Pénurie de pétrole : le rapport qui fait peur
Publié : 24/07/07, 09:30
D'après une étude américaine, la production pourrait être inférieure à l'offre d'ici cinq ans. Solution envisagée : autoriser le forage même dans les zones protégées et développer les biocarburants.
Consommation en hausse, production insuffisante, et prix qui explosent. Selon le rapport intitulé «Affronter les dures réalités sur l'énergie» publié la semaine dernière, c’est aux alentours de 2030 que se fera vraiment sentir la pénurie de pétrole. Rédigé à la demande du gouvernement américain, le rapport du Conseil national du pétrole, publié la semaine dernière, est très alarmiste.
La première conclusion est que l'industrie pétrolière ne pourra pas répondre à la demande croissante en énergie, qui augmentera de 50 à 60% dans les 25 prochaines années. C'est cette phénoménale demande, entrainée par la croissance exponentielle des pays asiatiques, qui fera augmenter les prix du pétrole.
Les auteurs de ce rapport sont des membres de l'industrie pétrolière elle-même, comme, Lee R. Raymond (ex PDG d'Exxon) ou encore David J. O'Reilly (PDG de Chevron). Ces derniers estiment qui si la demande actuelle en pétrole est de 84 millions de barils par jour, celle-ci pourrait grimper jusqu'à 120 millions en 2030. Le problème est que les pays producteurs, comme la Russie, l'Iran, l'Irak, le Venezuela ou le Nigéria seront incapables de répondre à une demande aussi forte. Il se pourrait même qu'ils diminuent leur production. Ainsi, un des scénarios envisagés est que dans 5 ans, la demande sera déjà supérieure à l'offre.
Miser sur les biocarburants
Les auteurs du rapport incitent vivement les gouvernements à développer la recherche et la production de carburants alternatifs, comme l'éthanol, le biodiésel, ou encore l'essence synthétique fabriquée grâce au charbon. Ils préconisent également d’accentuer l’exploration des sables bitumineux et des fonds marins.
« Toutes les sources d’énergie pouvant être exploitées de manière rentable devront l’être », afin de répondre à la demande croissante. Cela inclut l’exploitation du pétrole se trouvant dans les « zones protégées », comme les parcs nationaux.
http://www.lefigaro.fr/matieres/2007072 ... _peur.html
Consommation en hausse, production insuffisante, et prix qui explosent. Selon le rapport intitulé «Affronter les dures réalités sur l'énergie» publié la semaine dernière, c’est aux alentours de 2030 que se fera vraiment sentir la pénurie de pétrole. Rédigé à la demande du gouvernement américain, le rapport du Conseil national du pétrole, publié la semaine dernière, est très alarmiste.
La première conclusion est que l'industrie pétrolière ne pourra pas répondre à la demande croissante en énergie, qui augmentera de 50 à 60% dans les 25 prochaines années. C'est cette phénoménale demande, entrainée par la croissance exponentielle des pays asiatiques, qui fera augmenter les prix du pétrole.
Les auteurs de ce rapport sont des membres de l'industrie pétrolière elle-même, comme, Lee R. Raymond (ex PDG d'Exxon) ou encore David J. O'Reilly (PDG de Chevron). Ces derniers estiment qui si la demande actuelle en pétrole est de 84 millions de barils par jour, celle-ci pourrait grimper jusqu'à 120 millions en 2030. Le problème est que les pays producteurs, comme la Russie, l'Iran, l'Irak, le Venezuela ou le Nigéria seront incapables de répondre à une demande aussi forte. Il se pourrait même qu'ils diminuent leur production. Ainsi, un des scénarios envisagés est que dans 5 ans, la demande sera déjà supérieure à l'offre.
Miser sur les biocarburants
Les auteurs du rapport incitent vivement les gouvernements à développer la recherche et la production de carburants alternatifs, comme l'éthanol, le biodiésel, ou encore l'essence synthétique fabriquée grâce au charbon. Ils préconisent également d’accentuer l’exploration des sables bitumineux et des fonds marins.
« Toutes les sources d’énergie pouvant être exploitées de manière rentable devront l’être », afin de répondre à la demande croissante. Cela inclut l’exploitation du pétrole se trouvant dans les « zones protégées », comme les parcs nationaux.
http://www.lefigaro.fr/matieres/2007072 ... _peur.html