Stratégie de la défaite: comprendre le passé pour l'avenir?
Publié : 02/12/11, 14:30
Document vidéo conférence sur la défaite de la France en 40...j'ai juste survolé mais cela me semble intéressant pour comprendre les manipulations qu'un peuple peut subir...notamment le choix de la défaite volontaire par les classes dirigeantes (sous des pressions, bien évidement, d'intérêts...)...
On pourra trouver (ou pas suivant ses convictions et sa moralité) quelques correspondances avec l'actualité n'est-il pas?
A mettre évidement en parallèle (balance?) avec la stratégie du choc et voir aussi stratégies de manipulation du peuple
A voir ici: https://www.econologie.com/strategie-de- ... -4388.html
On pourra trouver (ou pas suivant ses convictions et sa moralité) quelques correspondances avec l'actualité n'est-il pas?
A mettre évidement en parallèle (balance?) avec la stratégie du choc et voir aussi stratégies de manipulation du peuple
A voir ici: https://www.econologie.com/strategie-de- ... -4388.html
La stratégie de la défaite. par worldhistoria
La défaite de la France, affirma Marc Bloch en avril 1944, a été longuement préparée par cinq groupes dirigeants : « militaires, politiciens comme Laval, journalistes comme Brinon, hommes d’affaires comme ceux du Creusot, hommes de main comme les agitateurs du 6 février [1934] ».
Le grand historien était-il un adepte de la « théorie du complot » ? Ou est-ce bien un complot de ces cinq groupes, soigneusement préparé, qui a abattu la république en organisant la débâcle ? « Le jour viendra, et peut-être bientôt », avait aussi annoncé Marc Bloch, « où il sera possible de faire la lumière sur les intrigues menées chez nous de 1933 à 1939 en faveur de l’Axe Rome-Berlin pour lui livrer la domination de l’Europe en détruisant de nos propres mains tout l’édifice de nos alliances et de nos amitiés ».
Pourquoi les citoyens français ne savent-ils dans leur ensemble toujours rien de ces vieilles « intrigues » ? Les archives, désormais largement ouvertes, permettent de faire le point, tant sur la « stratégie de la Défaite » des classes dirigeantes dans la crise systémique du capitalisme des années 1930, que sur le silence qui l’a ensevelie après la Libération.