Il s’agit d’un revêtement photocatalytique entierement transparent basé sur du dioxyde de titane sous forme anatase capable de rendre toutes surfaces autonettoyantes. La photocatalyse que provoque ce revêtement est non seulement capable de dépolluer l’air ambiant ainsi que de rendre les bâtiments et constructions autonettoyantes mais en plus, appliqué à l’intérieur des mêmes bâtiments y compris sur les textiles (!), il détruit les bactéries, les virus, les microbes, les pollens, les acariens, les odeurs, les composés organiques volatiles toxiques… Bref, une véritable révolution pour la préservation de notre santé… Et cocorico, c’est français !
Lien de référence: PHOTOCAL
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Un revêtement de façades autonettoyant et luttant contre la pollution ? C'est désormais possible !
Une société bordelaise, Baticlean, a développé un revêtement photocatalytique agissant par destruction des molécules organiques polluantes présentes dans l'air et sur les façades des immeubles. Produit innovant, Photocal permet, selon Jean de Géradon, directeur de Baticlean, de rendre les constructions autonettoyantes et de réduire la pollution de l’air. Produit miracle ? Une solution révolutionnaire, en tous cas, pour le directeur. Entretien.
publié le 28/03/2007
Cyber BTP : Quelles sont les propriétés de ce produit 'miracle' ?
Jean de Géradon : Appliqué sur les façades et toitures des bâtiments, et même sur les routes, Photocal décompose les polluants entrant à son contact et les résidus non-adhérents sont tous simplement éliminés par les eaux de pluie grâce à sa super-hydrophilie : la pluie, au lieu de former des gouttes sur la surface, s'étend comme un voile d'eau et glisse par gravité, entraînant l'ensemble des résidus décomposés.
Ce produit est totalement transparent et invisible, même sur le verre. Le film ainsi constitué est hyper mince (0,2 microns en moyenne !). La pierre, le béton, les enduits, les vitrages, les plastiques, le bois et même les textiles peuvent être facilement et économiquement rendus autonettoyants.
Mais plus extraordinaire encore, ce produit a la faculté de détruire les polluants, gaz toxiques, bactéries et virus, présents dans l'air et entrant à son contact !
Cette technique résoudrait donc nos problèmes de santé publique dus à la pollution ?
D’innombrables études et rapports émanant du monde scientifique constatent l’efficacité indéniable des procédés photocatalytiques pour leurs facultés autonettoyantes, antibactériennes et dépolluantes de l’air et de l’eau.
Ces études ont prouvé qu'un revêtement photocatalytique appliqué sur 70% des façades des bâtiments d'une ville pouvait diminuer la pollution de l'air de près de 35%. Ce revêtement tire son efficacité du fait de la turbulence de l’air qui amène constamment des Nox et d’autres composés volatils ou semi-volatils à la surface des bâtiments.
La photocatalyse s’avère plus efficace que n’importe quel autre agent anti-bactérien. Photocal détruit les micro-organismes à 99%, bactéries, virus, champignons et moisissures. Il élimine entre autres : Escherichia coli, responsables des gastro-antérites, le staphylocoque doré, responsable des maladies nosocomiales et infections des poumons, Legionella pneumophila, responsable de la légionellose, Lysteria, responsable de la lysteriose et Salmonella, responsable de la salmonelle.
Plus fort encore, la photocatalyse serait en mesure de détruire le virus de l'anthrax, mais également celui de la grippe aviaire (H5N1), première préoccupation planétaire actuelle des services de santé publique et des gouvernements, avec un taux d'efficacité de 99%.
Ce revêtement "intelligent" peut entraîner une révolution, non seulement dans la protection autonettoyante des bâtiments, mais également dans la gestion de la pollution atmosphérique et dans la guerre antibactérienne et antivirale.
En quoi ce procédé est-il intéressant pour les constructeurs ?
Outre sa facilité et sa rapidité de pose ainsi que son coût raisonnable, il allonge significativement le délai entre les opérations de ravalements, de maintenance et de nettoyage des bâtiments, constructions et matériaux, en rendant les surfaces autonettoyantes en extérieur, et faciles à nettoyer en intérieur simplement à l’eau sans aucun additif détergent ou produits chimiques d’entretien. Grâce à cela, il permet des économies substantielles.
A titre d’exemple, les dépenses de ravalement des bâtiments de la région Ile de France calculées sur un ravalement général effectué tous les 40 ans, est de l’ordre de plusieurs centaines de millions d’euros selon le plan régional de la qualité de l’air ou plus précisément concernant Paris, de 19 euros par an pour chaque parisien.
Mais il permet aussi d’assainir les bâtiments et constructions par l’élimination des bactéries, virus et acariens et il protège les matériaux des dégradations dues aux rayons UV du soleil.
Ce processus ressemble à la photosynthèse des plantes dans laquelle la chlorophylle capture la lumière du soleil pour transformer l’eau et le gaz carbonique en oxygène et en glucose. Ce procédé détruit systématiquement les mousses, algues et les champignons. Il est anti-graffiti et empêche l’adhérence électrostatique des poussières ou encore la formation de buée.
De quelles preuves scientifiques disposez-vous pour convaincre vos clients ?
Outre nos propres tests en laboratoire, de nombreux rapports d’essais et d’études émanant d’universités et de scientifiques internationalement reconnus démontrent sans conteste les facultés extraordinaires de la photocatalyse par le dioxyde de titane en matière d’auto-nettoyage et comme anti-bactérien. Il suffit d’interroger un moteur de recherche sur Internet en tapant 'photocatalyse', pour s’en convaincre.
Philippe Busquin, membre de la Commission européenne chargé de l’environnement a déclaré que "les revêtements intelligents peuvent entraîner une révolution, non seulement dans la gestion de la pollution atmosphérique, mais aussi dans la manière dont les architectes et les urbanistes abordent le problème persistant du smog urbain".
Quel est le coût du produit ?
Tout dépend de la porosité du support à traiter et du nombre de couches à appliquer en fonction de cette porosité. Disons qu’il faut compter entre 3 et 4 euros/m².
Ce prix de revient n’est pas plus cher que celui d’un bon hydrofuge de façades mais avec combien d’autres atouts et avantages pour notre urbanisme et notre santé !
Propos recueillis par Mélanie Lesoif
Baticlean S.A.R.L.
Traitements chimiques de rénovation des composants de façades en métal - verre - plastique
Revêtements photocatalytiques pour bâtiments, constructions et matériaux