Et pourquoi pas des fagots de bambous, constituant l'essentiel de l'intérieur de plots de paperconcrete, ce dernier servant d'enrobage (un peu comme le béton autour des aciers d'armature) soit 2cm à l'extérieur et le reste de bambous enrobés à l'intérieur, et je pense qu'on peut faire plus mince en faisant d'abord une ouate de cellulose avec de la fibre très fine qui ira se lier à merveille avec le tout.
Et mieux que des plots (encore trop conducteurs thermiques) pourquoi pas des murs assez épais en bambou avec un enduit épais en paperconcrete (et mortier d'assemblage itou)?
Pour le béton cellulaire on s'est mal compris, voici sa composition:
WIkipédia a écrit :Le béton cellulaire est un mélange finement moulu et aéré de calcaire et d'ardoise polie, qui forme en premier lieu une mousse minérale molle à l'étuve à la vapeur. Une fois mise en forme durcie par autoclavage à chaud sans rétrécissement dimensionnel notable, puis cuite et asséchée, elle emprisonne grâce au réseau minéral de silicates de calcium hydratés à base de tobermorite (en), définitivement et de manière stable une grande proportion d'air et de gaz dans une structure dite cellulaire, ce qui lui confère de bonnes propriétés en termes d'isolation thermique et de légèreté.
Composition des matières pour réaliser le béton cellulaire :
Environ 64 % de sable de quartz siliceux
Environ 21 % de ciment (cpj32,5)
Environ 15 % de chaux
Environ 0,05 % de pâte ou poudre d'aluminium
Environ 1 % de gypse
De l'eau
Mais d'une part la mise en œuvre m'a l'air compliquée pour des pays émergents dont les populations ne disposent pas d'une "culture technique" très développée, et d'autre part les installations industrielles pour le réaliser ne se trouvent guère sur place.
Si par chance il y en avait une, je me verrais mal leur demander de "
faire des essais pour changer leur mélange" (
)