Le réchauffement : une arme de destruction massive
Publié : 28/11/05, 23:04
Le réchauffement, "arme de destruction massive" selon un scientifique britannique
2005-11-28 LONDRES (AFP)
Le président de l'Académie britannique des Sciences (Royal Society), Lord May, estime que les conséquences du réchauffement planétaire peuvent être comparées à celles d'"armes de destruction massive".
Dans un discours publié lundi, Lord May souligne que "les impacts du réchauffement planétaire sont nombreux et graves", citant la hausse du niveau de la mer, la modification du régime des eaux et "la fréquence accrue des événements extrêmes, inondations, sécheresses et ouragans".
"Ces derniers ont des conséquences de plus en plus graves au point de pouvoir être comparées à celles des armes de destruction massive", ajoute-t-il.
Les dégâts occasionnés par Katrina représentent "1,7% du produit intérieur brut" de 2005 des Etats-Unis ( note d'econologie : et donc 1,7 point en plus sur la croissance : les financiers vont jubiler !)et "il est concevable que la partie américaine du du Golfe du Mexique devienne effectivement inhabitable d'ici à la fin du siècle", martèle-t-il.
"Des études récentes, menées avant Katrina, suggèrent que l'augmentation de la température à la surface des océans (...) n'affectera pas sensiblement la fréquence des ouragans mais aura des effets très importants sur leur intensité", observe-t-il encore.
Selon un communiqué de la Royal Society, le discours de Lord May a été publié deux jours avant d'être prononcé, pour coïncider avec l'ouverture, lundi à Montréal, d'une conférence de l'ONU sur le changement climatique où le renforcement de la lutte contre l'effet de serre est au centre des débats.
"La réunion de Montréal pourrait être constructive, juge-t-il, si elle débouchait au moins sur le lancement d'une étude" sur les réductions de gaz à effet de serre nécessaires pour stabiliser les concentrations de ces substances dans l'atmosphère à un niveau "inférieur ou supérieur" à 550 parties par million.
Une telle étude pourrait "sensibiliser les responsables politiques", "aujourd'hui davantage préoccupés" par l'impopularité de mesures contre le changement climatique "que par les conséquences pour la planète d'une action trop tardive".
2005-11-28 LONDRES (AFP)
Le président de l'Académie britannique des Sciences (Royal Society), Lord May, estime que les conséquences du réchauffement planétaire peuvent être comparées à celles d'"armes de destruction massive".
Dans un discours publié lundi, Lord May souligne que "les impacts du réchauffement planétaire sont nombreux et graves", citant la hausse du niveau de la mer, la modification du régime des eaux et "la fréquence accrue des événements extrêmes, inondations, sécheresses et ouragans".
"Ces derniers ont des conséquences de plus en plus graves au point de pouvoir être comparées à celles des armes de destruction massive", ajoute-t-il.
Les dégâts occasionnés par Katrina représentent "1,7% du produit intérieur brut" de 2005 des Etats-Unis ( note d'econologie : et donc 1,7 point en plus sur la croissance : les financiers vont jubiler !)et "il est concevable que la partie américaine du du Golfe du Mexique devienne effectivement inhabitable d'ici à la fin du siècle", martèle-t-il.
"Des études récentes, menées avant Katrina, suggèrent que l'augmentation de la température à la surface des océans (...) n'affectera pas sensiblement la fréquence des ouragans mais aura des effets très importants sur leur intensité", observe-t-il encore.
Selon un communiqué de la Royal Society, le discours de Lord May a été publié deux jours avant d'être prononcé, pour coïncider avec l'ouverture, lundi à Montréal, d'une conférence de l'ONU sur le changement climatique où le renforcement de la lutte contre l'effet de serre est au centre des débats.
"La réunion de Montréal pourrait être constructive, juge-t-il, si elle débouchait au moins sur le lancement d'une étude" sur les réductions de gaz à effet de serre nécessaires pour stabiliser les concentrations de ces substances dans l'atmosphère à un niveau "inférieur ou supérieur" à 550 parties par million.
Une telle étude pourrait "sensibiliser les responsables politiques", "aujourd'hui davantage préoccupés" par l'impopularité de mesures contre le changement climatique "que par les conséquences pour la planète d'une action trop tardive".