Bonjour,
Depuis des décennies, des milliers de gens se battaient en coulice pour la mise en place d'un Nouveau Bretton Woods. Ce sommet des 20 pays les plus influents de la planète est désormais fixé au 15 Novembre à New-York pour redéfinir les bases d'un système financier et économique mondial.
Il est vrai que nous pouvons nous réjouir qu'un tel sommet soit déjà organisé. Il n'y a pas si longtemps, il paraissait bien incongru de simplement le demander. Depuis la crise est passée par là et les changements de paradigmes qu'elles engendrent aussi. Pourtant, signifie t-il forcément que nos dirigeants aient enfin recouvré la raison et qu'ils soient enfin enclin à mettre l'homme et le développement au coeur du système? Rien n'est moins sûr.
Malgré l'effondrement de leur système, les partisans de l'empire britannique et de l'oligarchie financière (l’administration Bush, truffée d’anciens collaborateurs de Goldman Sachs, et le Premier ministre britannique Gordon Brown protégeant l'influence de la City de Londres, en autres) continue de se débattre pour sauver ce qui peut encore l'être et à n'importe quel prix. Même si les poteaux roses sont découverts, nous continuons à soigner le toxicomane avec sa drogue. En continuant d'injecter des milliers de milliards de dollars (près de 7000 milliards de dollars à ce jour) dans un système gangrené dans chacun de ses rouages, nous ne réparons rien, nous aggravons le mal. La seule solution viable dans une telle situation, l'amputation des membres infectés, reste encore tabous, écartés du débat public et de l'ordre du jour du sommet mondial.
Seule une procédure de redressement judiciaire ordonnée, incluant l’élimination des millions de milliards de dollars de produits dérivés du système, permettrait de résoudre le problème. Fermer une fois pour toutes ce marché et déclarer toutes les transactions dérivées nulles et non avenues. Que seules les parties saines du système, celles permettant le financement de l'économie réelle, soit sauvée et relancée. C'est cette décision, accompagnée de la séparation stricte des banques d'affaire et de dépôt, qui avait permis à JFD Roosevelt, en mars 1933, de réussir en 31 jours à permettre à 75% des banques de fonctionner normalement après 3 ans de faillites bancaires en cascade, apparemment impossible à endiguer.
De plus, il est important de bien différencier les doctrines de Keynes et de Roosevelt. Elles sont allègrement mélangés par les médias et sont pourtant diamétralement opposés dans leurs fondements. C'est ce combat qui fera rage le 15 novembre lors du sommet mondial entre la définition d'un système orienté sur l'homme ou la continuation du modèle britannique financier et prédateur.
Le principe de la première était de financer le creusement d'un trou pour financer ensuite son rebouchage sans but particulier. Lord Keynes préférait 10 millions de gens employés bornés, sous-payés et occupés que 9 millions bien payés dans des travaux productifs et utiles. Son but était d'étendre l'influence de l'oligarchie et du modèle de l'empire britannique en réduisant la créativité de l'humanité. Son modèle, selon ses propres termes, s'adaptait mieux à un système totalitaire.
Le principe de la seconde était au contraire de définir des projets utiles à l'intérêts généraux de la Nation souveraine pour ensuite permettre leurs réalisation par du crédit. Ces projets étaient orientés vers l'amélioration des conditions de vie et du travail de l'humanité, c'est à dire des projet d'infra-structures à grande échelle, d'agriculture, de culture et de recherche de nouvelles technologies. Une brillante et courte vidéo sur le lien http://solidariteetprogres.org/article4761.html vous présentera ces différences avec plus de détails.
L'article http://www.solidariteetprogres.org/article4776.html offre également une claire distinction entre un vrai et un faux Bretton Woods.
Vous l'aurez compris, nous arrivons au pied du mur, soit nos dirigeants sont à la hauteur de ce rendez-vous historique, soit nous risquons de sombrer dans une crise d'une ampleur sans précédente, lorsque l'épée de Damoclès des dérivés tombera sur la tête de ce qui reste du système.
Maintenant, ceux sont dans ces moments de l'histoire que nous devons réaliser que les dirigeants s'est nous. Que par la force de notre engagement citoyen, chacun à son niveau, chacun avec ses armes, de la simple pensée positive à l'instruction en masse, nous pouvons agir et contribuer à faire pencher la balance du côté de l'homme, de la nature et du développement mutuel raisonné.
A vos armes donc, citoyens!
Bien affectueusement.
Nicolas
PS: En pièce jointe, vous trouverez le tract Solidarité&Progrèsrésumant à leur manière cette situation.
Liens à visiter:
https://www.econologie.com/crise-financi ... -3971.html
https://www.econologie.com/comprendre-la ... -3927.html
https://www.econologie.com/forums/adherez-au ... t6158.html