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Une autre grosse nouvelle financière de la semaine, la BCE emploie la même méthode qu'aux USA, la planche à billets contre la dette!

Analyses: http://www.france5.fr/emissions/c-dans- ... 015_296635

Pas certain que les 2 décisions ne soient pas liées...

Aux grands maux, les grands remèdes. A l'issue de la réunion du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, Mario Draghi a annoncé ce jeudi le lancement d’une offensive historique : la BCE va racheter 60 milliards d’euros de dette publique et privée par mois, jusqu’en septembre 2016. Inédit dans la zone euro, ce programme dit "d'assouplissement quantitatif" a pour objectif d'éloigner l'Europe de la menace de déflation et d’une crise alliant croissance molle, baisse des prix et chômage.

"Nous nous trouvons dans une situation où nous devrions abaisser encore plus le taux directeur [le coût pour emprunter de l'argent, NDLR], mais ce n'est plus possible", avait expliqué le patron de la BCE dans un entretien à l'hebdomadaire allemand Die Zeit, publié la semaine dernière. Déjà à zéro, les taux ne peuvent effectivement pas devenir négatifs. "À ce moment-là, nous devons avoir recours à des mesures non conventionnelles, c'est-à-dire modifier la taille et la composition du bilan de la BCE." Ce que les spécialistes appellent "quantitative easing" (QE). En clair, à l’instar des Etats-Unis, du Japon et de la Grande-Bretagne, et après des mois de bras de fer avec Berlin, Mario Draghi a décidé de faire marcher la planche à billets, et d’injecter 1140 milliards d'euros pour relancer la croissance dans la zone euro.

Bien accueillie sur les marchés, l’annonce de ce plan de rachat de dettes souveraines a déjà eu un effet certain sur le CAC 40 et les autres grands indices européens à la hausse ce jeudi après-midi. Plus tardive que les autres, cette intervention cherche notamment à pousser les investisseurs vers des actifs plus risqués, susceptibles d’aider à soutenir l’économie de la zone euro. Mais le patron de la BCE a déjà mis en garde les Etats de l’Union : son plan ne fonctionnera pas si les pays européens en profitent pour ralentir le rythme des réformes structurelles ou s’endetter davantage.

oui, un bon coup de dévaluation rampante...

Acheter des dettes impossibles à rembourser avec de l'argent qui n'existe pas, fallait l'inventer, ça s'appelle le Quantitative Easing combiné au rachat de dettes.

@+

L'inflation a toujours été la façon la plus simple d'éffacer une dette.

Je fais partie de ceux qui pensent que la dette accumulée par les différents états ne sera de toute façon jamais remboursée...

Donc je pense que c'est le chemin de l'inflation / planche à billets / dévaluation qui a été pris...

On remboursera "vrituellement" : 1 000 milliards qui valaient disons 10 000 Airbus par 1 000 milliards de billets qui dans quelques années ne vaudront plus que 1 000 Airbus équivalents... Et le tour sera joué.

Et franchement, je ne vais pas pleurer parce que les investisseurs / spéculateurs se seront fait baiser, pardon entuber.

Manque plus que la victoire de Tsipras en Grèce et, après le phénoménal "Je suis Charlie" à travers le monde, Hollande à Davos, en 10 jours plus rien ne sera comme avant ! Et Merkel devra se mettre au tricot ?

Oui mais non, pas exactement...

Ça c'est le scénario "si tout se passe mal", mais on y était déjà au bord du gouffre... Là on en est au point de recouvrer les variables d'ajustement — paradigme argent-dette et crise systémique avançant bon an mal an — ce qui au final devrait avoir un effet "dopant"

Réfléchissons, si la crise se poursuivait (or elle ne se poursuit pas, l'économie est repartie mais motus, il ne faut pas que les salariés n'en aient connaissance...) enfin je veux dire ça c'est réglé, plutôt si la consommation ne repartait pas, alors les malheureux mille cinq cent milliards pourraient plonger la zone euro dans le chaos! Et devenir 5'000 milliards voir si ce n'était pas à terme le double qu'il faudrait réinjecter.

Tandis que là, avec simultanément la baisse du baril et l'arrivée d'argent frais en zone euro, cumulés à la baisse de l'euro par rapport au dollars (ce qui va permettre de faciliter les exportations partout dans le monde) le gros bastringue de l'économie devrait redémarrer! Et les mille cinq cent milliards qu'un lointain souvenir par effet de levier...

J'en reviens toujours au même schéma! Il faut voir que ces interactions on un impact temporel. Si on compte que le volume global quotidien des échanges en bourse est de 8 000 milliards de dollars! 1% de mieux sur l'économie vont produire sur un an le chiffre — pour nous astronomique — de 29'200 milliards de dollars d'échanges en sus (juste pour donner une échelle). Hors le PIB mondial n'est pas de 8'000 milliards, mais de 130'000 milliards, mais ça c'est de la VRAIE production de "richesse" ce qui fait également autour de 1%... Donc 1'500 milliard je ne suis pas sûr que ça se connaîtra au bout du compte si le scénario fonctionne, nous somme à des échelles de 0,ox %... (soit du 5/10'000 = peanut, mais GROS effet médiatique...! Une forme de mise-en-garde aussi vis-à-vis de certains spéculateurs, pour leur dire:
— «arrêtez de vous la jouer, vous ne faites pas l'poids»...)

Et là je pense que certains ont dû comprendre le message. Ça marche toujours quand on touche au portefeuille: au nom du pèze du fric et du Saint-Bénéfice: amène....!

Cette mesure monétaire ne permettra (si tout se passe comme l'espèrent leurs promoteurs) que de repousser l'échéance un peu plus loin.
Cela risque de doper quelque peu les majors de l'économie, mais sera sans influence sur l'ensemble des entreprises dont les paramètres seront inchangés.

Les dettes ne seront jamais remboursées puisque les nécessités économiques qui sont à leur origine sont toujours actuelles. Seules de nouvelles dettes pourront solder les anciennes, à leur date d'échéance.

Parler de "crise" constitue un abus de langage, puisque ce terme s'applique à un état passager, il vaudrait mieux parler de "contradictions systémiques insolubles", mais c'est nettement moins glamour!

Épisode II

L'ultra-gauche au pouvoir, la Grèce ne paierait donc pas l'addition ! (300 milliards à elle seule ou dette ré-échelonnée sur 50 ans... donc qui sera dissoute dans le "bruit de fond économique" des crises successives —oh pardon ça m'a échappé Ahmed— qui suivront toutes celles qu'on a connues)

Enfin, ils n'ont pas la majorité au parlement, rien ne sera évident, et ça va réagir (jaser) toute la semaine en Europe, un autre jeu de barbichette commence...! L'Allemagne n'a pas dit son dernier mot...

UP... Ils ne sont pas d'accord sur les chiffres...

300 milliards sur France2 ce matin, d'autres sources affirment une dette à 65 milliards...



La BCE dit «impossible»... ( ) comme d'hab...

Obamot a écrit :Épisode II

L'ultra-gauche au pouvoir, la Grèce ne paierait donc pas l'addition ! (300 milliards à elle seule ou dette ré-échelonnée sur 50 ans... donc qui sera dissoute dans le "bruit de fond économique" des crises successives —oh pardon ça m'a échappé Ahmed— qui suivront toutes celles qu'on a connues)

Enfin, ils n'ont pas la majorité au parlement, rien ne sera évident, et ça va réagir (jaser) toute la semaine en Europe, un autre jeu de barbichette commence...! L'Allemagne n'a pas dit son dernier mot...

Justement j'allais en parler...la décision de la BCE et cette "victoire historique" en Grèce: il n'y aurait-il pas comme un espèce de délit d'initié là?

Obamot a écrit :J'en reviens toujours au même schéma! Il faut voir que ces interactions on un impact temporel. Si on compte que le volume global quotidien des échanges en bourse est de 8 000 milliards de dollars! 1% de mieux sur l'économie vont produire sur un an le chiffre — pour nous astronomique — de 29'200 milliards de dollars d'échanges en sus (juste pour donner une échelle). Hors le PIB mondial n'est pas de 8'000 milliards, mais de 130'000 milliards, mais ça c'est de la VRAIE production de "richesse" ce qui fait également autour de 1%...

Euh tu pourrais développer le calcul des 29 200 milliards... stp? Merci

Christophe a écrit :

Obamot a écrit :J'en reviens toujours au même schéma! Il faut voir que ces interactions on un impact temporel. Si on compte que le volume global quotidien des échanges en bourse est de 8 000 milliards de dollars! 1% de mieux sur l'économie vont produire sur un an le chiffre — pour nous astronomique — de 29'200 milliards de dollars d'échanges en sus (juste pour donner une échelle). Hors le PIB mondial n'est pas de 8'000 milliards, mais de 130'000 milliards, mais ça c'est de la VRAIE production de "richesse" ce qui fait également autour de 1%...

Euh tu pourrais développer le calcul des 29 200 milliards... stp? Merci

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