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Baisse des taxes: le litre d'essence à moins de 0,6 € !!!

Publié : 01/04/08, 00:20
par nonoLeRobot
C'est assez surprenant, c'est basé sur le modèle économique et écologique suédois où l'essence est fortement détaxée afin de permettre aux gens d'investir sur les produits écologiques.

Ca semble très bien marcher, et à un moment où le président à besoin de redorer son image, un décret est passé afin de diminuer drastiquement les taxes sur l'essence et le gasoil. Dans les prochains, jours l'essence à la pompe sera à moins de 60 centimes d'euros et le gasoil à moins de 45 cent !!! Une bonne nouvelle pour ceux qui avaient du mal à joindre les deux bouts.

Voir le décret officiel

Voir pourquoi ça marche en Suède

Publié : 01/04/08, 09:21
par martien007
Rien qu'avec le titre on voyait déjà les nageoires qui dépassaient de l'écran !

Publié : 01/04/08, 09:53
par martien007
Contagieux l'histoire des taxes :

Japon: la disparition soudaine d'une taxe sur l'essence sème la confusion

Un imbroglio politique au Japon a entraîné mardi la disparition soudaine d'une taxe sur les carburants, semant la confusion dans les stations-service et faisant craindre une dangereuse ruée vers l'essence.

Les services de secours ont lancé un avertissement aux consommateurs qui seraient tentés de remplir à tour de bras des jerrycans pour profiter des prix temporairement bas, rappelant que l'essence s'évapore et s'enflamme facilement.

Les prix de l'essence, qui étaient d'environ 150 yens (0,97 euro) par litre, ont brusquement chuté de 25 yens par litre après l'expiration le 31 mars à minuit d'une taxe spéciale sur les prix de gros en vigueur depuis 1974. Cette taxe est normalement reconduite d'année en année, mais cela n'a pas été le cas cette fois-ci en raison du blocage politique que vit actuellement le Japon.

Certaines stations-service ont immédiatement répercuté la disparition de la taxe sur leurs prix de vente, provoquant des files d'attente d'automobilistes avides de profiter de l'aubaine, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Nous avons tout simplement réduit le prix de 25 yens pour répondre aux attentes des clients", explique Seiji Sakurai, gérant d'une station-service de Tokyo prise d'assaut par les consommateurs sous le soleil d'avril après avoir affiché un tarif de 119 yens par litre.

"C'est terriblement bon marché!", se réjouit Megumi Tanaka, une cliente qui patiente dans la longue file de voitures devant la pompe. "Je n'ai plus besoin de me retenir d'acheter de l'essence", exulte-t-elle.

La majorité des établissements --près de 80% selon le quotidien économique Nikkei-- ont toutefois décidé de maintenir les prix antérieurs pendant quelques jours. "Nous devons vendre nos stocks déjà constitués avant de réduire les prix de l'essence, car sinon nous subirons des pertes", explique Joji Kawakami, gérant d'une station-service du centre de Tokyo.

"Le blocage politique actuel est vraiment fâcheux. C'est dur d'expliquer aux clients les perspectives d'avenir des prix de l'essence", se plaint-il.

Un de ses clients, Koji Nishikawa, est compatissant. "Je suis désolé pour les gérants de stations-service qui sont sous pression pour casser leurs prix", dit-il, fustigeant les responsables politiques.

"Je me demande si les politiciens se soucient vraiment du bien-être quotidien des gens. On dirait qu'ils ne s'intéressent qu'à leurs intérêts partisans", critique-t-il.

L'imbroglio illustre l'affaiblissement du gouvernement conservateur de Yasuo Fukuda, bien en peine de faire passer la moindre loi en raison de l'obstruction du Sénat, contrôlé depuis l'an dernier par l'opposition de centre-gauche.

Le produit de la taxe sur l'essence, instaurée à titre "temporaire" en 1974 et toujours reconduite jusqu'à présent, servait à financer les travaux routiers au Japon. L'opposition y voyait un symbole du clientélisme, dans un pays où les responsables politiques ont la fâcheuse habitude d'acheter des voix dans les provinces en échange de grands chantiers d'infrastructures.

L'opposition exigeait que le produit de la taxe soit versé au budget général de l'Etat. N'ayant obtenu satisfaction, elle a bloqué son renouvellement au Sénat. M. Fukuda calcule que l'abandon de la taxe entraînera pour l'Etat un manque à gagner de 2.600 milliards de yens (16 milliards d'euros) par an.

Le gouvernement peut passer outre en faisant voter cette taxe par les deux tiers de la Chambre des députés, où il dispose d'une majorité écrasante. Mais cela devrait prendre encore plusieurs semaines, pendant lesquelles les stocks d'essence du pays risquent fort d'être dévalisés.

Publié : 01/04/08, 09:59
par Capt_Maloche
Ouaip, ça ne va pas dans le sens d'une réduction de consommation des énergies fossiles.

Il faut que les énergies soient plus chères pour que la populasse investisse sur l'écolo.

Publié : 01/04/08, 10:01
par Christophe
Oui Maloche mais d'un autre coté, comment espérer oser investir si "le système" te plume "tout" et qu'à la fin du mois tu es systématiquement sur la paille?

Maintenant comment contrôler l'investissement?

Dans le même genre lisez également : https://www.econologie.com/forums/prix-des-c ... t5109.html

Publié : 01/04/08, 10:32
par nonoLeRobot
Oui mais bon là au Japon les 16 milliards de perdus ils vont les reprendre ailleurs, TVA ? impot sur les revenus, charges sur les salariés ? Je ne suis pas sure (gros euphémisme) que ce sera gagnant, et en plus une grosse partie de l'argent suplémentaire de dépense en pétrole ira à l'étranger pour l'import !! Ce qui n'arrngera rien.

Publié : 01/04/08, 10:42
par Christophe
Libérons les taxes! :cheesy:

Publié : 01/04/08, 11:02
par Hydraxon
Si vous pensez que les États et les compagnies pétrolières ne forment qu'une entité, un méchant système, évidement. Mais si on tient un peu compte de la différence public/privé, il n'est pas normal que ce soit l'État, en difficulté financière, qui diminue ses prélèvements sur l'essence alors que les bénéfices des compagnies pétrolières augmentent.

Bon, je crois que les pays comme la Suède ont largement moins de déficit budgétaire que nous, mais quand même.

Publié : 01/04/08, 12:01
par bham
Il faut quand même souligner que :
1-Les prélèvements sur les carburants s'accroissent en volume avec l'augmentation du prix du baril ou plutôt du prix à la pompe : 80% de 100€ c'est toujours mieux que 80% de 50€.

2-Accpeter la politique fiscale de prélèvements sur les carburants sous prétexte que l'Etat est en difficulté financière est être un peu naïf. Car l'Etat ne fait pas grand chose pour enrayer la dette, il n'est qu'à voir le train de vie gouvernemental.
De plus comme je le signalais sur d'autres sujets, il n'y a pas de réelle volonté politique de développer des alternatives au tout pétrole. Le nucléaire en est une, mais elle ne résoud pas tout et reste très controversée.

3-Concernant les royalties des sociétés pétrolières, n'oublions pas que nous sommes dans une société capitaliste où l'argent mène le monde ; leur but n'est pas de faire du mécénat mais bien de faire le plus de profit possible.
Ceci dit, pour l'info du consommateur, une parfaite transparence serait très appréciable.

Publié : 01/04/08, 12:09
par Christophe
L'Etat en difficultés financières...désolé mais l'excuse est trop facile!

Je le repette: l'Etat gagne 3 fois plus que les pétroliers sur chaque litre de pétrole vendu en France (sans parler des impots sur les pétroliers) MAIS ceci ne réprésente que 15% de la TVA!!

C'est un peu facile de toujours dépenser plus qu'on a et de légitimiser ainsi une augmentation perpetuelle des impots? Ce que je vois surtout c'est qu'en France, l'argent public est TRES loin d'être utilisé judicieusement.

Tu veux qu'on parles des aménagements urbains et grand travaux de BTP qui coutent des milliards, des nouveaux musées (utiles mais sont-ils une priorité dans un soit disant contexte de si grand crise économique?), de l'éclairage de la tour eiffel 365/365, de l'aménagement interieur du design du nouveau TGV fait par un GRAND couturier (pour un résultat qu'aurait pu faire un stagiaire), de l'augmentation constante des SALAIRES des membres du gouvernement, etc etc... ?

Donc arrétez d'affabuler, l'Etat francais est riche, très riche...

Ensuite PSYCHOLOGIQUEMENT il est OBLIGATOIRE qu'un Etat soit en déficit sinon il faudrait OBLIGATOIREMENT baisser les impôts...

Gabegie, mensonges et collusions.


Voici ce qui résume actuellement le fonctionnent de l'Etat francais...L'Etat francais qui se dit actuellement en faillite c'est de l'escroquerie mentale pure et simple...