Jeudi 8 aout à 14h40 sur france 5: "Abus sur ordonnance" Un tiers des actes médicaux sont injustifiés selon la fédération hospitalière de France.
Résumé
Interventions chirurgicales, médicaments, radios, prises de sang, scanners : un sondage effectué en 2012 tendrait à prouver que près de 30% des prescriptions médicales n'auraient pas de réelle justification. Comment expliquer ces dérives dont la facture s'élève à plus de 20 milliards d'euros ? Plusieurs facteurs entrent en cause. La raison financière est la première invoquée. Plus les cliniques ou les hôpitaux effectuent d'actes, plus ils sont rémunérés, d'où une tendance à l'inflation. Les médecins, de leur côté, avancent un autre argument, celui de la peur de passer à côté d'une pathologie. Les patients se montrent de plus en plus procéduriers et, pour ne pas être accusés d'erreur médicale, de nombreux praticiens reconnaissent prescrire systématiquement plus d'examens que nécessaire.
Abus sur ordonnance, France5
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pardon! http://www.france5.fr/emission/abus-sur-ordonnance
apparemment il n'y plus ou n'aura pas de pluzz????
apparemment il n'y plus ou n'aura pas de pluzz????
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Ben c'est comme Arte+7, tout n'y est pas mis systématiquement...
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Oui, un exemple récemment, chez une personne, cinquantaine bien entamée, passant chez le cardiologue pour la première fois, échographie, doppler.
Le praticien observerait un ralentissement infime, lui faisant penser à un infarctus antérieur qui serait passer inaperçu.
Hospitalisation dans la semaine dans une clinique pour une coronarographie.
Séjour de 2 nuits.
Résultats des courses :
Aucune anomalie présente constatée, pas de lésion ancienne, pas de ralentissement de la circulation, donc pas de stent à poser.
Après l'inquiétude et la dramatisation, on est rassuré certainement.
Mais était ce bien nécessaire tout cela ?
Le praticien observerait un ralentissement infime, lui faisant penser à un infarctus antérieur qui serait passer inaperçu.
Hospitalisation dans la semaine dans une clinique pour une coronarographie.
Séjour de 2 nuits.
Résultats des courses :
Aucune anomalie présente constatée, pas de lésion ancienne, pas de ralentissement de la circulation, donc pas de stent à poser.
Après l'inquiétude et la dramatisation, on est rassuré certainement.
Mais était ce bien nécessaire tout cela ?
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Gegyx ton exemple confirme bien ce documentaire mais...
Difficile à dire: car si, plus tard, on avait détecté quelque chose de plus grave on aurait pu reprocher au médecin de n'avoir pas fait les tests complets...comme dit dans le résumé du docu!
Donc autant je suis pour le "sur diagnostic" autant je suis contre la "sur médicamentation"...
Et le sujet est éthique car la vie n'a pas de prix...sauf pour les compagnies d'assurance évidement!
Sinon je pense que ceci est plus grâve: https://www.econologie.com/forums/maladies-a ... 11248.html (car bien plus "prémédité")
gegyx a écrit :Après l'inquiétude et la dramatisation, on est rassuré certainement.
Mais était ce bien nécessaire tout cela ?
Difficile à dire: car si, plus tard, on avait détecté quelque chose de plus grave on aurait pu reprocher au médecin de n'avoir pas fait les tests complets...comme dit dans le résumé du docu!
Donc autant je suis pour le "sur diagnostic" autant je suis contre la "sur médicamentation"...
Et le sujet est éthique car la vie n'a pas de prix...sauf pour les compagnies d'assurance évidement!
Sinon je pense que ceci est plus grâve: https://www.econologie.com/forums/maladies-a ... 11248.html (car bien plus "prémédité")
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Plus les clients qui exigent des examens et médocs ou bien ils changent de toubib (limité maintenant par les médecins « attitrés »)christophe a écrit : Difficile à dire: car si, plus tard, on avait détecté quelque chose de plus grave on aurait pu reprocher au médecin de n'avoir pas fait les tests complets...comme dit dans le résumé du docu!
Peut-on séparer l’un de l’autre ? Les dépistages sur les cancers ont permis de détecter des cancers qui ont ensuite été traités, alors que des cancérologues ont jetés des cris d’alarmes sur le traitement « a priori » sur des cancers qui n’auraient jamais évolués et qui font ensuite des métastases bien plus difficiles à traiter et avec des moyens très lourds, plus les erreurs de diagnostique!Donc autant je suis pour le "sur diagnostic" autant je suis contre la "sur médicamentation"...
Je cite parfois le cas de ce collègue de bureau s’étant fait opérer de la vésicule sur « suggestion » du spécialiste et qui a continué d’avoir les mêmes symptômes après ablation, alors que sur quelques conseils simples, son organisme avait cessé de présenter ces troubles. Toujours le terrain !
Autre cas que j'ai déja cité: une amie me contacte car son toubib, lui a détecté un cancer, je lui répond que c'est impossible et qu'elle devrait faire refaire un examen. Résultat= non cancer! Quelque temps plus tard c'est au tour de sa fille sur laquelle on détecte aussi un cancer! Connaissant aussi le mode de vie de celle-ci , je répond encore que c'est impossible! Re-examen et re-pas de cancer! Combien vivent et vivront ce genre d'expérience?
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