Le péage urbain a très souvent deux objectifs principaux :
- réduire la circulation automobile
- dégager des bénéfices propres à financer le développement des transports collectifs.
Parmi les grandes villes, Londres, Singapour, Oslo et Stockholm l’ont adopté. Milan devrait en faire de même en mars 2007. En France, le principe séduit au ministère de l’Équipement et au sein d’associations. Pour Paris comme ailleurs, il divise les élus. Le PDP n’y fait pas référence.
Singapour. Pionnière du péage urbain, elle l’a instauré en 1975. En 1991, la circulation avait diminué de 45 %, au profit de transports collectifs adaptés aux besoins. Modernisé en 1998, le péage de Singapour voit sa tarification varier selon la densité de circulation.
Oslo. Adopté en 1990, le péage urbain ceinture une zone de 40 km2 au sein de la capitale norvégienne. Il a surtout pour objectif de financer infrastructures et transports en commun. Il coûte 2 €. Pour décongestionner le trafic, il est secondé par un tunnel de 2 km sous le centre-ville. En 2002, une baisse de 20 % de la circulation automobile avait été observée. Le péage est gratuit pour les deux-roues motorisés.
Londres. En adoptant le péage urbain le en 2003 pour sa zone centrale, elle est devenue la plus grande ville à utiliser ce système, effectif de 7h à 18h30. Certaines catégories ne sont pas tenues de payer, comme les véhicules d’urgence, les taxis, les bus et les motos.
Stockholm. Depuis le 5 janvier 2006, les automobilistes qui désirent entrer ou sortir du centre-ville de la capitale suédoise doivent s’acquitter d’un droit de passage de 10 couronnes (environ 1 euro). Pendant les heures de pointe, il en coûte le double. La zone à péage s’étend sur un périmètre d’environ 45 km. Les mêmes véhicules qu’à Londres sont dispensés de payer.
Extrait de: http://www.motomag.com/spip/PDP-une-cro ... -1459.html