Assises bio en Provence
Publié : 20/03/06, 11:03
(doc transmis par le biais de mon AMAP)
Assises de la bio en Provence :
la Région veut doper la filière
Après avoir dit non aux OGM en plein champ en juin 2004, après avoir mis en place l’action cantine bio en 2005 dans les lycées, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a organisé le 9 mars dernier les 1ères assises de la bio en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Fruit d’un travail de plusieurs mois, ces assises ont regroupées l’ensemble des acteurs de la bio : producteurs, distributeurs, chercheurs, consommateurs… et ce fut un moment important pour ne pas dire historique que la Région a vécu ce jour là. Environ 120 personnes avaient répondues présent. Il faut savoir qu’en Paca, 38 000 hectares sont dévolues à l’agriculture biologiques (soit 5,5% des surfaces cultivées) pour 824 exploitations ou fermes.
L’agriculture biologique est une évidence pour :
- la protection de l’environnement, les impacts positifs sur la qualité de l’eau, les sols, la biodiversité et le paysage font partie de ses effets induits liés entre autres à l’absence de résidus d’origine chimique, aux économies d’énergie, à la protection des sols, à la diversification des productions, à l’assurance de la biodiversité...
- la réduction de notre empreinte écologique, réduction obligatoire pour l’avenir de notre planète, l’application du protocole de Kyoto à travers le plan climat demande la réduction par 4 (facteur 4) des gaz à effet de serre à horizon 2050.
- pour la santé de tous, celle des paysans (le taux de cancer dans cette profession atteint des sommets), celle des consommateurs, mais aussi pour retrouver des produits sains et le goût, toute chose réclamé par les consommateurs.
- pour l’emploi. Il convient de rappeler que cette agriculture permet de soutenir l’emploi : on considère qu’à surface équivalente une exploitation bio emploi 20% à 30% de main d’œuvre de plus qu’une exploitation traditionnelle
- pour l’aménagement du territoire. L’agriculture ce n’est pas seulement de l’air pur pour les gens des villes ou des paysages pour les touristes, c’est aussi une activité économique au sens plein du terme, qui doit être viable et socialement juste.
- pour préparer la société à entrer dans l’ère du pétrole cher, il nous faut viser l’autosuffisance alimentaire, au sens physique de « produire ce que l’on consomme ». Quand le pétrole sera plus cher, l’alimentation coûtera plus cher et sera plus saisonnière et plus locale, moins carnée et obligatoirement plus bio parce que les pesticides, les engrais seront beaucoup plus chers.
Le développement des circuits courts de commercialisation sera un atout, développons les partout, AMAP, magasins de producteurs, et GMS si elles jouent le jeu.
Un autre avantage de la bio en circuit court, c’est de permettre de s’affranchir de la dépendance alimentaire des territoires, orchestrée par les politiques agricoles de l’OMC ou de l’Union Européenne qui malheureusement les reprend et qui mettent en concurrence et non en coopération les territoires.
Le but de ces assises est d’arriver à créer à terme une interpro de la Bio en PACA comme il en existe une par exemple en Bretagne (IBB).
Pour cela trois ateliers ont été mis en place et se réuniront rapidement pour créer dans un premier temps un espace ouvert de discussion sur tous les problèmes de la bio avec l’ensemble des acteurs de la bio pour aller ensuite vers une interpro. Elle permettra de développer l’agriculture biologique en Provence Alpes Côte d’Azur, avec le soutien de la Région, de la faire passer de la stagnation à un véritable secteur économique, à travers une dynamisation de la recherche-expérimentation, une structuration des réseaux de commercialisation et la promotion de la bio.
Jacques Olivier
Conseiller régional Vert
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Président de la commission agriculture-forêt-mer
Assises de la bio en Provence :
la Région veut doper la filière
Après avoir dit non aux OGM en plein champ en juin 2004, après avoir mis en place l’action cantine bio en 2005 dans les lycées, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a organisé le 9 mars dernier les 1ères assises de la bio en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Fruit d’un travail de plusieurs mois, ces assises ont regroupées l’ensemble des acteurs de la bio : producteurs, distributeurs, chercheurs, consommateurs… et ce fut un moment important pour ne pas dire historique que la Région a vécu ce jour là. Environ 120 personnes avaient répondues présent. Il faut savoir qu’en Paca, 38 000 hectares sont dévolues à l’agriculture biologiques (soit 5,5% des surfaces cultivées) pour 824 exploitations ou fermes.
L’agriculture biologique est une évidence pour :
- la protection de l’environnement, les impacts positifs sur la qualité de l’eau, les sols, la biodiversité et le paysage font partie de ses effets induits liés entre autres à l’absence de résidus d’origine chimique, aux économies d’énergie, à la protection des sols, à la diversification des productions, à l’assurance de la biodiversité...
- la réduction de notre empreinte écologique, réduction obligatoire pour l’avenir de notre planète, l’application du protocole de Kyoto à travers le plan climat demande la réduction par 4 (facteur 4) des gaz à effet de serre à horizon 2050.
- pour la santé de tous, celle des paysans (le taux de cancer dans cette profession atteint des sommets), celle des consommateurs, mais aussi pour retrouver des produits sains et le goût, toute chose réclamé par les consommateurs.
- pour l’emploi. Il convient de rappeler que cette agriculture permet de soutenir l’emploi : on considère qu’à surface équivalente une exploitation bio emploi 20% à 30% de main d’œuvre de plus qu’une exploitation traditionnelle
- pour l’aménagement du territoire. L’agriculture ce n’est pas seulement de l’air pur pour les gens des villes ou des paysages pour les touristes, c’est aussi une activité économique au sens plein du terme, qui doit être viable et socialement juste.
- pour préparer la société à entrer dans l’ère du pétrole cher, il nous faut viser l’autosuffisance alimentaire, au sens physique de « produire ce que l’on consomme ». Quand le pétrole sera plus cher, l’alimentation coûtera plus cher et sera plus saisonnière et plus locale, moins carnée et obligatoirement plus bio parce que les pesticides, les engrais seront beaucoup plus chers.
Le développement des circuits courts de commercialisation sera un atout, développons les partout, AMAP, magasins de producteurs, et GMS si elles jouent le jeu.
Un autre avantage de la bio en circuit court, c’est de permettre de s’affranchir de la dépendance alimentaire des territoires, orchestrée par les politiques agricoles de l’OMC ou de l’Union Européenne qui malheureusement les reprend et qui mettent en concurrence et non en coopération les territoires.
Le but de ces assises est d’arriver à créer à terme une interpro de la Bio en PACA comme il en existe une par exemple en Bretagne (IBB).
Pour cela trois ateliers ont été mis en place et se réuniront rapidement pour créer dans un premier temps un espace ouvert de discussion sur tous les problèmes de la bio avec l’ensemble des acteurs de la bio pour aller ensuite vers une interpro. Elle permettra de développer l’agriculture biologique en Provence Alpes Côte d’Azur, avec le soutien de la Région, de la faire passer de la stagnation à un véritable secteur économique, à travers une dynamisation de la recherche-expérimentation, une structuration des réseaux de commercialisation et la promotion de la bio.
Jacques Olivier
Conseiller régional Vert
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Président de la commission agriculture-forêt-mer