PIB, croissance et écologie: pourquoi ça bloque?
Publié : 17/09/07, 10:55
Voici une petite reflexion de début de semaine qui pourrait expliquer bien des choses sur les blocages actuels au niveau des décisions politiques en faveur de l'environnement.
J'aimerais donc lancer une reflexion commune en essayant d'être le plus exact (d'apres mes faibles connaissances en économie), clair et concis possible...
1ere partie: les paradoxes du PIB
Vous savez tous que le seul indice économique qui intéresse les politiques est le PIB.
Le PIB ne mesure pas la richesse (au sens capital) puisqu'il mesure la sommes des valeurs ajoutées c'est à dire la production industrielle et les échanges commerciaux (bien que les 2 soient liées mais ce n'est néanmoins pas la richesse, voir exemple ci dessous).
Ainsi, les économistes se satisfont de cet indice qui mesure pas la richesse pour mesurer la bonne santé économique d'un pays: la fameuse CROISSANCE.
De plus, chose risible, le PIB n'est pas corrigé par l'inflation, ainsi pensez vous qu'on puisse parler de croissance lorsque le PIB est de 2% alors que l'inflation sur la même période est de 3% ?
C'est le 1er paradoxe du PIB: il n'est pas corrigé par l'inflation.
De plus cette fameuse inflation est elle aussi complètement faussée, par exemple, elle ne prend pas en compte l'immobilier...sinon elle taterait ou même dépasserait actuellement les 2 chiffres! Faudrait pas affoler les foules (et faire tourner trop la planche à billet)...et cela induirait des augmentations considérables des salaires (du même ordre que l'inflation réelle) pour rester au même fameux "pouvoir d'achat"...
Dans ce contexte plus qu'avant encore: les proprio s'enrichissent, les locataires (ou nouveaux propriétaires locataires de leur banquier) s'appauvrissent...Mais l'immobilier n'est pas le sujet du débat.
Mais une chose est plus que certaine: en prenant en compte toutes les corrections, la décroissance serait là...
Exemple
Prenons un petit exemple pour mieux comprendre l'hérésie du PIB, exemple rapporté à la bulle familliale :
a) Une famille a) aisée a les moyens suffisant pour faire des courses alimentaires (par exemple) pour une durée de 1 mois +1 jour. Pendant ce mois, elle n'achetera rien et donc sa contribution au PIB sera NULLE.
b) Une famille b) bien plus modeste, monoparentale, la mère alternantn les période d'interim gère son budget tant bien que mal en "flux tendu". Ainsi elle doit faire ses courses tous les 3 jours car elle ne peut évidement pas stocker de grande quantités puisqu'elle n'a tout simplement pas les fond nécessaire.
Sur une durée de un mois, la famille b) aura largement contribué au PIB.
Cet exemple peut très bien être rapporté à l'échelle d'un pays, ainsi selon le seul critère du PIB, la famille b), plus pauvre, est en meilleure forme, vit donc mieux et est par analogie (dans l'esprit des médias et des gens) est plus riche que la famille a), aisée...et ceci est vrai même si la famille a) dépense 10 fois plus que la famille b)...
C'est le 2ieme paradoxe du PIB: l'incapacité à estimer un capital de richesse
Conclusion: on peut donc dire que le PIB peut estimer l'enrichissement et l'activité économique d'un pays sur une période donnée mais en aucun cas ni le capital, ni la richesse de ce pays, mais évidement les échanges dépendent du capital (minier, agricole, industriel, touristique...).
Corollaire: pkoi la décroissance économique fait-elle donc si peur puisqu'elle n'est pas synonyme de pauvreté ?
Edit, voici les 2 nouvelles correspondantes:
https://www.econologie.com/pib-croissanc ... -3484.html
https://www.econologie.com/pib-developpe ... -3483.html
J'aimerais donc lancer une reflexion commune en essayant d'être le plus exact (d'apres mes faibles connaissances en économie), clair et concis possible...
1ere partie: les paradoxes du PIB
Vous savez tous que le seul indice économique qui intéresse les politiques est le PIB.
Le PIB ne mesure pas la richesse (au sens capital) puisqu'il mesure la sommes des valeurs ajoutées c'est à dire la production industrielle et les échanges commerciaux (bien que les 2 soient liées mais ce n'est néanmoins pas la richesse, voir exemple ci dessous).
Ainsi, les économistes se satisfont de cet indice qui mesure pas la richesse pour mesurer la bonne santé économique d'un pays: la fameuse CROISSANCE.
De plus, chose risible, le PIB n'est pas corrigé par l'inflation, ainsi pensez vous qu'on puisse parler de croissance lorsque le PIB est de 2% alors que l'inflation sur la même période est de 3% ?
C'est le 1er paradoxe du PIB: il n'est pas corrigé par l'inflation.
De plus cette fameuse inflation est elle aussi complètement faussée, par exemple, elle ne prend pas en compte l'immobilier...sinon elle taterait ou même dépasserait actuellement les 2 chiffres! Faudrait pas affoler les foules (et faire tourner trop la planche à billet)...et cela induirait des augmentations considérables des salaires (du même ordre que l'inflation réelle) pour rester au même fameux "pouvoir d'achat"...
Dans ce contexte plus qu'avant encore: les proprio s'enrichissent, les locataires (ou nouveaux propriétaires locataires de leur banquier) s'appauvrissent...Mais l'immobilier n'est pas le sujet du débat.
Mais une chose est plus que certaine: en prenant en compte toutes les corrections, la décroissance serait là...
Exemple
Prenons un petit exemple pour mieux comprendre l'hérésie du PIB, exemple rapporté à la bulle familliale :
a) Une famille a) aisée a les moyens suffisant pour faire des courses alimentaires (par exemple) pour une durée de 1 mois +1 jour. Pendant ce mois, elle n'achetera rien et donc sa contribution au PIB sera NULLE.
b) Une famille b) bien plus modeste, monoparentale, la mère alternantn les période d'interim gère son budget tant bien que mal en "flux tendu". Ainsi elle doit faire ses courses tous les 3 jours car elle ne peut évidement pas stocker de grande quantités puisqu'elle n'a tout simplement pas les fond nécessaire.
Sur une durée de un mois, la famille b) aura largement contribué au PIB.
Cet exemple peut très bien être rapporté à l'échelle d'un pays, ainsi selon le seul critère du PIB, la famille b), plus pauvre, est en meilleure forme, vit donc mieux et est par analogie (dans l'esprit des médias et des gens) est plus riche que la famille a), aisée...et ceci est vrai même si la famille a) dépense 10 fois plus que la famille b)...
C'est le 2ieme paradoxe du PIB: l'incapacité à estimer un capital de richesse
Conclusion: on peut donc dire que le PIB peut estimer l'enrichissement et l'activité économique d'un pays sur une période donnée mais en aucun cas ni le capital, ni la richesse de ce pays, mais évidement les échanges dépendent du capital (minier, agricole, industriel, touristique...).
Corollaire: pkoi la décroissance économique fait-elle donc si peur puisqu'elle n'est pas synonyme de pauvreté ?
Edit, voici les 2 nouvelles correspondantes:
https://www.econologie.com/pib-croissanc ... -3484.html
https://www.econologie.com/pib-developpe ... -3483.html