Désherbage des allées?
Publié : 18/05/17, 09:41
Pour ouvrir ce sujet, je prends prétexte des préoccupations d'Exnihiloest, le pauvre, qui est obligé de traiter ses allées au glyphosate, puisqu'on le prive de son chlorate de soude habituel!
Personnellement, la verdure m'insupporte nettement moins que cette obsession de la stérilisation maximale, mais je peux comprendre que pour certains se soit psychologiquement rassurant (il peut exister d'autres raisons à cette exigence)...
Il y a pas mal de façons de traiter le problème. Le plus simple, au moins sur un plan théorique, est de prendre en compte cet aspect lors de la conception des allées, selon leurs fonctionnalités et aussi l'idée que l'on s'en fait. Dans cette hypothèse, les modalités varient en fonction de son "degré d'allergie" à la chlorophylle. Cela va du passage enherbé et plus ou moins tondu, au même, mais avec des dalles passe-pied, ou bien, à l'autre extrémité, un sol décaissé, recouvert d'un "bidim" (géotextile non-tissé) et remblayé avec du concassé ou équivalent. Ce dernier cas verra très peu d'implantation d'herbe et son enracinement restant superficiel réduit beaucoup la difficulté de l'élimination (à condition de ne pas trop attendre avant de réagir!).
Le cas général n'est cependant pas celui-ci et il faut faire avec des allées en place et trouver des solutions curatives. Janic a évoqué le désherbage thermique, solution qui fonctionne très bien au stade plantule des adventices, mais reste peu adapté à des herbes bien implantées: on obtient seulement un fanage des parties aériennes. Ce mode d'action est gourmand en énergie et si on le choisit, il ne faut pas oublier que le but n'est pas de brûler les feuilles, mais de provoquer un choc thermique qui va ensuite entraîner le dessèchement, donc, ne pas insister trop lourdement: le léger affaissement sous la flamme de organes touchés indiquent que le but est atteint. Il est quand même envisageable de détruire ainsi des plantes adultes, mais il ne faut pas se dissimulé que plusieurs passages seront nécessaire.
Une bâche transparent (ou opaque?) étendue brièvement sur les parties enherbées jouera le même rôle que la torche au butane/propane, à condition que le soleil soit bien actif (cela dépend donc de la saison et de la nébulosité) et de l'exposition du lieu...
L'arrachage donne de bon résultats selon le type d'adventice et le type de support, mais peut s'avérer comme très laborieux, voir impossible.
Une dernière solution consiste à utiliser de l'eau bouillante: à condition d'opérer avec précautions et par temps chaud et sec, cela donne généralement de très bons résultats puisque l'action thermique ne se limite pas aux parties aériennes, mais s'étend aux zones racinaires. Un autre avantage par rapport à la torche à gaz est qu'il est possible d'agir au pied d'une haie de thuya (ou autre lieu sensible) sans y mettre le feu!
Je me limite volontairement aux procédés physiques, sachant que des désherbants à base de plantes commencent à être commercialisés et que des produits ménagers usuels sont également tirés de leur emploi habituel, sans que cela garantissent une parfaite innocuité...
Personnellement, la verdure m'insupporte nettement moins que cette obsession de la stérilisation maximale, mais je peux comprendre que pour certains se soit psychologiquement rassurant (il peut exister d'autres raisons à cette exigence)...
Il y a pas mal de façons de traiter le problème. Le plus simple, au moins sur un plan théorique, est de prendre en compte cet aspect lors de la conception des allées, selon leurs fonctionnalités et aussi l'idée que l'on s'en fait. Dans cette hypothèse, les modalités varient en fonction de son "degré d'allergie" à la chlorophylle. Cela va du passage enherbé et plus ou moins tondu, au même, mais avec des dalles passe-pied, ou bien, à l'autre extrémité, un sol décaissé, recouvert d'un "bidim" (géotextile non-tissé) et remblayé avec du concassé ou équivalent. Ce dernier cas verra très peu d'implantation d'herbe et son enracinement restant superficiel réduit beaucoup la difficulté de l'élimination (à condition de ne pas trop attendre avant de réagir!).
Le cas général n'est cependant pas celui-ci et il faut faire avec des allées en place et trouver des solutions curatives. Janic a évoqué le désherbage thermique, solution qui fonctionne très bien au stade plantule des adventices, mais reste peu adapté à des herbes bien implantées: on obtient seulement un fanage des parties aériennes. Ce mode d'action est gourmand en énergie et si on le choisit, il ne faut pas oublier que le but n'est pas de brûler les feuilles, mais de provoquer un choc thermique qui va ensuite entraîner le dessèchement, donc, ne pas insister trop lourdement: le léger affaissement sous la flamme de organes touchés indiquent que le but est atteint. Il est quand même envisageable de détruire ainsi des plantes adultes, mais il ne faut pas se dissimulé que plusieurs passages seront nécessaire.
Une bâche transparent (ou opaque?) étendue brièvement sur les parties enherbées jouera le même rôle que la torche au butane/propane, à condition que le soleil soit bien actif (cela dépend donc de la saison et de la nébulosité) et de l'exposition du lieu...
L'arrachage donne de bon résultats selon le type d'adventice et le type de support, mais peut s'avérer comme très laborieux, voir impossible.
Une dernière solution consiste à utiliser de l'eau bouillante: à condition d'opérer avec précautions et par temps chaud et sec, cela donne généralement de très bons résultats puisque l'action thermique ne se limite pas aux parties aériennes, mais s'étend aux zones racinaires. Un autre avantage par rapport à la torche à gaz est qu'il est possible d'agir au pied d'une haie de thuya (ou autre lieu sensible) sans y mettre le feu!
Je me limite volontairement aux procédés physiques, sachant que des désherbants à base de plantes commencent à être commercialisés et que des produits ménagers usuels sont également tirés de leur emploi habituel, sans que cela garantissent une parfaite innocuité...