Publié : 25/09/05, 19:41
Le Sud-Ouest est devenue une terre de prédilection pour la culture du maïs. Son climat généralement doux et humide s'y prête à merveille. Les subventions de la Politique Agricole Commune Européenne ont fait le reste: la mono-culture du maïs a envahi la région. Que les débouchés de la filière maïs - alimentation animale surtout - viennent à manquer, et l'on nous sort du chapeau un joker imparable: le maïs peut servir de matière première à la production de bio-éthanol, avec un rendement correct. De quoi aggraver ce "monopole" des cultures... Reste que les plants de maïs sont gourmants en eau. Après une nouvelle année marquée par la sécheresse, hivernale d'abord, puis estivale, l'irrigation a été de mise à grande échelle sur toute la région; les autorités locales se gardant bien de généraliser à l'agriculture les plans de restriction d'eau. Plus de 60% de l'eau consommée en période estivale sur la région a ainsi servi à l'irrigation (rideaux d'eau pour rafraîchir les plants, arrosage). A y regarder de près, cette irrigation massive, qui a fait scandale dans les milieux politiques, relayés par la Presse, était parfois totalement anarchique et mal gérée. Irrigation sous la pluie (car il a plu), jets d'eau mal orientés arrosant davantage les routes que les plants. Le gaspillage grossier de l'eau était évident pour tous ceux qui fréquentaient les routes parsemées de ces cultures.
Il existe pourtant des systèmes mesurant l'exssudation des plantes (par différence de température et d'humidité entre le sol et à hauteur des plants). Ces systèmes, assez courants aux USA et connus des professionnels de l'irrigation, peuvent servir au contrôle des rampes d'irrigation et déclancher l'arrosage lorsque les plants ont réellement "soifs".
Qu'attendent les cultivateurs de maïs pour les exploiter ?
Alors que le climat régional s'oriente vers des étés plus chaud et secs (tendance forte selon le modèle Arpège-Climat), vont-ils s'entêter sur le long terme dans cette mono-culture irraisonnée ou comprendront-ils enfin que l'agriculture ne peut reposer que sur des profits alimentés à coups de subventions européennes ? Quant au gouvernement, il préfère céder aux lobbys et continue à promouvoir cete orientation sans issue plutôt que de gérer les changements à venir.
Errare humanum est, perseverare...
Il existe pourtant des systèmes mesurant l'exssudation des plantes (par différence de température et d'humidité entre le sol et à hauteur des plants). Ces systèmes, assez courants aux USA et connus des professionnels de l'irrigation, peuvent servir au contrôle des rampes d'irrigation et déclancher l'arrosage lorsque les plants ont réellement "soifs".
Qu'attendent les cultivateurs de maïs pour les exploiter ?
Alors que le climat régional s'oriente vers des étés plus chaud et secs (tendance forte selon le modèle Arpège-Climat), vont-ils s'entêter sur le long terme dans cette mono-culture irraisonnée ou comprendront-ils enfin que l'agriculture ne peut reposer que sur des profits alimentés à coups de subventions européennes ? Quant au gouvernement, il préfère céder aux lobbys et continue à promouvoir cete orientation sans issue plutôt que de gérer les changements à venir.
Errare humanum est, perseverare...