Forums des énergies : société, écologie et technologies propres

HELSINKI (Reuters) - Les représentants des Etats-Unis et de l'Union européenne se retrouvent ce mardi à Helsinki pour tenter de s'entendre sur les moyens de réduire les gaz à effet de serre malgré leur différend sur le protocole de Kyoto.

Les discussions, qui doivent durer deux jours, porteront sur les changements climatiques, les énergies propres et le développement durable.

"Cette réunion souligne que l'Union européenne et les Etats-Unis partagent des objectifs communs", a déclaré la chef de la délégation américaine, Paula Dobriansky, sous-secrétaire américaine pour la Démocratie et les Affaires mondiales.

"Nous travaillons sur une série de question diverses, comme les énergies renouvelables et les biocarburants."

Les pays de l'UE continuent à critiquer le retrait des Etats-Unis de Kyoto qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le but de freiner le réchauffement de la planète. L'Union européenne a adopté le protocole alors que les Etats-Unis, qui émettent environ un quart des gaz à effet de serre de la planète, s'en sont retirés en 2001 à l'initiative de George Bush.

Le président des Etats-Unis reproche notamment au protocole d'exclure les pays en développement jusqu'en 2012. A la place, il s'est unilatéralement fixé pour des objectifs moins contraignants comme d'abaisser de 18% entre 2002 et 2012 la quantité de carbone émis pour chaque dollar produit.

Les discussions de mardi et mercredi, dont le principe a été arrêté en juin lors d'un sommet, sont organisées par le ministre finlandais de l'Environnement Jan-Erik Enestam, dont le pays assure la présidence de l'Union européenne jusqu'à la fin de l'année.

"Un défi mondial nécessite des solutions mondiales", affirme le gouvernement finlandais en gros titre au sujet du changement climatique sur son site web.

Le ministre finlandais du Commerce et de l'Industrie Mauri Pekkarinen participera à la réunion, de même que le sous-secrétaire américain à l'Energie David Garman. La Commission européenne sera également représentée, de même que l'Allemagne, qui doit prendre la présidence de l'UE en janvier.