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Conséquence du pétrole cher, les mines de charbon au pays de Galles, fermées par l'ancienne Premier ministre britannique Margaret Thatcher dans les années 1980, commencent à rouvrir.
(Reportage: F. Thelma)

Voilà une image que la Grande-Bretagne pensait ne plus jamais revoir : des ouvriers qui descendent au fond des mines de charbon. Avec un baril de pétrole qui flirte avec les 150 dollars, le charbon est redevenu une énergie rentable et des projets d’exploitations minières refleurissent.

Cette mine du Pays de Galle est en processus de réouverture et les hommes qui y travaillent ont retrouvé le sourire. Pour l’heure, la mine compte une soixantaine d’ouvriers. D’ici peu, ce chiffre devrait doubler. Objectif à court terme : extraire 1 million de tonnes de charbon par an pour une exploitation prévue sur au moins 20 ans. Particularité du charbon Galois : sa très grande pureté.

Exploiter le charbon au Pays de Galle : une prouesse technique, mais aussi un sacré pied de nez à la politique. Au milieu des années 80, Margareth Thatcher, premier ministre britannique de l’époque, lance un vaste plan de fermeture des mines. La crise, d’une rare violence, va durer 9 mois. Au final, la première dame du pays ne cède pas. Les mines ferment. Margareth Thatcher affirme son image de « dame de fer ».

Aujourd’hui, le charbon en Grande-Bretagne renaît de ses cendres en brisant tout les clichés. Car contrairement aux idées reçues, le charbon est également devenu une énergie presque verte. Mais ne nous y trompons pas, l’âge d’or du charbon est bel et bien derrière lui. En Grande-Bretagne, cette manne énergétique sera complémentaire. Elle viendra en effet s’ajouter au développement du nucléaire, beaucoup plus productif et très largement prioritaire.

Car contrairement aux idées reçues, le charbon est également devenu une énergie presque verte.