Forums des énergies : société, écologie et technologies propres

J'en avais révé, ils l'ont fait ...mais bon c'est pas si "rose"...

In 1995, the Danish Ministry for Environment and Energy granted funding for KEH to investigate the feasibility of using sail-assisted power to propel commercial ships.

Phase I

For Phase 1, which was finished in November 1996, a huge material of sailing and sail-assisted ship projects from the last 30 years was
investigated. The study envisaged a new type of sailing vessel named "Modern WindShip" with a length of about 200 m and 50,000 tonnes deadweight. The proposed WindShip was compared to conventional ships, and it was concluded that despite significant fuel savings, the overall transportation cost was increased by approximately 10 per cent. The report "Modern WindShips - Phase 1" was published towards the end of 1996.

Phase II

Based on the positive findings of phase 1, new funds were provided by the Danish Environmental Protection Agency acting on behalf of the former Danish Council for Recycling and Lesser Polluting Technology. We carried out Phase II with selected external partners - The Danish Maritime Institute, The Danish Meteorological Institute and Maersk Broker - and produced the following results:


An innovative rig design, with complete mechanical layout.
A new underwater hull, specifically designed for the dual propulsion using both wind and diesel power.
A Velocity Prediction Programme (VPP) developed specifically for the WindShip.
Extensive weather routing based on 400,000 simulated voyages with the WindShip for precise prediction of real-life fuel consumption.
A financial feasibility study confirming that the 10% higher freight rate is necessary for the WindShip. This is due to the fact that at the present stage construction and running costs are slightly higher for the WindShip.

There is reason to believe that further technical simplification and optimisation will reduce the price gap between conventional and wind-assisted ships.

Where the weather/wind conditions are reasonable - e.g. on Atlantic routes - fuel savings of about 27% can be achieved. On routes where the superior internal volume capacity ( ?? ) of the WindShip can be properly utilised, 50% fuel savings are possible.

This corresponds to an annual fuel saving of some 4,800 tonnes, which significantly reduces harmful CO2, SOx and NOx emissions and makes the Windship an environmentally acceptable mode of transport.

Econologie a écrit :it was concluded that despite significant fuel savings, the overall transportation cost was increased by approximately 10 per cent.

Encore un peu de patience, avec la rarefaction des energies fossiles, ces 10% vont bientôt être comblés. Reste que, à mon avis, la meilleure façon de diminuer les pollu-consommations dues aux transports est encore d'arrêter de faire venir de l'autre bout de la planète, des produits qu'on pourrait avoir sur place... mais ça, c'est un autre débat.

Targol a écrit : des produits qu'on pourrait avoir sur place...

Ben reste plus qu'à trouver des européens qui veulent travailler aux meme conditions ( salaire + horaires ) que les chinois alors...

Econologie a écrit :Ben reste plus qu'à trouver des européens qui veulent travailler aux meme conditions ( salaire + horaires ) que les chinois alors...

... ou alors, trouver des consommateurs ici qui sont d'accord pour payer le prix réel de ce qu'ils achettent.

Le jour où les frais d'entretien des structures de transport (routes, aéroports, ports, ...) seront répercutés sur les produits qui les utilisent et les usent plutôt que d'être à la charge de la collectivité, les produits locaux regagneront une compétitivité qu'ils n'auraient jamais du perdre.

Hugh. Targol a parlé !!!

Dans le même sujet, il y en a qui n'attendent pas que le "truc-tout-fait" soit construit et qui pensent qu'on est jamais mieux servi que par soi-même:

(paru dans "Le Télégramme" cette semaine)

Gazole trop cher. P’tit mousse met la voile

Etranglé par les récents mauvais coups de pompe, Jean-Luc Pelloquin, patron pêcheur de Douarnenez depuis plus de 15 ans, vient d’équiper son bateau « P’tit mousse » d’une voile.
« Environ 20 % d’économie et c’est toujours ça de gagné », se réjouit-il.
Comme les autres pêcheurs, Jean-Luc Pelloquin dit « y’en a marre du prix du gazole ». Avec cette voile, il va faire des économies. Et il suit totalement l’air du temps. Car récemment, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Dominique Bussereau a demandé aux pêcheurs d’économiser l’énergie. « C’est justement ce que je fais », répond le Douarneniste.

700 litres de gazole par semaine
Côtier de 10,20 mètres, pesant dans les 20 tonnes, « P’tit mousse » brûle 700 litres de gazole par semaine et le poste carburant représente environ 40 % des frais. Mais par chance, « P’tit mousse » a un mât. Le marin malin a donc eu l’idée d’y accrocher une voile. Aussi simple que l’œuf de Chistophe Colomb. A relativement peu de frais - « dans les 3.000 € » -, il a donc installé, à l’avant du bateau, un génois sur enrouleur « comme pour les voiliers ». Et, depuis une semaine, pour aller sur la zone de pêche ou en revenir « soit environ 4 h 30 de route au total », Jean-Luc Pelloquin et son matelot Roger Gloaguen envoient la toile. « C’est facile et quelques secondes suffisent ». Le moteur tourne toujours mais « avec un petit vent de 15 nœuds, je passe de 2.000 tours/minute à 1.600 tours/minute pour exactement les mêmes performances ».

« Un exemple à suivre »
Moins de consommation, moins d’usure du moteur : l’économie n’est pas une vue de l’esprit. Jean-Luc Pelloquin estime d’ailleurs que l’installation « devrait être amortie en moins d’un an ». Bruno Claquin, le président du Comité local des pêches de Douarnenez parle d’une expérience « drôlement encourageante ». Il espère également que l’aide aux efforts promise par le ministre n’oubliera pas « ce patron pêcheur qui s’est bougé les fesses pour faire avancer les choses ». Quant à Jean-Luc Pelloquin contraint de « se mettre à la voile », il aimerait trouver un peu plus de vent quand il part pêcher. Pour faire encore plus d’économie et, pourquoi pas, pour se faire du surf sur la vague. De belles parties de pêche en perspectives.

Très sympa votre post.

Un de mes cousins aujourd'hui décédé de villesse, était pêcheur à Barfleur jusqu'aux années 70... enfant, j'ai pu l'accompagner 3 fois en mer, et découvrir la philosophies des gens de mer, la raison de leur ponctualité, leur maniaquerie matérielle, sensible dans les familles de marin.

Le cousin sortait au diesel, à une heure très précise...( ça se joue sur 2 minutes, pas plus ) puis se placait à un endroit précis, moteur en panne... il observait la surface et la couleur de l'eau, répérait un certain courant qu'il s'empressait de prendre... ce courant l'emportait vers les cotes anglaises, en plein sur le poisson... gratos... et pour le retour, pareil, toujours avec le poisson qui voyage gratis aussi..

il tenait celà de son père, qui le tenait de son grand père.....et ainsi de suite....

Il a essayé de transmettre ce savoir peut être millénaire...


Dans les années 80, les vieux snocks et leurs rangaines n'intéressaient pas grand monde...moi même, je ne suis pas devenu patron pêcheur...

Un jour, si le cousin à noté sa combine sur un bout de chiffon, son gribouillage vaudra de l'or


Il en va ainsi de bien des choses, telle la coupe du bois à la bonne lune et quantité de vieux savoir jetés aux orties au lendemains de la seconde guerre mondiale.

Jeunes comme anciens en 1950, ont eu le tort de condamner la génération des jeunes pères vaincus, revenant la queue entre les pattes des kommandos Allemands.
Les jeunes par irrespect et connerie propre à leur jeunesse, les vieux, parce qu'ils s'estimaient vainqueurs de la première guerre mondiale... et trahis par leurs fils...


Perte énorme d'un savoir ancestral... dont on retrouve quand même encore la trace auprès des petits vieux en campagne...

On apprend beaucoup à leur contact.


J'ai lu, sur un ouvrage ancien, que les méditérannéens de l'antiquité, navigaient à la voile comme nous le savons, mais utilisaient un lock pour le retour, soit une voile sous marine, trainée par les courants....


On ne fait que redécouvrir les inventions passées.


Demandez à votre grand père, s'il est ncore en vie, ce qu'il voyait dans les fermes allemandes quand il était prisonnier de guerre.

le mien à vu des fermes chauffées au méthane; par cloche recouvrant le fumier entre autres solutions économiques génialissimes.


le reconnaitre à l'époque, c'était faire montre de sympathie à l'égard de l'ancien occupant.. on tondait pour moins que celà... on ne racontait qu'en privé.

Est on prèt à regarder les solutions stupéfiantes de l'Allemagne pendant la guerre ?

Ou suis je déjà une collabo en l'évoquant ? En est on encor là aujourd'hui.


Si la réponse est non, allez voir du coté des moturs à eau...

Désolé d'avoir été aussi long...

Knut a écrit :Désolé d'avoir été aussi long...

Euh pkoi ? J'ai trouvé ton post assez juste et intéressant...

Oui, j'ai trouvé la réponse de Knut très intéressante.

J'ai aussi retrouvé l'article "papier":



il y avait un autre article à la suite dans le journal sur le même sujet

m...e, j'ai oublié de le renommer avec mon pseudo désolé

Je post ce lien, il est très interessant, j'ai pas tout compris, les termes sont assez technique.
Pour les passionnés de voile vous devriez trouvez du grain à moudre.

http://www.jp-petit.com/Divers/Nef_Keop ... ptien4.htm