Protégeons la montagne ! Ski et réchauffement climatique?

[canares]

Pour tous les fans de ski ou tout autre sport de glisse à la montagne, il va falloir sérieusement penser à s'inquiéter. Si on continue à ce rythme là dans quelques années les sports d'hiver ne seront plus qu'un lointain souvenir.
http://www.developpementdurable.com/con ... ables.html

Je sais que ce n'est pas vraiment nouveau mais il semble que certaines stations essayent de faire bouger les choses

[Christophe]

Ne pas confondre réchauffement climatique global et réchauffement climatique local...bref: changement climatique ne rime pas avec réchauffement climatique! Encore pas mal de manque d'analyse dans cet article ... et prédire un +2°C dans 17 ans ca me parrait très présomptueux ! Un beau contre exemple est le haut niveau d'enneigement de l'hiver actuel...

Rien ne dit qu'en cas d'un réchauffement global il fera plus chaud chez nous...au contraire il pourrait faire bien moins chaud! Cf le déreglement du Gulf Stream (entre autre)... https://www.econologie.com/forums/le-petit-a ... t2702.html

Voici un bilan écologique des sports d'hiver par les Mountain Riders cité dans l'article: https://www.econologie.com/the-mountain- ... -3775.html

[Christophe]

Un article du jour à ce propos: http://www.novethic.fr/novethic/ecologi ... 136211.jsp

Quel avenir pour les stations de ski à l'heure du changement climatique ?

Les initiatives pour atténuer les émissions de GES ont le vent en poupe dans les stations de montagne. Pourtant, certaines associations souhaiteraient aussi que les stations réfléchissent en profondeur à l'adaptation au changement climatique. Un enjeu qui devient crucial alors que l'enneigement, point central du modèle économique, est menacé.

Depuis le début des années 2000, les initiatives développement durable fleurissent en montagne. L’ANMSM (Association Nationale des Maires de Stations de Montagne) a ainsi lancé dès 2007 une charte développement durable avec l’ADEME et l’association Mountain Riders. Signée par cinquante stations, elle contient un diagnostic et un plan d’action concerté par commune. Quant à l’écoguide lancé par Mountain Riders, il recense les bonnes pratiques de chaque station (sensibilisation à l’environnement, tri des déchets, accès aux transports en commun, etc.) sur sept grandes thématiques (transport, énergie, déchets, social, territoires, aménagement et eau) à travers l’attribution de pictogrammes.

Mais, basée sur l’amélioration continue, ces démarches sont parfois critiquées pour leur tendance au greenwashing. « Dans le domaine des eaux usées, on encense celles qui traitent plutôt que de montrer du doigt celles qui ne le font pas alors que c’est une obligation réglementaire », se désole Vincent Neirinck de l’association Mountain Wilderness. Ainsi, le guide 2012 précise que « 66% des stations traitent convenablement leurs effluents, possèdent une station d’épuration correctement dimensionnée et en bon fonctionnement ».

Les politiques d’atténuation en plein essor

Pourtant, le secteur évolue. L’année dernière, 10 stations de ski ont publié leur premier bilan carbone en partenariat avec l’ADEME, l’ANMSM et Mountain Riders. Et contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les remontées mécaniques et la neige artificielle qui émettent le plus. Le principal poste d’émissions de gaz à effet de serre (57%) est le transport de personnes, loin devant les activités liées à la pratique du ski qui représentent seulement 2% des émissions. Un constat essentiel avant la création d’un label qui colle aux enjeux des stations, comme espère l’être le projet « Flocon vert » lancé cet hiver par Mountain Riders. « On ne se basera plus simplement sur des initiatives positives. Les exigences seront montées d’un cran. Elles seront évaluées et quantifiées par un organisme certificateur afin de démarquer certaines stations et de servir de guide pour les autres», explique Camille Rey-Gorrez de Mountain Riders. Un vrai pas en avant ? Si l’initiative est bien accueillie, les acteurs restent plutôt prudents sur sa mise en œuvre prévue pour 2014. « Nous souhaitons avancer avec une méthode soutenue et volontaire plutôt que de mettre la barre trop haut, ce qui donnerait un alibi à certains pour ne rien faire», explique Guy Vaxelaire, maire de la station des Vosges de La Bresse, et vice président de l’ANMSM.

Les mécanismes d’adaptation laissés de côté

Plusieurs associations comme Mountain Wilderness ou la CIPRA (commission internationale pour la protection des Alpes) restent bienveillantes mais néanmoins sceptiques sur l’impact de ces démarches face à la menace climatique. « Nous sommes confrontés à une interrogation sur le futur que le monde de la montagne ne veut pas entendre. Il réagit de manière extrêmement conventionnelle. Changer les ampoules et mettre des biocarburants dans les engins, ça ne peut pas faire changer les choses » explique ainsi Alain Boulogne, président de la CIPRA qui fait partie du collectif ayant lancé « l’appel pour nos montagnes » début décembre. Si la démarche d’atténuation, à travers la réduction de l’impact carbone des stations, est louable, sur le terrain de l’adaptation il reste beaucoup de travail à accomplir en montagne pour faire changer les comportements.

Car les menaces pèsent sur le tourisme, principale source de revenu économique en montagne. Dans les Alpes, le tourisme représente un chiffre d’affaires estimé à 50 milliards d’euros avec 10 à 12% des emplois selon l’OCDE (2007). Si aujourd’hui 91% des domaines skiables alpins ont un enneigement fiable, ils pourraient n’être que 75% en cas d’augmentation d’1°C et 60% en cas de réchauffement de 2°C. La ressource en eau, souvent mal gérée en montagne (besoins touristiques, irrigation etc.) pourrait d’après l’AEE (Agence Européenne de l’Environnement) se raréfier avec un impact très négatif sur les écosystèmes et l’accessibilité en eau potable. Avec un modèle économique essentiellement basé sur la neige, de nombreuses voix se font entendre sur le manque de durabilité des systèmes actuels et le risque encouru par les stations.

Un modèle économique dépassé difficile à renouveler

Pourtant, ce modèle perdure et la concurrence féroce que se livrent les stations commence à entraîner des situations dramatiques, notamment en moyenne montagne où le manque de neige se fait déjà sentir. A Saint-Pierre de Chartreuse, malgré plus de 925 000€ d’investissements, le manque de neige a entraîné une chute de 80% du chiffre d’affaires de la station l’année dernière et 40 saisonniers ne devraient pas être reconduits cette année. « Les grosses stations de haute altitude, elles, sont cyniques. Elles se disent que si les petites stations ferment, elles gagneront de la clientèle », se désole Alain Boulogne. Mais cela ne sera certainement pas suffisant. « Dans les grosses stations de ski, le remplissage estival n’est que de 15 à 20%. Il faut renforcer cette attractivité, on n’est plus dans une logique où l’on peut se contenter d’ouvrir 3 mois dans l’année », insiste Guy Vaxelaire. Et pour l’instant, seules quelques actions concrètes sont envisagées parfois aidées par des politiques régionales : développement de sports de plein air comme la randonnée, le VTT ou le canyoning, valorisation du secteur agricole mais aussi diversification des loisirs l’hiver à travers les activités « bien-être » ou culturelles, puisque les stations ont maintenant compris qu’en période hivernale, 1 vacancier sur 4 ne skie pas. Mais pour les associations, ces initiatives restent à la marge, sans réforme en profondeur du système. « Plus on attend, moins on aura de marge de manœuvre pour faire face à l'avenir » prévient Alain Boulogne. Un discours qui n’est pas encore entendu pleinement dans toutes les stations.

Pauline Rey-Brahmi

Ma remarque plus haut de 2009 reste valable...il y a quelques jours il est tombé 150 cm de neige en moins de 48h, c'est un record pour beaucoup de stations alpines !

Réchauffement global ne veut pas dire réchauffement généralisé ! La thermodynamique du climat est bien trop...subtile...on vu ceci l'hiver dernier avec le vent polaire qui balayait l'Europe ! Cf: https://www.econologie.com/forums/gulf-strea ... 10281.html

Autre exemple: durant les années 90 il n'y a quasiment pas eu de neige dans les Vosges alors que durant les 2000 ca a neigé pas mal ! Or la planète était "globalement" plus chaude dans les années 2000 que 90...

Par contre il faut se faire du soucis avec les neiges "éternelles" car les été, eux, sont bels et bien plus chauds ! La mer de glace est surement le témoin le plus...touristique!

De toute façon le ski d'été c'est vraiment merdique (glacé le matin, soupe l'après midi), j'ai testé une fois...pas deux!

[moinsdewatt]

La neige fond à vue d'œil en moyenne montagne

26 Juillet 2012 Le Figaro

La station de Météo France du col de Porte (1325 m) montre une diminution constante de la durée et la hauteur des chutes de neige enregistrées depuis 1960.

C'est la référence pour la moyenne montagne et le constat n'est pas brillant. La station de Météo France installée au col de Porte (1325 m) dans le massif de la Chartreuse montre en effet une diminution constante tant dans la durée que dans la hauteur des chutes de neige enregistrées depuis 1960. La durée moyenne d'enneigement a diminué d'un mois et la durée d'enneigement supérieure à un mètre a diminué de plus de deux mois et demi!

Si ce constat n'est pas répliquable à l'identique dans l'ensemble des stations de ski de basse altitude, il traduit néanmoins une tendance généralisée: le ski à basse altitude va devenir de plus en plus difficile. En cause, le réchauffement climatique, plus marqué d'ailleurs en montagne que sur le reste du territoire. Au col de Porte, la hausse enregistrée est de 2 °C depuis 1960, contre un peu moins de 1 °C sur tout le territoire. Les stations se trouvant au-dessous de 1500 mètres «risquent de passer au-dessous du seuil critique pour pouvoir ouvrir», annonçait l'Onerc (Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique) dans un rapport consacré à cette question il y a quelques années.

Un enjeu majeur

Ce même document soulignait que l'épaisseur du manteau neigeux devait passer de 1 m à 60 cm dans les Alpes du Nord et de 40 à 20 cm dans les Alpes du Sud et les Pyrénées. «Jusque dans les années 1990, il n'y avait aucune valeur inférieure à 50 cm», souligne Gérald Giraud, chercheur au centre d'étude de la neige à Grenoble. Depuis, c'est monnaie courante, ne serait-ce que les trois dernières années (2010-2012). Pour le moment, les stations de haute altitude au-dessus de 1800 m ne sont pas concernées. Mais les projections ne sont pas réjouissantes. D'ici à 2050, les scénarios climatiques - certes les plus pessimistes mais qui correspondent à un prolongement de la tendance actuelle - font état d'une diminution de l'enneigement de 60 %. Elle serait d'environ 30 % à 40 % à partir de 1 800 m et de 20 % à 2 400 m. Un enjeu majeur pour les responsables de ces stations et pour l'ensemble des collectivités territoriales de la montagne qui ont fait du tourisme d'hiver un atout majeur des Alpes.

http://www.lefigaro.fr/environnement/20 ... ntagne.php

[moinsdewatt]

Qu' est ce que ça va être en 2100 !

Regardez bien l'image de couverture : c'est une reconstitution de l'immense glacier de l'Isère qui venait mourir il y a un peu plus de 20 000 ans dans un lac profond de plusieurs centaines de mètres, là où se trouve aujourd'hui la ville de Grenoble.
A la même époque, le site de Genève était sous les glaces et le lobe du glacier du Rhône écrasait les banlieues de Lyon... Dix fois au moins pendant l'ère quaternaire, les Alpes ont été recouvertes par des champs de glace qui allaient de Sisteron à Munich ! Pour créer ces images et rendre visibles les glaciations passées, Sylvain Coutterand étudie les traces que les glaciers géants ont laissées dans le paysage : blocs de rocher charriés jusqu'à plusieurs centaines de kilomètres de leur lieu d'origine, roches rabotées, moraines recouvertes depuis longtemps par la végétation...

L'auteur retrace la naissance de cette science, la géomorphologie, dont les découvertes ont permis de reconstituer les états passés des glaciers alpins. Plus de 50 cartes sont présentées dans cet atlas pour prendre la mesure de l'ampleur des grandes glaciations et de la rapidité du recul actuel des glaciers. Ces images de la préhistoire des glaciers alpins sont un appel puissant à la réflexion à l'heure où leur disparition est une triste probabilité.
Si l'envie vous gagne d'aller voir sur le terrain, L'atlas des glaciers disparus vous propose 10 randonnées de découverte des plus beaux glaciers des Alpes. Il y a urgence : "Le réchauffement climatique, s'il n'est pas maîtrisé, risque de modifier à relativement proche échéance ces paysages auxquels nous sommes très attachés", écrit en préface le climatologue Jean Jouzel, membre de l'Académie des Sciences.

https://www.decitre.fr/livres/atlas-des ... tml#resume

[moinsdewatt]

Un glacier italien emballé dans une immense toile blanche pour limiter sa fonte

23 juin 2020

Environ 100 000 mètres carrés de toile blanche sont installés sur le glacier de Presena, en Italie, afin d’essayer de limiter les dégâts liés au réchauffement climatique.

Le glacier de Presena, à cheval entre le Trentin Haut-Adige et la Lombardie, a perdu plus du tiers de son volume depuis 1993. La faute au réchauffement climatique, et à des étés toujours plus ensoleillés qui chaque année font reculer la glace un peu plus.
.......

https://news.google.com/articles/CAIiEF ... id=FR%3Afr

[Christophe]

C'est le cas sur la mer de glace (la partie touristique du moins) depuis quelques années...

Ou comment confirmer le dicton "Le sparadrap sur une jambe cassée" (ou de bois ? Je sais plus? Zut cela fonctionne avec les 2 !)

[GuyGadebois]

C'est le cas sur la mer de glace (la partie touristique du moins) depuis quelques années...

Ou comment confirmer le dicton "Le sparadrap sur une jambe cassée" (ou de bois ? Je sais plus? Zut cela fonctionne avec les 2 !)

Ah pour dépenser du fric pour ralentir un phénomène qui n'existe pas, les écologistes sont forts ! <<< Toute ressemblance etc, etc... fortuite.

[ABC2019]

Un glacier italien emballé dans une immense toile blanche pour limiter sa fonte

https://news.google.com/articles/CAIiEF ... id=FR%3Afr

On a déjà oublié l'époque où l'avancée des glaciers détruisaient les villages et terrorisaient les populations ...


https://www.glaciers-climat.com/clg/pet ... glaciaire/

[Ahmed]

Pourquoi devrait-on s'inquiéter d'un danger qui n'existe plus, alors que la disparition des glaciers menace désormais les ressources en eau?