Réflexion sur les végétaux comestibles
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Réflexion sur les végétaux comestibles
En taillant ma haie, ce week end, je me suis fait la réflexion suivante:
" C'est râlant: les espèces non-comestibles ( gazon, haie, liseron ) poussent tant et plus ( causant d'ailleurs des problèmes d'élimination ) et on a un mal fou à faire pousser les comestibles "
Est-ce vrai ?
" C'est râlant: les espèces non-comestibles ( gazon, haie, liseron ) poussent tant et plus ( causant d'ailleurs des problèmes d'élimination ) et on a un mal fou à faire pousser les comestibles "
Est-ce vrai ?
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éléphant: suprême éconologue honoraire..... pcq je suis trop frileux, pas assez riche et trop paresseux pour économiser vraiment le CO2 ! http://www.caroloo.be
Re: Réflexion sur les végétaux comestibles
elephant a écrit :En taillant ma haie, ce week end, je me suis fait la réflexion suivante:
" C'est râlant: les espèces non-comestibles ( gazon, haie, liseron ) poussent tant et plus ( causant d'ailleurs des problèmes d'élimination ) et on a un mal fou à faire pousser les comestibles "
Est-ce vrai ?
Les haies ne posent pasde problèmes!
Haies champêtres plutôt que haies de thuyas, sapine
ttes... Pourquoi ?
*** http://www.parc-oise-paysdefrance.fr/fi ... mpetre.pdf ***
mot clé:
haie comestible, feuillage persistant, espèce indigène
Dernière édition par Hic le 04/08/13, 09:18, édité 6 fois.
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«Que ta nourriture soit ton médicament et que ton médicament soit ta nourriture» Hippocrate
« Tout ce qui a un prix n'a pas de valeur » Nietzche
La torture pour le nuls
Interdisez d'exprimer l'idée que les champs soient des accélérations (magnétique et gravitationnel)
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elephant bonjour
les espèces comestibles sont des"immigrants" sur un lieu qui n'est pas leur lieu de pousse naturel, ce qui n'est pas le cas des espèces "sauvages" qui réinvestissent leur lieu naturel quand l'humain a mis à nu un sol.
ensuite, la variété des haies sert aux oiseaux et autres formes de vie pour se nicher, se protéger, et produire des aliments qui ne sont pas obligatoirement consommables par les humains. Donc planter des haies ou arbres fruitiers à consommation humaine, ne représente qu'une sélection écologiquement déséquilibrée et permettra le foisonnement des "parasites" qui dévoreront les productions humaines et qu'il faudra alors traiter. (mais entre ça et rien, la première solution reste la meilleure!)
En taillant ma haie, ce week end, je me suis fait la réflexion suivante:
" C'est râlant: les espèces non-comestibles ( gazon, haie, liseron ) poussent tant et plus ( causant d'ailleurs des problèmes d'élimination ) et on a un mal fou à faire pousser les comestibles "
Est-ce vrai ?
les espèces comestibles sont des"immigrants" sur un lieu qui n'est pas leur lieu de pousse naturel, ce qui n'est pas le cas des espèces "sauvages" qui réinvestissent leur lieu naturel quand l'humain a mis à nu un sol.
ensuite, la variété des haies sert aux oiseaux et autres formes de vie pour se nicher, se protéger, et produire des aliments qui ne sont pas obligatoirement consommables par les humains. Donc planter des haies ou arbres fruitiers à consommation humaine, ne représente qu'une sélection écologiquement déséquilibrée et permettra le foisonnement des "parasites" qui dévoreront les productions humaines et qu'il faudra alors traiter. (mais entre ça et rien, la première solution reste la meilleure!)
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- elephant
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Je ne pense pas "fruits", je pense feuillage et herbage.
Parce que les fruits représentent une part très faible du volume total, généralement.
Parce que les fruits représentent une part très faible du volume total, généralement.
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éléphant: suprême éconologue honoraire..... pcq je suis trop frileux, pas assez riche et trop paresseux pour économiser vraiment le CO2 ! http://www.caroloo.be
elephant a écrit :Je ne pense pas "fruits", je pense feuillage et herbage.
Parce que les fruits représentent une part très faible du volume total, généralement.
Pour ton cas, j'ai une astuce!
Tondeuse à gazon bio
Bonus: +2oeufs/jour bio +engrais bio sans compostage +insectiside bio +anti-limaces bio!
Deux poules dans une cage ,
déplacer la cage regulierement
avec pare soleil et boisson et zone de repos SVP
Dernière édition par Hic le 04/08/13, 09:45, édité 7 fois.
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«Que ta nourriture soit ton médicament et que ton médicament soit ta nourriture» Hippocrate
« Tout ce qui a un prix n'a pas de valeur » Nietzche
La torture pour le nuls
Interdisez d'exprimer l'idée que les champs soient des accélérations (magnétique et gravitationnel)
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« Tout ce qui a un prix n'a pas de valeur » Nietzche
La torture pour le nuls
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Deux remarques :
a) Les espèces "comestibles" sont le fruit de sélection depuis des millénaires : l'homme a exercé une "pression de sélection" reprenant comme semence les graines de la "plante la plus productive de sa parcelle"... Ainsi, est née la variété locale cultivée, lointin descendant d'une espèce sauvage.
L'espèce sauvage était et est toujours capable de se débrouiller tout seul - sinon, elle n'aurait jamais existé. Elle a survécu à une "pression de sélection" exercée par la nature : le sol, le climat, les prédateurs...
La variété qui en est issue a perdu certaines de ces aptitudes, au bénéfice d'une productivité plus grande (qui intéressait l'homme, qui en contrepartie, avait "éliminé" certains facteurs de pression de sélection : il desherbait, fertilisait peut-être - cendres, défriche...).
Ce que tu observes est donc "normal" ! La sélection n'est pas apparue avec les hybrides puis les OGM. Depuis qu'il est agriculteurs, à un rythme très lent (des siècles), l'homme a sélectionné ! Cela s'appelle la "sélection massale".
2) Sauf quelques espèces emmerdantes, tu peux "inclure" ces "suavages" dans ton système : les haies peuvent en effet produire des fruits (noisettes, églantines) ; elles maintiennent de la biodiversité (tout ne peut pas être qu'utile à l'homme !) ; enfin, si c'est des feuillus, elles peuvent être la source de BRF (bois raméal fragmenté) qui protège et fertilise ton sol !
D'autres espèces sont plus difficiles à valoriser : liseron ? chardons ? laiterons ?
Mais certaines si : les chénopodes peuvent être valorisés comme une forme d'épinards sauvages, très résistants à la sécheresse ; cueillis jeunes, ils peuvent être une base de sauces vertes acidulées façon oseille ! Nous ne sommes pas tous des Marc Veyrat, mais on peut s'en inspirer !!!
a) Les espèces "comestibles" sont le fruit de sélection depuis des millénaires : l'homme a exercé une "pression de sélection" reprenant comme semence les graines de la "plante la plus productive de sa parcelle"... Ainsi, est née la variété locale cultivée, lointin descendant d'une espèce sauvage.
L'espèce sauvage était et est toujours capable de se débrouiller tout seul - sinon, elle n'aurait jamais existé. Elle a survécu à une "pression de sélection" exercée par la nature : le sol, le climat, les prédateurs...
La variété qui en est issue a perdu certaines de ces aptitudes, au bénéfice d'une productivité plus grande (qui intéressait l'homme, qui en contrepartie, avait "éliminé" certains facteurs de pression de sélection : il desherbait, fertilisait peut-être - cendres, défriche...).
Ce que tu observes est donc "normal" ! La sélection n'est pas apparue avec les hybrides puis les OGM. Depuis qu'il est agriculteurs, à un rythme très lent (des siècles), l'homme a sélectionné ! Cela s'appelle la "sélection massale".
2) Sauf quelques espèces emmerdantes, tu peux "inclure" ces "suavages" dans ton système : les haies peuvent en effet produire des fruits (noisettes, églantines) ; elles maintiennent de la biodiversité (tout ne peut pas être qu'utile à l'homme !) ; enfin, si c'est des feuillus, elles peuvent être la source de BRF (bois raméal fragmenté) qui protège et fertilise ton sol !
D'autres espèces sont plus difficiles à valoriser : liseron ? chardons ? laiterons ?
Mais certaines si : les chénopodes peuvent être valorisés comme une forme d'épinards sauvages, très résistants à la sécheresse ; cueillis jeunes, ils peuvent être une base de sauces vertes acidulées façon oseille ! Nous ne sommes pas tous des Marc Veyrat, mais on peut s'en inspirer !!!
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Re: Réflexion sur les végétaux comestibles
elephant a écrit :En taillant ma haie, ce week end, je me suis fait la réflexion suivante:
" C'est râlant: les espèces non-comestibles ( gazon, haie, liseron ) poussent tant et plus ( causant d'ailleurs des problèmes d'élimination ) et on a un mal fou à faire pousser les comestibles "
Est-ce vrai ?
Essaye les courgettes.
Ca marche à tous les coups.
Attention aux limaces quand le plant de courgette est tout petit.
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- elephant
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Ah ! Je vais essayer les courgettes: nous adorons et celles du marché sont toujours trop grosses
Mais toujours pas de haie ou de pelouse vraiment comestible: quelques fruits, c'est bien, mais ce n'est rien en regard des quantités de tonte ou de coupe. C'est pas demain que je vais résoudre le problème de la faim dans le monde...
Mais toujours pas de haie ou de pelouse vraiment comestible: quelques fruits, c'est bien, mais ce n'est rien en regard des quantités de tonte ou de coupe. C'est pas demain que je vais résoudre le problème de la faim dans le monde...
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éléphant: suprême éconologue honoraire..... pcq je suis trop frileux, pas assez riche et trop paresseux pour économiser vraiment le CO2 ! http://www.caroloo.be
Pour la haie, des mélanges de feuillus te donnent des noisettes et surtout, des baies pour les oiseaux...
Un ou deux sureaux seront noirs de pucerons au printemps, du coup, tu verras rapliquer les coccinelles... Tu mets à 20 mètres du jardin, du coup tu "élèves" des pucerons qui vont nourrir les coccinelles qui nettoieront les pucerons de ton jardin...
Ne pas penser qu'à l'homme.
Ma pelouse, je fais des chemins, une zone "table de jardin ", une zone "étendage à linge" (que je tonds). Ailleurs, je laisse partir en fleurs sauvages. Je ne tonds pas. Du coup, ça vrombrit tout l'été : abeilles / bourdons et pleins d'autres butineurs que je croise mais que je ne connais pas (certains mafgifiques :ailes bleus avec taches rouges ; j'ai croisé un "méga-bourdon" tout noir brillant ! C'est érjouissant. C'est maginifique...
Cela s'appelle d'un gros mot : la biodiversité.
Avec une fauche tardive (sinon cela tourne à la brousaille), tu laisses murir les graines avant de "tondre" au rotofil (la secousse fait tomber les graines). D'année en année, ta "pelouse" s'enrichit en fleurs : bleuets, gnothies, centaurées, millepertuis... Et accueillera de plus en plus d'insectes.
Je suis toujours surpris de constater à quel point beaucoup reprochent l'usage d'herbicides aux agriculteurs (qui vivent de leur prodcution) et la monotonie des champs de maïs et s'évertuent, chez eux, alors qu'ils sont libres (ils n'en vivent pas !) à avoir une pelouse monospécifique aussi stérile qu'un gazon de golf !
Si un propriétaire de maison sur deux procédait ainsi, certains papillons qui manquet de disparaitre ne seraient plus menacés... Bien sûr, il reste les espèces ultra-spécifiques, pour qui il faut cultiver la seule plante dont ils vivent...
Il faut éventuellement supporter l'oeil réprobateur du voisin, qui d'abord te prends pour un feigant. Quelques bières plus loin, il consetira à toruvre cela intéressant avec un peu de chance. Pas assez pour faire pareil, jusque là ! Mais je ne déséspère pas. Et je vois que son regadr à changer...
Un ou deux sureaux seront noirs de pucerons au printemps, du coup, tu verras rapliquer les coccinelles... Tu mets à 20 mètres du jardin, du coup tu "élèves" des pucerons qui vont nourrir les coccinelles qui nettoieront les pucerons de ton jardin...
Ne pas penser qu'à l'homme.
Ma pelouse, je fais des chemins, une zone "table de jardin ", une zone "étendage à linge" (que je tonds). Ailleurs, je laisse partir en fleurs sauvages. Je ne tonds pas. Du coup, ça vrombrit tout l'été : abeilles / bourdons et pleins d'autres butineurs que je croise mais que je ne connais pas (certains mafgifiques :ailes bleus avec taches rouges ; j'ai croisé un "méga-bourdon" tout noir brillant ! C'est érjouissant. C'est maginifique...
Cela s'appelle d'un gros mot : la biodiversité.
Avec une fauche tardive (sinon cela tourne à la brousaille), tu laisses murir les graines avant de "tondre" au rotofil (la secousse fait tomber les graines). D'année en année, ta "pelouse" s'enrichit en fleurs : bleuets, gnothies, centaurées, millepertuis... Et accueillera de plus en plus d'insectes.
Je suis toujours surpris de constater à quel point beaucoup reprochent l'usage d'herbicides aux agriculteurs (qui vivent de leur prodcution) et la monotonie des champs de maïs et s'évertuent, chez eux, alors qu'ils sont libres (ils n'en vivent pas !) à avoir une pelouse monospécifique aussi stérile qu'un gazon de golf !
Si un propriétaire de maison sur deux procédait ainsi, certains papillons qui manquet de disparaitre ne seraient plus menacés... Bien sûr, il reste les espèces ultra-spécifiques, pour qui il faut cultiver la seule plante dont ils vivent...
Il faut éventuellement supporter l'oeil réprobateur du voisin, qui d'abord te prends pour un feigant. Quelques bières plus loin, il consetira à toruvre cela intéressant avec un peu de chance. Pas assez pour faire pareil, jusque là ! Mais je ne déséspère pas. Et je vois que son regadr à changer...
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Superbe intervention, Did ! Merci !
Je viens justement de passer une semaine à me promener dans les hautes alpes, et m^me les rives de la Haute Sambre: quelle joie !
Je vais essayer de convaincre bobonne: je viens juste de casser l'allée en béton du jardin ( vestige du 1er propriétaire ) pour créer une pelouse d'une seule traite, mais des bords à fleurs sauvages, pourquoi pas ( ma "pelouse " va faire 25 m² ! )
Je viens justement de passer une semaine à me promener dans les hautes alpes, et m^me les rives de la Haute Sambre: quelle joie !
Je vais essayer de convaincre bobonne: je viens juste de casser l'allée en béton du jardin ( vestige du 1er propriétaire ) pour créer une pelouse d'une seule traite, mais des bords à fleurs sauvages, pourquoi pas ( ma "pelouse " va faire 25 m² ! )
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