Forums des énergies : société, écologie et technologies propres

La sécheresse est souvent présentée comme variation temporaire de la répartition des pluies et donc une phènomène naturelle contre lequel on ne peut rien.
Cela déculpabilise les actvités humaines qui pourraient être accusées de faire ce qu'il faut pour "attirer les sécheresses" de façon répéter.
Pour être plus directe , il existe des activités humaines qui modifient le cycle de l'eau de sorte que les réserves d'eau souterraine diminuent.
Cet asséchement des sols progressif a pour conséquences de permettre au soleil de chauffer le sol sans possibilité de transformer l'énergie en croissance végétale mais uniquement en élévation de température . Ce chauffage du sol se transmet à l'air et s'ajoute à d'autres facteurs d'échauffement...
On peut donc conclure que la sécheresse n'est pas dûe à l'effet de serre et qu'elle est la cause des modifications de climat puisqu'elle chauffe l'atmophère et augmente le taux de co2 par non-recyclage grâce à la végétation.
Si ce phénomène n'est pas mis sur la table des débats c'est qu'il dénoncerait directement des intérêts financiers qui contribuent à cet asséchement direct des sols.
Le jour où on rétablira la vérité on aura du même coup la solution du dérèglement des climats.

Je suis globalement d'accord avec toi même si je pense que le réchauffement a quand même une petite part de responsabilité.

L'assèchement des sols est la résultante selon moi de plusieurs facteurs qui seront difficiles à faire évoluer :

• la minéralisation des sols : une surface de plus en plus grande de notre territoire est rendue étanche par des routes, des parkings ou des constructions à usage professionnel ou domestique. D'aucun pourraient arguer que, la pesenteur aidant, cette eau finit toujours par retourner dans le sol... Pas forcement pour les raisons suivantes :
  D'abord, il y a l'evaporation qui peut être assez importante si on prend le cas d'une pluie d'été sur une route chauffée par le soleil.
  On a aussi les systèmes d'évacuations forcées construites par l'homme qui dirigent les précipitations tombées directement vers des cours d'eau (ou des stations de traitement) au détriment des sols alentours.
  Pour finir, dans certains cas, les précipitations tombées sur une grande surface minéralisée sont concentrées en périphérie de celle-ci avec un débit qui, on l'imagine bien, n'est plus du tout le même. Ceci a pour effet un renforcement du phénomène de ruissèlement au détriment de l'absorption (plus le débit est élevé, moins la terre a le temps d'absorber l'eau).
• Des options agricoles grotesques: Tant que la PAC continura à privilégier des cultures inadaptées au climat, les choses ne s'amélioreront pas. L'exemple du maïs est, à ce propos, flagrant: cette plante issue des climats tropicaux (donc avec beaucoup de pluies) est cultivée énormément dans tout le sud de la France à grand coups d'arrosage. Or, quiconque est déjà passé l'été dans ces coins là à forcement vu les canons à eau cracher leurs hectolitres par 40°C à l'ombre . Je suis sûr que par des températures pareilles, au moins 70% de l'eau s'évapore avant même d'avoir touché le sol. Ce type de culture revient donc à pomper de l'eau (dans le sol ou les rivières avoisinantes) pour l'évaporer. Et, pour l'avoir constaté à de nombreuses reprises, ce genre d'aberrations ne semble pas gèné le moins du monde par les politiques de restriction d'eau.

Je dirais en conclusion que si les sols s'assèchent ce n'est pas forcement dû au réchauffement mais bien à la connerie de l'homme.

Je suis bien d'accord avec l'exposé de Targol sur la manière de gérer l'eau dans notre pays...
De plus, je ne pense pas qu'on puisse isolé un phénomène météorologique sans en faire intervenir les autres.