Les bobards économiques, un livre anti hypo..crise?

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Les bobards économiques, un livre anti hypo..crise?




par Christophe » 22/06/09, 11:08

Trouvé sur Libé: http://www.liberation.fr/livres/0101575 ... e-baratins

La crise contribuerait à l'anti hypocris(i)e économique?

La crise, révélateur de baratins

L’exercice est un peu facile. Mais il est toujours aussi réjouissant. Facile, parce qu’après la crise financière mondiale déclenchée en septembre par la faillite du système des subprimes aux Etats-Unis, un certain nombre de «bobards économiques» ont éclaté au grand jour. Réjouissant, parce que les économistes, et plus encore les politiques qui relaient leurs théories, sont d’autant plus péremptoires dans leurs affirmations que leurs fondements scientifiques sont fragiles.

Travailler plus. Hervé Nathan, qui fut journaliste au service Politique de Libération, avant de rejoindre, en 2006, l’hebdomadaire Marianne, n’a pas résisté au plaisir d’en faire la démonstration. Il a recensé, en compagnie de son collègue Nicolas Prissette, du Journal du dimanche, douze affirmations assenées comme des évidences et entrepris de les démonter une par une.

La première est le fameux «travailler plus pour gagner plus», que la crise économique a rendu, en quelques mois, obsolète. Mesure phare de la loi Tepa d’août 2007, le dégrèvement de charges sociales pour les heures supplémentaires n’a eu aucune incidence ni sur le pouvoir d’achat des masses laborieuses ni sur le coût de la main-d’œuvre. Quand les carnets de commandes se tarissent, les heures supplémentaires se raréfient. Autre bobard économique de premier ordre : début 2005 Jean-Louis Borloo, alors ministre des Affaires sociales, claironne que les services à la personne vont créer 500 000 emplois. Mais il omet de préciser qu’il ne s’agit pas d’emplois à temps plein. Or dans ce secteur, le volume d’activité par salarié est nettement plus proche des 8 heures que des 35 heures hebdomadaires. Trois ans plus tard, non seulement le nombre d’emplois créés n’est pas de 500 000, mais de 235 000, mais surtout, ils ne représentent que 75 000 équivalents temps plein, soit à peu près ce que l’économie française voit disparaître chaque mois depuis le début de cette année.

Biocarburant. Le bobard économique donne parfois lieu à des mises en scène surréalistes. Comme cette démonstration des bienfaits du bioéthanol tentée le 9 octobre 2006 par Thierry Breton. Devant les caméras de télévision, le ministre de l’Economie et des Finances de l’époque joue les pompistes dans une station Total réquisitionnée pour l’occasion, porte d’Orléans à Paris. Il remplit d’un nouveau carburant baptisé E 85 le réservoir de sa Renault Mégane. Une semaine plus tard, leCanard enchaîné révèle que ladite pompe n’était branchée sur aucun réservoir. Quant au E 85, on n’en entend plus parler. Explication : les études commandées pour justifier le lancement de ce carburant miracle et écologique ont montré qu’il fallait consommer plus de pétrole pour produire le bioéthanol qu’il n’en économisait. Son intérêt économique, à part écouler une éventuelle surproduction, est donc pour l’instant très relatif. Et il est tout sauf écologique.

Caisse noire. Dans un genre différent, l’Enquête sur le patronat est aussi un livre de journaliste. Il est écrit par Guillaume Delacroix qui assure, depuis quatre ans, le suivi de l’actualité patronale au quotidienles Echos. Aux premières loges, il revient sur les différents épisodes du conflit qui a opposé le Medef à sa fédération de la métallurgie, l’UIMM, de septembre 2007 jusqu’à fin 2008. Un récit détaillé restituant le climat délétère qui a pesé durant plus d’un an sur les organisations patronales. Et qui rappelle que derrière les grands principes de la libre entreprise défendus par les uns et les autres, il y avait aussi une caisse noire de 600 millions d’euros.

Pour ceux qui s’intéressent au Medef, UIMM et autres CGPME, les éditions de la Découverte viennent de publier une Sociologie des organisations patronales qui offre un panorama très complet de ce milieu souvent mal connu. Ecrit par Michel Oberlé, professeur à l’Ecole normale supérieure, il peut éviter de tomber dans les clichés simplistes quand on parle du patronat.

Les Bobards économiques Hervé Nathan et Nicolas Prissette, Hachette littératures, 203 pages, 15,90 euros. Enquête sur le patronat Guillaume Delacroix éditions Plon, 358 pages, 21,90 euros. Sociologie des organisations patronales, Michel Offerlé, la Découverte, coll. «Repères», 124 pages, 9,50 euros.
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par bain2jasmin » 22/06/09, 13:22

ta question contient la réponse alors pourquoi ouvrir une porte ouverte déjà? à moins que tu veuilles souligner une suptilité que les spécialistes de la crise mondiale n'ont pas souligné mais sion toute l'analyse de cette hypocrisie est déjà faite dans les derniers livres publiés entre 2008 et 2009 dans les domaines: de la finance, de la sociologie, de la géopolitique etc... surtout chez odile jacob vous remarquerez qui devient un porte parole d'édition de livre controversé bien pensant simultanément eh eh eh çà me fait marrer les opportunistes de la crise mondiale actuelle...
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