réponse basique :
Avez vous vu bruler dans l'eau un petit bout de sodium de moins de un gramme ????
5000 tonnes de sodium liquide sur de l'eau donne quoi???
L'horreur absolue, et j'ai été plus tranquille après son arrêt net et clair !!!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Surg%C3%A9n%C3%A9ration
Le réacteur Superphénix a coûté pour sa construction, selon un rapport de la Cour des comptes datant de 1997, 60 milliards de francs soit 9,1 milliards d'euros. Le chiffre d'affaire de la revente de l'électricité, estimé à 1,4 milliards d'euros pour le fonctionnement de 1986 à 1996, aurait permis de ramener ce coût à 7,7 milliards d’euros (hors démantèlement).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Superph%C3%A9nixLa centrale contient cinq tonnes de plutonium et 5 000 tonnes de sodium liquide, qui s'enflamme spontanément au contact de l'air, et explose au contact de l'eau en produisant de l'hydrogène, lui-même extrêmement réactif. Par ailleurs, on ne sait toujours pas éteindre un feu de plus de quelques centaines de kilogrammes de sodium.
Dès 1976, un ingénieur d'EDF - J.P. Pharabod - déclare dans Science et Vie (n°703, avril 1976) qu'« il n'est pas déraisonnable de penser qu'un grave accident survenant à Superphénix pourrait tuer plus d'un million de personnes », ce qui déclencha une vive polémique en France sur la sécurité de Superphénix.
Le 8 décembre 1990, une partie du toit de la salle des turbines s'est écroulée à cause de la neige, nécessitant de reconstruire la superstructure de la moitié du bâtiment. Le réacteur était arrêté ce jour-là. Le bâtiment de l'alternateur et le réacteur sont séparés, il n'aurait donc pas pu y avoir de conséquences graves.
Une des problématiques pour la sécurité est l'augmentation de la viscosité du fluide caloporteur (le sodium liquide) en cas de pollution mal maîtrisée.
Arrêt [modifier]
À l'arrivée de la gauche plurielle, les Verts ont réclamé l'arrêt et le démantèlement de Superphénix. La Commission de la production et des échanges de l'Assemblée nationale a constaté en avril 1997 que « l'arrêt immédiat du réacteur est, en tout état de cause, plus coûteux que la poursuite de l'activité même grevée d'un faible taux de disponibilité de l'infrastructure ». En outre, le rapport du Sénat conclut, sur bilan de la Cour des comptes, qu'« au total, compte tenu des hypothèses d'EDF, retarder l'arrêt de l'exploitation de la centrale jusqu'à la fin de la convention entre les partenaires dans NERSA, soit fin 2000, aurait probablement été globalement neutre sur le plan financier. »
Extraits du rapport du Sénat établi en 1998 :
« Le coût de construction et de fonctionnement de Superphénix a dépassé les estimations initiales. Dans son rapport de janvier 1997, la Cour des Comptes l'a évalué à 60 milliards de francs répartis entre les partenaires du consortium européen NERSA43(*) à concurrence de 51% pour EDF, 33% pour l'électricien italien Enel et 16% pour le consortium SBK, qui regroupe les électriciens allemands RWE, néerlandais SEP et belge Electrabel. En réalité, compte tenu de la valeur de l'électricité fournie au réseau par le réacteur, les dépenses s'élèveraient, selon elle, à 40,5 milliards de francs[4]. »
En 1997, Lionel Jospin, premier ministre de la République française, annonce : « Superphénix sera abandonné ». Lionel Jospin ayant pris sa décision, un arrêté ministériel du 30 décembre 1998 a conduit à son arrêt définitif. Les raisons invoquées, influencées par la pression de l'opinion publique, était que le faible prix de l'uranium ne justifiait plus les investissements dans cette technologie.
http://en.wikipedia.org/wiki/Superph%C3%A9nixPower production was halted in December 1996 for maintenance. However, following a court case led by opponents of the reactor, on February 28, 1997 the Conseil d'État (Supreme State Administrative Court) ruled that a 1994 decree, authorizing the restart of Superphénix, was invalid. In June 1997, one of the first actions of Lionel Jospin on becoming Prime Minister was to announce the closure of the plant "because of its excessive costs". Jospin's government included Green ministers; pro-nuclear critics have argued that Jospin's decision was motivated by political motives (i.e., to please his Green political allies) rather than rational considerations. However, the reactor did not produce electricity most of the time in its last ten years because of malfunctions[4] (in fact it was consuming substantial power to maintain sodium above melting temperature).