Cet article bien senti de Bernardd ne fait que confirmer l'évidence selon laquelle il y a un rapport de causalité à effet accidentogène, par certaines mesures
a priori censées réduire les accidents.
Pire à propos des radars, les cas nombreux de suraccidents!
Ça devient difficile d'avoir des raisonnements rationnels lorsque la passion s'en mêle. Je suis automobiliste par obligation pour mon travail, mais la voiture n'est pas une fin en soi, juste le moyen pour aller d'un point
"A" à un point
"B".
Ce qu'on oublie souvent pour les indépendants, c'est qu'il leur est pratiquement impossible d'utiliser les transports en communs, par ce que c'est le réseau qui vous impose la position du point
"A" et du point
"B". Dès lors, non seulement vous êtes pénalisés par le temps de transport, mais également par les temps additionnels de connexion et d'attente: ça devient invivable économiquement parlant.
Pour ceux qui connaissent l'Asie en zone tropicale ou les températures sont très évlevées, il n'y a pratiquement pas un arrêt de bus ou il n'y a pas des motos-taxi qui prennent le relais pour vous amener à destination pour trois sous...
On a le sentiment, que certaines politiques des transports, sont là d'abord pour éviter à tout prix de se fâcher avec les lobbies automobiles.
Mais aussi et surtout: pour entraver la marche des PME, afin de préserver les prérogatives des grands groupes qui s'affranchissent des problèmes de transports par différents moyens.
Venons en au raisonnement pragmatique
Trop de sécurité, tue la sécurité. C'est un fait qui a été étudié, calculé, quantifié... Statistiques de décès et d'accidentés à l'appui.
Lorsqu'on étudie
"l'Arbre des causes" ...>, il existe un seuil connu, au-delà duquel toute nouvelle mesure de sécurité, peut réduire la vigilance de l'opérateur ou du conducteur et devenir alors une cause à part entière d'accident. C'est le moment ou dans l'écart type d'une courbe de Gauss, on retombe de l'autre côté de la pente qui peut devenir abyssale....
De plus, multiplier les interdictions et contraintes,
"déresponsabilise" les gens, qui ne sont plus guère capable de s'adapter au trafic, lorsque cela devient véritablement nécessaire.
Donc le problème n'est pas tant de savoir si telle ou telle mesure sera celle qui sera de trop, mais bien hiérarchiser celles qui sont nécessaires. Et là les ingés de circulation ont du pain sur la planche, eux qui créent des situations accidentogènes par les mesures de restrictions du trafic!
On voit bien là le comble des dérives sécuritaires. On oblige les gens à rouler au pas pour les endormir et on place des seuils de ralentissement et des chicanes pour ...les maintenir en situation de vigilance!
On est tout à fait dans le paradigme utopiste de croire que la solution est dans la
«responsabilisation» (c'est pas gagné, hein...!)
Au lieu de tabler sur la
‘responsabilité’ (qui elle ne coûte rien, puisqu'elle émane de
"la volonté personnelle")!!!
Quant aux radars, outre le fait qu'ils rapportent de l'argent => c'est une forme de démission des pouvoirs publics. De plus ils sont
totalement inutiles avec les technos actuelles de type GPS.
On devrait plutôt attendre des mesures incitatives pour développer une
"Culture de prévention" (dans le sens ci-dessus mentionné) que de nouvelles contraintes — encore et encore — qui vont à fin contraire puisqu'elles provoquent de nouveaux terrains de défi et une incompréhension lorsqu'elle sont mal planifiées...
Pourquoi ne pas obliger/généraliser, par exemple les constructeurs, à implémenter des systèmes permettant de réguler automatiquement la vitesse maximale du véhicule en fonction de l'endroit où il roule (ça existe déjà je sais, mais ce n'est pas encore automatique)... Ainsi les conducteurs pourraient concentrer toute leur attention sur la route, et pas sur les panneaux... De plus avec les GPS de dernière génération, qui seront précis à quelques centimètres, on pourra éviter presque toutes les situations de collision... alors les radars c'est très cher et
dépassé...