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Stockage de l'Hydrogène dans des NanoCornets de Carbone

Publié : 06/06/07, 13:43
par Christophe
Energies propres : des nanocornets de carbone pour stocker l'hydrogène

L'hydrogène serait le candidat idéal pour remplacer les énergies fossiles, s'il n'était pas si difficile à stocker dans de bonnes conditions de sécurité. Des chercheurs du CNRS proposent une solution de stockage à la fois efficace et bon marché : les nanocornets de carbone. Avec ces structures, la liaison hydrogène-carbone est beaucoup plus stable qu'avec les nanotubes. Cette étude lève les réserves qui empêchaient d'envisager l'utilisation de nanomatériaux à base de carbone pour des applications industrielles.

L'hydrogène, élément le plus abondant dans l'Univers, est une source d'énergie renouvelable alternative aux énergies fossiles. Il n'est pas polluant : le seul sous-produit formé lors de sa production est l'eau. Néanmoins, la difficulté à le stocker de manière à la fois sûre et économique a jusqu'ici rendu son utilisation marginale.

Parmi les procédés de stockage existants, l'assemblage avec des métaux semble trop coûteux. Le piégeage dans des matériaux poreux, quant à lui, est à la fois efficace (tout l'hydrogène adsorbé est récupérable) et bon marché. De plus, les cycles de chargement et de relargage de l'hydrogène ne nécessitent alors aucune réactivation ou régénération du matériau. Les nanostructures à base de carbone (nanotubes ou nanocornets), du fait de leur faible masse et leur grande capacité d'adsorption, s'avèrent d'excellents prétendants de matériaux poreux. Toutefois, les nanotubes de carbone présentent un inconvénient majeur : leur stockage n'est possible qu'à des températures extrêmement basses (inférieures à -196oC), à cause de la faible interaction entre l'hydrogène et le carbone, ce qui limite les applications commerciales. La possibilité future de stocker de l'hydrogène à l'intérieur de matériaux poreux à base de carbone, dans le cadre d'un projet d'énergie propre, dépend donc étroitement de la force de l'interaction entre l'hydrogène et le carbone, et de la faculté d'augmenter cette force.


Lire la suite: http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1116.htm

Vu sur Econologique.info

Publié : 20/02/08, 16:56
par Capt_Maloche
EH oui, apparemment c'est bien vers les nanotubes que l'industrie se concentre en ce moment

voir http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Hydrogene au chapitre stockage de l'hydrogène

Publié : 20/02/08, 17:34
par Remundo
Je ne comprends pas tellement pourquoi on s'enquiquine autant à vouloir stocker l'hydrogène qui est le gaz le plus difficile et le plus dangereux à stocker dans toute la classification périoique

Avec en plus des rendements déplorables !!

Je pense que l'on devrait s'acheminer vers une production in situ dans la voiture à partir d'eau (et pas de reformage du gaz naturel...).

Notamment, l'on pourrait produire du sodium "renouvelable" par électrolyse (énergie solaire ou hydraulique/éolienne) d'une saumure (du sel de cuisine :cheesy: ). Chacun de rend compte du potentiel colossal car du sel, y 'en a plein les océans et on en récupère soit par évaporation, soit pas déssalement de l'eau de mer...

Dans la toto, il suffit de mélanger le sodium qui est un métal léger avec l'eau dans un réacteur. C'est exothermique et cela produit dans un premier temps H2 sous pression. On peut détendre le mélange dans une première chambre. Puis dans une seconde chambre, on le recomprime et on balance l'air, combustion classique... Rejet: vapeur d'eau et soude. Votre plein: bloc de sodium (huileux en surface pour éviter le contact avec l'eau) et eau du robinet.

La soude peut être récupérée dans le réacteur et/ou dans l'échappement par condensation. Elle peut être alors recyclée dans la filière chimique qui en utilise abondamment (notamment l'industrie des savons).

Tout ça combiné avec des concepts PRBC (Cf. les liens de ma signature) et une bonne dose d'hybridation électrique et la voiture "zéro pollution" ne sera peut-être pas une éternelle utopie :idea:

@+

Publié : 20/02/08, 18:06
par Remundo

Publié : 20/02/08, 18:09
par Remundo
Vous remarquerez que le p'ti bout de sodium doit faire 3 cm de long par 1 cm de large, épaisseur à vue de nez, 5 mm...

Surtout qu'il n'a probablement pas eu le temps de réagir à 100% avec l'explosion...

Pas mal hein ? 8)