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Touche pas à Mon Panneau Solaire (TPAMPS)

Publié : 19/12/10, 13:10
par Remundo
Bonjour les Econologues,

La filière PV est victime d'un moratoire de 3 mois rompant l'obligation d'achat historique d'ErDF pour les plus de 3 kWc.

De manière générale, malgré sa quasi inexistence dans le mix électrique Français, le PV reçoit régulièrement des coups brutaux, injustifiés, se traduisant règlementairement pas des décisions unilatérales et sans préavis à tel point que toute la filière risque de disparaître.

D'ores et déjà, des milliers d'emplois sont menacés (PME, artisans et usines déjà implantées), et de nombreuses usines qui devaient s'implanter en France sont gelées, et même annulées. A terme, tous les acteurs du PV en France seront mis à genoux (voir le Rapport Charpin qui est le fil directeur)

Une mobilisation : l'existence du groupe facebook "Touche pas à mon panneau solaire (TPAMPS)"
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Si vous pensez :
1) que le PV est une énergie propre, responsable, qui garantit l'avenir au lieu de l'hypothéquer,
2) que la France doit maintenir une industrie photovoltaïque chez elle
3) que le moratoire est scandaleux et à la limite de la légalité

vous pouvez vous y joindre.

Publié : 19/12/10, 17:23
par Regismu
A tous les membres du groupe TPAMPS,



Depuis une dizaine de jours, vous avez été nombreux à vous inscrire et à participer au groupe TPAMPS, merci.



Il n'est pas utile de rappeler ici les conséquences désastreuses de l'arrêté du 09 décembre dernier.

Chacun à notre niveau, installateurs, porteurs de projets, fabricants, distributeurs, gros ou petits, sommes tous touchés durement et sans délais par le moratoire mais également et surtout par la portée rétroactive du jalon "notification d'acceptation PTF" avant le 02/12/2010.



Les dernières nouvelles du front ne sont pas bonnes, loin s'en faut ... lors d'une réunion de préparation intersyndicale du 15 décembre, la rétroactivité, a été abordée du bout des lèvres et encore. Ils semblent que ces Messieurs ne veuillent pas mettre le gouvernement dans de mauvaises dispositions pour l'entame de la concertation !

Bel exemple de représentativité alors que la filière C'EST AUSSI NOUS !



Il n'y a donc pas grand chose à attendre de ce côté là, il va falloir compter sur nous et nous seuls pour nous faire entendre.

Pour cela, nous n'avons malheureusement que peu de solutions. L'une d'entre elle consiste bien entendu à faire des recours aussi nombreux que possible contre le décret du 09 décembre 2010. J'espère que beaucoup d'entre vous ont monté des dossiers avec Ariane (recours collectifs) ou avec vos conseils habituels.



Ne baissons pas les bras ! Nos actions sont portées par la légitimité du travail que nous avons fourni dans un cadre juridique donné.



Mais ces recours ne suffiront pas car tous nos échanges se font dans le vase clos des acteurs touchés. Nous sommes invisibles.



LACHEZ VOS CLAVIERS ET MONTRONS-NOUS !!



Il est temps de se faire entendre! Une conférence de presse est organisée le 20 décembre à 11 h 00 au SOLAR HOTEL à PARIS par Ecologie Sans Frontière, action "Touche pas à mon panneau solaire" (22 rue Boulevard 75014 Paris / Métro et RER Denfert-Rochereau).

A cette occasion, Ariane Vennin présentera notamment l'action collective initiée au Conseil d'Etat contre le décret de "purge".

Mais cette conférence est aussi et surtout organisée pour nous donner la parole devant les médias, à nous, acteurs ignorés de la filière.



Que vous ayez ou non engagé un recours, VENEZ NOMBREUX !



C'est une occasion unique qui nous est donnée avant le début de la concertation de montrer que nous existons, de rétablir devant les médias la vérité des chiffres et d'une façon plus générale de redorer l'image du photovoltaïque auprès de nos concitoyens.



Réservez également votre après-midi, un cortège sera organisé vers Bercy où se tiendra la première réunion de la concertation.



Si vous décidez de venir (il faut venir), faites l'effort de vous inscrire sur Facebook dans la rubrique "évènements: conférence de presse TPAMPS", cela permettra de lancer le mouvement et de créer une émulation.

N'hésitez pas à y laisser un message pour dire à combien vous venez, comment vous y allez et d'où vous partez, cela permettra à certains en prenant contact par message privé d'organiser des covoiturages.



ARRETONS DE GEMIR, MOBILISEZ VOUS !! NOUS AVONS BESOIN DE NOUS !

Publié : 22/12/10, 12:31
par Remundo
Le groupe TPAMPS démystifie le discours de Nathalie Kosciusko Morizet
Touche Pas à Mon Panneau Solaire a écrit :Madame la Ministre,

Pour justifier le décret de moratoire qui prononce la mise en faillite de la filière solaire, vous avancez 5 arguments qui sont autant de contre-vérités colportées depuis trop longtemps.

1°/ 90 % des panneaux installés en France sont chinois : IMPOSSIBLE

La puissance installée totale au 30 septembre 2010 était de 614 MWc (source ERDF). La capacité de production française de panneaux était de 191 MWc à fin 2009 (source syndicat français des producteurs de panneaux). Si comme vous le prétendez 90 % des panneaux installés en France viennent de Chine où passent les panneaux français ? La France serait-elle devenue exportateur de panneaux sans que vos services du commerce extérieur ne l’aient remarqué ? Non, tout simplement les panneaux français sont installés sur notre sol national. Ainsi en septembre 2010 sur 166 MWc de fermes au sol 21 % étaient équipées de panneaux français (source le journal du photovoltaïque) et 20 % des toitures de plus de 100 kWc le sont aussi (même source). Et vous noterez que ces chiffres ne prennent en compte ni les panneaux de nos partenaires européens … ni les 70 MWc installés avec des panneaux américains Firstsolar !

2°/ le photovoltaïque serait à l’origine de 2% du déficit de la balance commerciale française : IMPOSSIBLE

Le déficit de la balance commerciale française s’élève à 50,7 milliards sur les 12 derniers mois, vos services estiment donc le déficit du photovoltaïque à plus de un milliard. Au prix des panneaux chinois (1,2 €/Wc) ce sont 845 MWc de panneaux chinois qui auraient été importés en 2009. Or en 2009 le marché français était inférieur à 300 MWc !

3°/ Sur l'absence de créations d'emplois : FAUX

Plus de 24.000 emplois directs ont été créés par la filière photovoltaïque en moins de 5 ans dont 6.700 dans la filière industrielle (source Soler). Quand bien même la totalité des onduleurs et panneaux serait importée (ce qui nous l’avons vu est loin d’être le cas) la part des coûts d’installation réinjectée dans l’économie française via la main d’œuvre et les systèmes d'intégration est de 22 % pour les petites toitures, de 30 % pour les toitures professionnelles et de 43 % pour les fermes au sol (source Exosun - Nov. 2010). La croissance progressive de notre capacité de production de panneaux nous permet d’estimer qu’aujourd’hui, plus de la moitié des investissements photovoltaïques est réinjectée dans l’économie française. Ces retours iront croissant au fur et à mesure que le prix des panneaux diminuera. Au delà du déploiement des générateurs, le dispositif de tarif d'achat finance également les 20 ans d'exploitation des installations, les exploitants étant des particuliers et des PME françaises qui consomment et embauchent en France.

4°/ Sur les objectifs du Grenelle qui seraient en passe d'être atteints : FAUX

Pour atteindre l'objectif de 23 % d'ENR à horizon 2020 la France doit mettre en ligne chaque année des moyens permettant la production de 16 TWh d’énergie finale. Si le photovoltaïque est plafonné à 500 MW, on ne réalise que 3 % de l'objectif. Avec 1000 MW d’éolien nous réalisons 15 % complémentaires. Avec 300 MW de biomasse nous ferons 10 % de plus. D’où vont venir les 72 % manquants alors que le marché des pompes à chaleur et du solaire thermique sont orientés à la baisse (source RTE) ? De la géothermie, des chauffages à bois des particuliers ou des biocarburants. Absurde.

5°/ Sur le coût du solaire qui entraîne l'augmentation de 5% de la facture d'électricité : IMPOSSIBLE

Pour 2010, la Commission de Régulation de l'Energie rappelle que le financement des énergies renouvelables (en grande partie pour l’éolien) pèse pour 24 % dans la CSPE quand la cogénération gaz pèse 32 % et la péréquation tarifaire 41%. Historiquement, ce sont bien la péréquation tarifaire et la cogénération gaz qui captent la plus grande partie de la CSPE. Et la décision récente de votre gouvernement de modifier les paramètres de calcul du Tarif de Première Nécessité ne fait que renforcer la charge de la première.



Un simple calcul démonte que : si aujourd'hui 1 GWc étaient raccordés avec une productivité moyenne de 1000 kWh/kWc/an (source ADEME), la production annuelle photovoltaïque serait de 1 TWh. Si l'ensemble de cette production était achetée au tarif intégré le plus élevé de 60 c€/KWh, le prix de gros étant de 43 €/MWh, la facture annuelle à imputer sur la CSPE serait de 0,57 Md€.

Les ventes annuelles d'électricité aux seuls "petits sites" (particuliers et professionnels en tarif bleu) ont été en 2009 de 22,5 Md€ (sources RTE et CRE). Aujourd'hui, le coût du photovoltaïque représent au maximum 2,5% (majorant absolu) des ventes au tarif règlementé pour le petits consommateurs.



Or, on sait qu'il y a nombre d'installations non intégrées, soit au sol, soit en toiture hors métropole ; on néglige les baisses de tarif appliquées depuis janvier 2010 et on considère que seuls les petis consommateurs (qui représentent seulement 42% de la consommation nationale) contribuent au financement. Enfin, sur la facture finale d'électricité du consommateur (Tarif bleu), il faudrait également réintégrer la part actuelle de la CSPE hors photovoltaïque, ainsi que la CTA (Contribution Tarifaite d'Acheminement) et enfin le prix de l'abonnement.

Au final, l'augmentation réelle de la facture d'électricité pour le consommateur n'est peut-être même pas supérieure à 1%...

Publié : 24/12/10, 11:06
par Remundo

Publié : 24/12/10, 20:08
par chatelot16
lamentable demonstration de l'incompetance de l'etat

1ere phase , subvention mal foutue

2eme phase , l'etat ne respecte pas ses engagement , prend des decision retroactive , tue la confiance !

du coup la plupart des subvention n'ont plus aucun pouvoir incitatif , car persone ne voudra s'engager avec un etat qui se renie pour un oui et un non ... les subvention ne seront plus que du saupoudrage ...

pourtant construire du solaire sera forcement utile ! ce qui est construit marchera au moins 20ans et certainement meme plus ... faut il atendre qu'il n'y ait plus une goutte de petrole pour commencer ?

les mauvaise subvention ne sont pas des si bon accelerateur que ca , et deviennent des lamentable frein au moindre probleme ... je recoit souvent des appel de societé voulant me faire mettre des photovoltaique sur mon toit ... des que je leur dit que je veux acheter de panneaux pour en faire ce que je veux et que je n'ai rien a faire des credit d'impots , on ne veut rien me vendre !

Publié : 25/12/10, 19:24
par Regismu
Bonsoir Chatelot16

parceque tu n'as pas les "bonnes" personnes en face de toi...les coups de fil c'est rarement des artisans..que de grosses sociétés qui fourguent des kits tres chers avec des fois tres peu de puissance :evil: :evil:

par contre en te renseignant un peu tout est possible :cheesy: :cheesy: sans attendre que le prix du Kwh explose ..ce qui ne serait tarder :cry: :cry:

Publié : 25/12/10, 20:19
par chatelot16
ne te fait pas de soucis pour moi ... mon terrain est plein de capteur solaire , le plus vieux modele , celui qui marche depuis des siecle , qui pousse tout seul , et qui en plus stocke l'energie ... il suffit de les couper de temps en temps

les capteur photovoltaique ont aussi leur interet , a condition d'etre fabriqué a prix suffisament bas ... pas en etant betement subventionné pour que certain s'en mettent plein les poches

Publié : 25/12/10, 20:25
par Regismu
:mrgreen: :mrgreen: good ...mais justement c'etait mes propos ci dessus ..concernant les propositions "honnettes" ou malhonnettes" tu as de sacré difference ...si en plus tu decides de faire toi meme ton instlaltion ..le sprix ne sont plus du tout les memes :cheesy: :cheesy:

quand aux credits d'impots ou aides ..elles n'existeront bientot plus donc plus de discussions et de malentendus à ce niveau la :cheesy:

Publié : 26/12/10, 10:15
par Remundo
Arianne VENNIN décrypte la situation actuelle et pointe quelques incohérences gouvernementales...

Solaire : 4 gros mensonges sur le photovoltaïque
Quatre exemples de désinformation avérés sur le solaire photovoltaïque


« La CSPE doit être augmentée car elle représente un coût insupportable pour EDF, notamment du fait du rachat des ENR, surtout l’électricité photovoltaïque » (M. Michel Diefenbacher, député du Lot-et-Garonne, rapport parlementaire sur la CSPE).

Le solaire ne pèse que 5,7% de la CSPE (rapport officiel de la CRE) et ne peut justifier l’augmentation.

Selon le rapport d’activité 2010 d’EDF (disponible en ligne sur le site de l’entreprise, les obligations d’achat (cogénération gaz et ENR) ont permis à EDF d’engranger 670M€ d’EBITDA (résultat d’exploitation avant taxes, amortissements et dépréciations) supplémentaire en 2009. Comment expliquer ce montant colossal ? Tout simplement parce que selon les textes le montant de la CSPE est fixé par la loi du 10 juillet 2000 par rapport à un « prix de marché », ce qui a été traduit par EDF avec l’accord de l’administration par « prix de gros ». Or si le prix de gros est de l’ordre de 4c€/kWh, le prix auquel EDF revend l’électricité se situe entre 8 et 12c€/kWh (périodes de pics). Conclusion, EDF réalise une opération ultra-bénéficiaire grâce au « business » de l’obligation d’achat [de cogénération].

CA France d’EDF : 33831M€ et EBITDA France : 9434 M€ - impact net des contrats d’achat : +670M€ qui permet de faire passer le ratio EBITDA/CA de 25,9% à 27,9%. Si EDF était privé de cette ressource, il lui faudrait retrouver 2586 M€ de chiffre d’affaires supplémentaire pour compenser la perte de rentabilité.

L’augmentation de 4,50 à 7,50 euros / kWh (+66%) de la CSPE en 2011 est donc le « casse du siècle » : cela permet à EDF d’augmenter encore plus la cagnotte perçue, alors même que les coûts supplémentaires mis en avant pour justifier l’opération (inflation du nombre de projets photovoltaïques) sont de plus en plus improbables du fait d’une faisabilité technico/économique et financière non avérée pour plus de 2/3 des projets, sans parler du moratoire et de la baisse des tarifs à venir. De plus tout ceci se fait en discréditant les ENR, potentiellement dangereuses pour le nucléaire.

« Les projets d’EDF EN ne représentent que 400 à 500 MW dans la file d’attente » (M. Paris Moratoglou, DG d’EDF Energies Nouvelles, devant la commission aux affaires économiques de l’Assemblée Nationales le 16/11/2010)

Comme l’ont appris les acteurs de la filière lors de la première réunion de concertation sur l’avenir du photovoltaïque, il existe une file d’attente « cachée » de très gros projets chez RTE, en dehors de la file d’attente d’ERDF (évaluée à 2100 MW post décret du 10 décembre 2010). Selon RTE, EDF EN posséderait 75% des 2300 MW présents dans cette file « occulte », soit 1725 MW.

Les projets d’EDF EN (d’une puissance unitaire comprise entre 30 et 200 MW) entrent en file d’attente RTE sans permis de construire obtenu (contrairement à la file d’attente ERDF) , bénéficient d’un tarif négocié de gré à gré (30c€/kWh). En contradiction avec la réglementation (l’obligation d’achat étant réservée exclusivement aux projets de moins de 12 MW), ces installations bénéficient de l’obligation d’achat.

Cela veut donc dire qu’EDF EN a déposé 2100 à 2200 MW au moins sur les 4400 MW de file d’attente globale, soit environ la moitié, si leur volume en file d’attente ERDF n’a pas été volontairement sous-estimé vu l’opacité totale de celle-ci. Contrairement à ses affirmations, EDF EN est donc un des acteurs majeurs (sinon l’acteur principal) de la « spéculation » dénoncée par le gouvernement.

Question additionnelle : quel est le bilan financier global de tout cela pour EDF, qui bénéficie (en puisant dans la CSPE) du tarif bonifié via EDF EN (filiale à 50%, mais consolidée dans les comptes d’EDF à 100%) et du bénéfice perçu (deux fois) grâce au différentiel entre le prix de gros et le prix de marché.

3° « 90% des panneaux solaires installés en France sont d’origine chinoise » et « Ils produisent 1,8 fois plus de gaz à effets de serre que ceux faits en France » (Mme Nathalie Koscuiszco-Morizet, ministre de l’Ecologie sur France Info le 21/12/2010)

Impossible : le parc raccordé à fin 2010 en France est de 850 MW (rapport du Commissariat général au développement durable de décembre 2010). Or la production des usines de panneaux françaises sur la même période est de 560 MW (rapport Charpin), soit 66% du volume du parc. Sauf à dire que ces panneaux sont exportés en quasi-totalité (mais alors, dans cette hypothèse, le photovoltaïque est d’ores et déjà une industrie très exportatrice…) cela veut dire que l’essentiel de cette production est bien installé en France. Ce qui correspond à ce que savent tous les professionnels de la filière : les panneaux français, plutôt plus chers que ceux de la concurrence chinoise, se vendent sur le territoire et pas ailleurs.

Par ailleurs, où sont les statistiques du commerce extérieur (service des douanes) montrant cette invasion des panneaux chinois ? Nulle part car, comme le « plombier polonais », cela relève largement du fantasme.

En revanche, il est possible que pour les futurs projets extensifs d’EDF EN (fermes au sol), on ait une forte augmentation des importations de Chine. A la différence des projets intégrés au bâti de taille raisonnable qui nécessitent des panneaux à rendement très élevés, de technologie plus avancée.

Sur les panneaux solaires qui « produisent du CO² », on reste sans voix… (sans même parler de l’étude de l'ADEME et de la statistique sur les « 1,8 fois plus »).

Enfin, on rappela que le SER a établi que le panneau ne représente que 22% en moyenne du coût de production du kWh solaire, les autres composants étant en quasi-totalité de fabrication française.

4° « Ce dont on parle, ce sont des milliers d'hectares de parkings de grandes surfaces couverts de panneaux solaires» (M. François Fillon, Premier Ministre, devant le groupe UMP de l’Assemblée Nationale le 07/12/2010)

Un centre commercial a une surface de toitures et parking comprise entre 1 et 3 hectares et correspond à des puissances de 0,5 à 3 MW.

On parle donc au grand maximum d’une petite centaine d’hectares de panneaux solaires en toitures...

Comment expliquer l’écart entre les cent hectares possibles en réalité et les « milliers d’hectares » du Premier Ministre. D’où sortent ces chiffres ? En revanche, on remarquera que 2000 MW de projets de ferme au sol EDF EN représente environ 3000 ha à 4000 hectares (suivant la technologie) de surfaces en plein champ… Là oui, on peut parler de « milliers d’hectares ».

La filière en a assez de toutes ces contrevérités colportées depuis trop longtemps !

Journalistes, Politiques et Citoyens, réagissez...

Rejoignez le groupe facebook TOUCHE PAS A MON PANNEAU SOLAIRE qui regroupe déjà 3000 membres : la vérité des chiffres y est rétablie !

Bon noël à tous

Ariane Vennin
06 08 77 45 82

Source : Taxe Carbone overblog

Publié : 26/12/10, 14:50
par Christophe
Remundo a écrit :Arianne VENNIN décrypte la situation actuelle et pointe quelques incohérences gouvernementales...


Ah on se sent finalement moins seuls tout d'un coup... :idea: