tout moment.