Dans la Silicon Valley, naissance d’une conscience écolo ?
Publié : 23/08/06, 21:24
L'econothon (ou presque) existe deja aux USA...
Pour ceux qui se sentent concernés, les Américains ont maintenant la possibilité de s’acheter – à bon compte ? – une conscience « écolo ». Grâce à l’ingéniosité d’une start-up de la Silicon Valley, Terrapass, qui propose à ses concitoyens d’acheter une « étiquette verte » (green tag), pouvant coûter jusqu’à 125 dollars par an. La start-up se sert de l’argent récolté pour investir dans la production d’énergie propre : éoliennes, panneaux solaires, etc… Terrapass aurait déjà vendu 3 000 de ces étiquettes, dont le tiers à des Californiens. Tous les témoignages des adeptes concordent : c’est une sorte d’impôt qu’ils acquittent de leur plein gré pour atténuer la pollution qu’ils génèrent, principalement au volant de leur voiture.
Et le moment commence à devenir multiforme. Ainsi, une autre organisation, à but non lucrative celle-là, a poussé la même logique plus loin encore. DriveNeutral propose un système qui permet à chacun de calculer la pollution de son véhicule. Grâce à de savantes équations détaillées sur son site Internet, chaque automobiliste a la possibilité de chiffrer en dollars le « coût » de sa propre pollution en gaz à effet de serre. L’automobiliste culpabilisant envoie alors la somme correspondante à DriveNeutral qui l’utilise pour acheter, en gros, des droits à polluer sur le Chicago Climate Exchange. Ce marché privé a été ouvert volontairement (« grâce » à George Bush, les Etats-Unis ne sont pas signataires du protocole de Kyoto) pour permettre aux entreprises américaines de participer elles aussi à ce marchandage qui ne concerne en théorie que les pays signataires du fameux protocole.
Et de fait, le phénomène concerne de plus en plus d’entreprises américaines, à l’écoute d’une opinion publique qui est en train de changer. Ainsi, Starbucks, la célèbre marque américaine de café qui possède près de 10 000 établissements dans le monde, a choisi d’acheter désormais 20 % de son énergie à partir de sources d’énergies renouvelables. Un intérêt certes bien compris : ces firmes évoluent dans un univers mondialisé où beaucoup de leurs concurrents doivent déjà tenir compte du facteur écologique. Elles anticipent.
Source : http://www.enviedentreprendre.com/2006/ ... licon.html
Pour ceux qui se sentent concernés, les Américains ont maintenant la possibilité de s’acheter – à bon compte ? – une conscience « écolo ». Grâce à l’ingéniosité d’une start-up de la Silicon Valley, Terrapass, qui propose à ses concitoyens d’acheter une « étiquette verte » (green tag), pouvant coûter jusqu’à 125 dollars par an. La start-up se sert de l’argent récolté pour investir dans la production d’énergie propre : éoliennes, panneaux solaires, etc… Terrapass aurait déjà vendu 3 000 de ces étiquettes, dont le tiers à des Californiens. Tous les témoignages des adeptes concordent : c’est une sorte d’impôt qu’ils acquittent de leur plein gré pour atténuer la pollution qu’ils génèrent, principalement au volant de leur voiture.
Et le moment commence à devenir multiforme. Ainsi, une autre organisation, à but non lucrative celle-là, a poussé la même logique plus loin encore. DriveNeutral propose un système qui permet à chacun de calculer la pollution de son véhicule. Grâce à de savantes équations détaillées sur son site Internet, chaque automobiliste a la possibilité de chiffrer en dollars le « coût » de sa propre pollution en gaz à effet de serre. L’automobiliste culpabilisant envoie alors la somme correspondante à DriveNeutral qui l’utilise pour acheter, en gros, des droits à polluer sur le Chicago Climate Exchange. Ce marché privé a été ouvert volontairement (« grâce » à George Bush, les Etats-Unis ne sont pas signataires du protocole de Kyoto) pour permettre aux entreprises américaines de participer elles aussi à ce marchandage qui ne concerne en théorie que les pays signataires du fameux protocole.
Et de fait, le phénomène concerne de plus en plus d’entreprises américaines, à l’écoute d’une opinion publique qui est en train de changer. Ainsi, Starbucks, la célèbre marque américaine de café qui possède près de 10 000 établissements dans le monde, a choisi d’acheter désormais 20 % de son énergie à partir de sources d’énergies renouvelables. Un intérêt certes bien compris : ces firmes évoluent dans un univers mondialisé où beaucoup de leurs concurrents doivent déjà tenir compte du facteur écologique. Elles anticipent.
Source : http://www.enviedentreprendre.com/2006/ ... licon.html