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Réflexions sur le franco de port / transport

Publié : 22/01/07, 12:16
par Superform
Bonjour à tous, je me permet de poster ici (je pense que c'est l'endroit le plus adapté) un billet d'un blog trouvé par hasard, et qui va dans le bon sens:

Depuis quelques mois maintenant, nous n’offrons plus de franco de port sur ipsopresto.com. Nous avons radicalement changé notre politique en liant le montant du port facturé au poids de la commande et à la distance parcourue. Le montant des frais de port peut ainsi varier de 5 à 100 Euros.

Nous cassons ainsi largement des codes de la profession (une fois de plus….) qui consiste à facturer très fortement les petits commandes (12 euros pour certains) et à offrir les frais de livraison pour les commandes plus importantes. Cela peut sembler logique au premier abord mais cette politique comporte en réalité plusieurs incohérences.

Tout d’abord, un client qui ne souhaite acheter que quelques produits se voit taxer d’un montant de livraison ridiculement élevé par rapport au montant de sa commande. A l’inverse pour les commandes plus importantes, le montant des frais de port est généralement faible en % du montant total et donc acceptable pour un client. Les petites sociétés sont donc largement pénalisées.

En réalité, cette politique date d’un temps où le transport ne « valait rien ». Or aujourd’hui et probablement plus encore demain, le transport a un vrai coût. Saturation des axes routiers, augmentation du prix des carburants, concurrence exacerbée, … tout contribue à une augmentation des frais de livraison. Personne n’y échappe et pour maintenir une illusion de gratuité, les distributeurs répercutent les coûts associés dans le prix des produits. Aujourd’hui de nombreuses sociétés de transport disparaissent faute de pouvoir appliquer des tarifs couvrant leurs dépenses. On peut blâmer les 35 heures, les pays de l’est ou les grands groupes mais on peut aussi se demander s’il ne faut pas changer de logique et payer le transport à son coût réel.

Pour cela, il ne faut plus considérer les frais de port comme une contrainte dans la VPC mais comme une offre de service. Ainsi, chez ipsopresto.com, en parallèle de la nouvelle grille tarifaire, nous proposons des livraisons sur rendez-vous, des livraisons à l’étage pour les produits les plus élevés ou encore des livraisons avec montage.

On pourrait objecter que le franco a un intérêt pour l’environnement puisque étant associé à un montant à atteindre, le client à tendance à regrouper ses achats. Cela serait vrai si le montant à atteindre était élevé mais il est généralement aux alentours de 100 Euros, ce qui représente une « petite » dépense pour une entreprise. En réalité, plus le transport sera perçu comme un service avec un coût associé, plus les commandes seront regroupées et anticipées, ce qui limitera également les rotations des camions.

Nous militons pour l’arrêt du franco car ce qui n’a pas de prix n’a pas de valeur et ce qui n’a pas de valeur n’est pas considéré. Or le métier de transporteur et la limitation de pollution sont des sujets à considérer. Les biocarburants et autres énergies « propres » ne reviennent-elles des sujets de préoccupations à chaque fois que le prix du baril atteint des sommets ?

Pour autant, nous restons les « moins chers de l’achat pro ». En effet, nous proposons sans cesse des prix plus attractifs qu’ailleurs notamment grâce à l’usage du Web qui permet de réduire les frais de structure. Aussi, bien que nous n’offrons plus de franco, nos clients sont largement gagnants car la facture globale reste bien inférieure à nos concurrents.

Ce post est le plus long jamais publié sur ce blog, mais c’est une petite contribution à la valeur du transport !

http://ipsopresto.typepad.com/ipsopresto_weblog/2006/09/rflexions_sur_l.html