Plancher chauffant : purge, maintenance et fonctionnement
Publié : 29/10/07, 10:05
Les planchers chauffants c'est top à l'utilisation mais qu'est ce que c'est chiant à régler et à remettre en service...
Surtout quand on a pas la "notice de la maison"...
On a donc remis en service notre installation de plancher chauffant en procédant de la manière suivante:
a) vidange complète
b) lavage du circuit par injection d'eau du réseau afin de désamboué le circuit et surtout les boucles
c) vidange de l'eau de lavage (chargée de boues)
d) remise sous pression du circuit, mise en route du circulateur
e) ouverture/fermeture plancher par plancher (en commencant par le plus haut, ou plutot le plus loin du circulateur) pour chasser l'air
On a stabilisé la pression à 2 bars...
Les étapes b) et c) ont été répétées autant de fois que possible, dans notre cas une bonne dizaine de fois.
Pour ce qui est de la maintenance, j'ai trouvé ceci sur le net (mais ca ne concerne pas que les PC):
http://perso.orange.fr/bernard.pironin/ ... ecbt01.htm
Tiens de l'hydrazine?
Surtout quand on a pas la "notice de la maison"...
On a donc remis en service notre installation de plancher chauffant en procédant de la manière suivante:
a) vidange complète
b) lavage du circuit par injection d'eau du réseau afin de désamboué le circuit et surtout les boucles
c) vidange de l'eau de lavage (chargée de boues)
d) remise sous pression du circuit, mise en route du circulateur
e) ouverture/fermeture plancher par plancher (en commencant par le plus haut, ou plutot le plus loin du circulateur) pour chasser l'air
On a stabilisé la pression à 2 bars...
Les étapes b) et c) ont été répétées autant de fois que possible, dans notre cas une bonne dizaine de fois.
Pour ce qui est de la maintenance, j'ai trouvé ceci sur le net (mais ca ne concerne pas que les PC):
http://perso.orange.fr/bernard.pironin/ ... ecbt01.htm
a) Les pathologies.
Pour ce type de circuits les pathologies sont celles liées à la corrosion et à sa conséquence : l'embouage des réseaux.
On peut aussi dans le cas d'apports fréquents en eau non adoucie un risque d'entartrage qui du fait des températures atteintes localement - en générateur - sera systématique (si la température locale de l'eau passe au dessus de 80ºC on a décomposition des bicarbonates qui conduisent à la formation de carbonates) et cumulatif si l'eau a un TH non nul et que des appoints sont réalisés.
Néanmoins le premier risque d'embouage est lié :
Pour les circuits réalisés en acier "noir" à la présence de calamine qui se détachera des parois dès les premières mises en chauffe et formera des boues ; on ne saurait trop insister pour ces réseaux sur la nécessité de réaliser un nettoyage rigoureux avant la mise en service avec un produit lessiviel.
Ces boues devront pouvoir être récupérées dans des capacités spécialement prévues à cet effet. On peut pour cela utiliser les bouteilles de répartition - séparation hydraulique ou encore un "pot à boues" ; ceci devra être complété par des points de vidange en pied de chaque colonne. On rappelle que le tube d'acier "noir" doit son appellation à son aspect : élaboré à chaud le fer réagit avec l'oxygène pour former des oxydes de fer de couleur noire que l'on appelle calamine.
Pour tous les circuits à la présence de déchets de fabrication, de matières introduites lors de la fabrication - flux de brasage, limailles, sable de fonderie -, matières étrangères liées au stockage et à la manutention - sables, plâtre, ciment, feuilles mortes,… Il faut bouchonner les canalisations en attente, éliminer systématiquement les corps étrangers, veiller à ce que le stockage des pièces en attente soit réalisé à l'abri des souillures,…
On peut aussi citer dans le cas des "grilles" de planchers chauffants le risque lié à l'utilisation d'eau sale ("le fût d'eau du maçon") lors des opérations de mises en pression pour essai et enrobage des tubes. Dans le cas des "grilles" l'utilisation d'un antigel, qui peut être nécessaire lors des travaux en saison froide, doit être contrôlée : celui-ci pouvant "virer au vinaigre", et devrait être éliminé après travaux si il n'est pas nécessaire.
Ce décollement de la calamine peut être expliqué par le fait que ces oxydes ferreux réagissent avec l'oxygène de l'eau pour former des oxydes ferriques dont le volume est supérieur. Ce gonflement conduit au décollement ; ces oxydes réagissant ensuite en absence d'oxygène pour former à nouveau des oxydes ferreux qui se retrouveront en suspension dans l'eau des réseaux.
b) Les traitements.
Les caractéristiques de ce type de circuit, les matériaux employés et les conditions physiques conduisent à en déduire les précautions à prendre et les traitements complémentaires de l'eau.
On doit réaliser un réseau le plus propre possible :
* Veiller au stockage des tubes et équipements sur des aires non souillées ; éliminer systématiquement tout déchet de fabrication et obturer les orifices des tubes et équipements en attente ;
* Procéder après réalisation à un nettoyage des réseaux avec une solution de lessivage adaptée aux matériaux rencontrés : ce lessivage sera suivi de vidange et d'un rinçage prolongé ; Remarque : le lessivage va éliminer des particules qui vont former des boues (calamine des aciers et fontes) qui pourront être piégées dans des vases situés sur les retours - les bouteilles de séparation hydraulique peuvent jouer ce rôle.
* Des équipements de filtration sont à conseiller après les premiers lessivages ; certains ont de plus des "filtres magnétiques" qui peuvent capter les oxydes magnétisables (oxydes ferreux noirs).
* On doit pouvoir contrôler les appoints : mise en place systématique d'un compteur ;
* L'échappement de l'air au remplissage et le dégazage de l'eau au réchauffage doivent pouvoir être effectués aisément : purge automatique isolable pour changement du purgeur doublée d'une purge manuelle en tout point haut (passage d'obstacle ; haut de bouteille de répartition - séparation hydraulique).
* L'eau ne doit pas pouvoir apporter de sels susceptibles de créer un entartrage : adoucissement sur résines .
* Un réducteur d'oxygène peut être utilisé à condition :
- Qu'il soit compatible avec une production d'ECS par simple échange si tel est le cas (l'hydrazine fort toxique est exclue par exemple dans ce cas - de façon générale elle n'est pas être utilisée pour les circuits de chauffage collectif) ;
- Qu'il ne puisse conduire à une corrosion bactérienne (cas des sulfites dans des circuits à très basse température qui peuvent être "carburants" d'une corrosion par les bactéries sulfato-réductrices).
Tiens de l'hydrazine?