Passé au JT de FR2 à 13:19
Reportage sur le développement du "bio" par la grande distribution voulu par le gouvernement. Alors accrochez vous bien: comme y a pas assez de bio en France (normal: la PAC se fout clairement de leur gueule: plus vous mettez de saloperies, plus vous avez de subvention, c'est un peu une caricature mais pas tant que ca) alors faut importer les produits bio de destination + ou - lointaines (sans blague...). Je crois qu'on a vu des Maïs du Maroc...
Donc long trajet dans transport frigo + emballages + conservateurs...au final le "bio" est-il si bio que ca?
Le développement du bio par la grande distribution n'augure rien de bon de ce coté là : des terres peut être moins épuisées mais plus de transport et plus d'emballage...
Bref c'est du 100% BIO ECO PIPO! Du BIO OUI mais du BIO LOCAL, boycotons donc le BIO d'IMPORTATION...(amen)
Puis si vous voulez vraiment du frais et de l'écolo il y a les AMAP!
Borloo veut des consom'acteurs de bio en France
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Borloo veut des consom'acteurs de bio en France
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Sauf que...
Nous importons des produits Bio qui viennent de très loin comme du café, du cacao, du sucre et au dela des idées pré conçues, le transport maritime ne représente que 10% de nos emissions carbone totales, bcp moins que les emballages ou encore les voitures de nos commerciaux (qui ne roulent pourtant pas en rolls).
Nous avons été les premiers surpris par ce bilan.
Ceci dit pas évident de ne pas emballer le chocolat ou le café!
bref ce qui est très vrai pour les fruits frais, l'est beaucoup moins pour les produits transformés, leur écoconception semble nettement plus impactante que leur origine (s'ils viennent en bateau bien sur)
L'autre très gros impact tient à la santé des producteurs...
Et oui on vend tout ça en grande distribution, car c'est là que 80% des courses se font et que c'est le moyen le plus économe de distribuer des produits (et c'est pas toujours de gaité de coeur).
Pour le consommateur citadin, c'est souvent la methode la moins chère pour trouver des produits de qualité.(même si on est d'accord, il a encore du chemin à parcourir)
Amicalement,
Nous avons été les premiers surpris par ce bilan.
Ceci dit pas évident de ne pas emballer le chocolat ou le café!
bref ce qui est très vrai pour les fruits frais, l'est beaucoup moins pour les produits transformés, leur écoconception semble nettement plus impactante que leur origine (s'ils viennent en bateau bien sur)
L'autre très gros impact tient à la santé des producteurs...
Et oui on vend tout ça en grande distribution, car c'est là que 80% des courses se font et que c'est le moyen le plus économe de distribuer des produits (et c'est pas toujours de gaité de coeur).
Pour le consommateur citadin, c'est souvent la methode la moins chère pour trouver des produits de qualité.(même si on est d'accord, il a encore du chemin à parcourir)
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1) Je pense qu'il faut distinguer 2 produits d'importation:
a) les produits "exotique" importés qu'on ne peut pas cultiver chez nous
b) les produits importé mais qu'on peut cultiver chez nous
c) les produit bio de commerce équitable
Autant pour le a) et c) il n'y a pas vraiment d'alternative autant importer des pommes bio d'italie ou de roumanie où de je ne sais (Afrique du Sud par exemple) où alors qu'il y a des vergers dans quasiment toutes les région de France, il faut se poser ou est la logique du BIO?
Une étude suisse a montré que pas mal (mais pas tous) de fruits et legume BIO étaient contaminés par des conservateur et pesticides APRES leur ceuillette..ils avaient donc encore droit à l'appelation BIO puisqu'elle ne concerne que l'agriculture...
Enfin le BIO est surtout un arguement pour les revendeur de gonfler les prix. Le cultivateur lui, n'en voit pas toujours la couleur.
D'ailleurs une reconversion intensive vers bio se fait souvent avec des pertes économiques du faite, entre autre, des subvention alors que cela devrait être l'inverse: tu consommes moins d'engrais et de pétrole, tu fais un meilleur produit donc tu devrais gagner plus...
2) Ah j'avais oublié : Borloo a également parlé d'un "éco-étiquetage" plus ou moins obligatoire sur tous les produits et ca c'est une très bonne chose.
Pour info la chose est déjà "en cours" par CASINO mais je ne sais pas si il est dans les rayons: https://www.econologie.com/eco-consommat ... -3487.html
a) les produits "exotique" importés qu'on ne peut pas cultiver chez nous
b) les produits importé mais qu'on peut cultiver chez nous
c) les produit bio de commerce équitable
Autant pour le a) et c) il n'y a pas vraiment d'alternative autant importer des pommes bio d'italie ou de roumanie où de je ne sais (Afrique du Sud par exemple) où alors qu'il y a des vergers dans quasiment toutes les région de France, il faut se poser ou est la logique du BIO?
Une étude suisse a montré que pas mal (mais pas tous) de fruits et legume BIO étaient contaminés par des conservateur et pesticides APRES leur ceuillette..ils avaient donc encore droit à l'appelation BIO puisqu'elle ne concerne que l'agriculture...
Enfin le BIO est surtout un arguement pour les revendeur de gonfler les prix. Le cultivateur lui, n'en voit pas toujours la couleur.
D'ailleurs une reconversion intensive vers bio se fait souvent avec des pertes économiques du faite, entre autre, des subvention alors que cela devrait être l'inverse: tu consommes moins d'engrais et de pétrole, tu fais un meilleur produit donc tu devrais gagner plus...
2) Ah j'avais oublié : Borloo a également parlé d'un "éco-étiquetage" plus ou moins obligatoire sur tous les produits et ca c'est une très bonne chose.
Pour info la chose est déjà "en cours" par CASINO mais je ne sais pas si il est dans les rayons: https://www.econologie.com/eco-consommat ... -3487.html
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Attention : bio ne veut pas toujours dire écolo.
Le label AB (Agriculture biologique) garantit le respect d'un certain cahier des charges (disponible sur le net) et seulement de cela.
Il existe des producteur qui font du bio par pur intérêt économique et non par état d'esprit écolo. D'ailleurs, sémantiquement, l'agriculture est toujours biologique : essaie de faire de l'agriculture sans biologie.
Le label AB ne prend pas en compte toute la chaîne : si ton paquet de céréales contient un certain pourcentage de nourriture respectant le label AB, il sera bio même si l'emballage est la pire saloperie qui soit et que le camion a fait trois fois le tour de la terre.
Maintenant, si je vends mes légumes (ou mes veaux, etc.) produits sans suivre un cahiers des charges spécifique mais au final plus écolo que le AB, je n'ai pas droit à un label (parce qu'il n'existe pas forcément de label correspondant, ou que j' nai pas envie de payer pour me faire certifier ...) même si mes légumes sont meilleurs (qualités organoleptiques) et ont moins d'impact sur l'environnement.
Et comme vous le voyez, un label en agriculture, ce n'est pas une garantie de qualité sur le résultat, mais l'assurance que les choses ont été faites suivant certaines régles.
Pour être certain de l'impact minimal d'un achat sur l'environnement, il est nécessaire, a minima, que le cahier des charges prenne en compte toutes les étapes de la vie du produit (de la conception au recyclage) autrement c'est la fumisterie.
Les organismes de certification ont de beaux jours devant eux.
Le label AB (Agriculture biologique) garantit le respect d'un certain cahier des charges (disponible sur le net) et seulement de cela.
Il existe des producteur qui font du bio par pur intérêt économique et non par état d'esprit écolo. D'ailleurs, sémantiquement, l'agriculture est toujours biologique : essaie de faire de l'agriculture sans biologie.
Le label AB ne prend pas en compte toute la chaîne : si ton paquet de céréales contient un certain pourcentage de nourriture respectant le label AB, il sera bio même si l'emballage est la pire saloperie qui soit et que le camion a fait trois fois le tour de la terre.
Maintenant, si je vends mes légumes (ou mes veaux, etc.) produits sans suivre un cahiers des charges spécifique mais au final plus écolo que le AB, je n'ai pas droit à un label (parce qu'il n'existe pas forcément de label correspondant, ou que j' nai pas envie de payer pour me faire certifier ...) même si mes légumes sont meilleurs (qualités organoleptiques) et ont moins d'impact sur l'environnement.
Et comme vous le voyez, un label en agriculture, ce n'est pas une garantie de qualité sur le résultat, mais l'assurance que les choses ont été faites suivant certaines régles.
Pour être certain de l'impact minimal d'un achat sur l'environnement, il est nécessaire, a minima, que le cahier des charges prenne en compte toutes les étapes de la vie du produit (de la conception au recyclage) autrement c'est la fumisterie.
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