Solar Superstorms : la fin d'Internet (et d'autres soucis de communication...) dès 2023 ?
Publié : 09/09/21, 17:18
Le COVID c'était de la rigolade vu ce qui nous attend ?
Une tempête solaire massive pourrait impacter les câbles sous-marins qui relient les continents. Internet pourrait donc disparaître si ces câbles se coupent
Les tempêtes solaires sont fréquentes mais n’ont souvent aucun impact sur nos installations électriques. Pourtant dans l’étude présentée par Sangeetha Abdu Jyothi de l’Université de Californie, il s’agirait ici d’une super-tempête qui pourrait avoir des conséquences sur le long terme.
D’après l’article Solar Superstorms : « Planning for an Internet Apocalypse » (en français « Super tempêtes solaires : planifier une apocalypse de l’Internet »), une éjection de masse coronale (CME), plus connue sous le nom de tempête solaire, est une éjection directionnelle d’une grande masse de particules hautement magnétisées provenant du soleil. Lorsque la terre se trouve dans la trajectoire directe d’une CME, ces particules solaires magnétisées et chargées vont interagir avec le champ magnétique de la Terre et produirent plusieurs effets.
Les conséquences de ce genre d’événement atteindraient plusieurs domaines : transports, GPS, satellites, technologie électromagnétique et, surtout, Internet. Ce sont les câbles sous-marins qui sous-tendent l’Internet mondial et les satellites autour de la Terre, qui pourraient être endommagés. Ils risqueraient de couper à la source et donc de rendre inutilisables ceux qui auraient résisté.
Disparition d’Internet d’ici quelques années ?
Ces tempêtes historiques sont arrivées trois fois dans l’histoire récente. Le risque que cela se produise est estimé entre 1,6 à 12 % par décennie. Dans son étude, la chercheuse recense, par exemple, l’événement Carrington, en 1859, pendant lequel les aiguilles des boussoles oscillaient dans tous les sens, les lignes télégraphiques ont été impactées et des aurores boréales étaient visibles en Colombie… Il y a également la tempête solaire de 1989, qui avait mis hors-service le réseau d’Hydro-Québec et causé une panne d’électricité de neuf heures dans le nord-est du Canada.
La fin du cycle solaire actuel est prévue d’ici 2023 ou 2026. Cette étude tend à démontrer qu’un événement majeur pourrait se produire à la fin de ce cycle, et donc peut-être une super-tempête.
Dans l’étude, il est démontré que les liaisons entre les États-Unis, le Canada, l’Europe et l’Asie sont très vulnérables.
La Nouvelle-Zélande perdrait toute sa connectivité longue distance sauf avec l’Australie.
L’Afrique du Sud conserverait sa connectivité avec les côtes orientales et occidentales de l’Afrique.
Quelles solutions pour éviter la disparition d’Internet ?
La chercheuse propose quelques solutions pour éviter qu’Internet ne disparaisse suite à une éruption solaire massive. Par exemple, les nouveaux datacenters devraient être construits plus espacés géographiquement les uns des autres. La chercheuse pointe aussi des mécanismes d’isolation électrique pourraient être installés aux endroits où les câbles sous-marins sont mis en terre…
L'étude : https://www.ics.uci.edu/~sabdujyo/paper ... 21-cme.pdf
Une tempête solaire massive pourrait impacter les câbles sous-marins qui relient les continents. Internet pourrait donc disparaître si ces câbles se coupent
Les tempêtes solaires sont fréquentes mais n’ont souvent aucun impact sur nos installations électriques. Pourtant dans l’étude présentée par Sangeetha Abdu Jyothi de l’Université de Californie, il s’agirait ici d’une super-tempête qui pourrait avoir des conséquences sur le long terme.
D’après l’article Solar Superstorms : « Planning for an Internet Apocalypse » (en français « Super tempêtes solaires : planifier une apocalypse de l’Internet »), une éjection de masse coronale (CME), plus connue sous le nom de tempête solaire, est une éjection directionnelle d’une grande masse de particules hautement magnétisées provenant du soleil. Lorsque la terre se trouve dans la trajectoire directe d’une CME, ces particules solaires magnétisées et chargées vont interagir avec le champ magnétique de la Terre et produirent plusieurs effets.
Les conséquences de ce genre d’événement atteindraient plusieurs domaines : transports, GPS, satellites, technologie électromagnétique et, surtout, Internet. Ce sont les câbles sous-marins qui sous-tendent l’Internet mondial et les satellites autour de la Terre, qui pourraient être endommagés. Ils risqueraient de couper à la source et donc de rendre inutilisables ceux qui auraient résisté.
Disparition d’Internet d’ici quelques années ?
Ces tempêtes historiques sont arrivées trois fois dans l’histoire récente. Le risque que cela se produise est estimé entre 1,6 à 12 % par décennie. Dans son étude, la chercheuse recense, par exemple, l’événement Carrington, en 1859, pendant lequel les aiguilles des boussoles oscillaient dans tous les sens, les lignes télégraphiques ont été impactées et des aurores boréales étaient visibles en Colombie… Il y a également la tempête solaire de 1989, qui avait mis hors-service le réseau d’Hydro-Québec et causé une panne d’électricité de neuf heures dans le nord-est du Canada.
La fin du cycle solaire actuel est prévue d’ici 2023 ou 2026. Cette étude tend à démontrer qu’un événement majeur pourrait se produire à la fin de ce cycle, et donc peut-être une super-tempête.
Dans l’étude, il est démontré que les liaisons entre les États-Unis, le Canada, l’Europe et l’Asie sont très vulnérables.
La Nouvelle-Zélande perdrait toute sa connectivité longue distance sauf avec l’Australie.
L’Afrique du Sud conserverait sa connectivité avec les côtes orientales et occidentales de l’Afrique.
Quelles solutions pour éviter la disparition d’Internet ?
La chercheuse propose quelques solutions pour éviter qu’Internet ne disparaisse suite à une éruption solaire massive. Par exemple, les nouveaux datacenters devraient être construits plus espacés géographiquement les uns des autres. La chercheuse pointe aussi des mécanismes d’isolation électrique pourraient être installés aux endroits où les câbles sous-marins sont mis en terre…
L'étude : https://www.ics.uci.edu/~sabdujyo/paper ... 21-cme.pdf