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Je viens de réaliser (quoi quoi c'est un peu tard) que le (bon) fonctionnement des sociétés humaines (et animales au sens large) n'était basé que sur une chose: la confiance !

Si la confiance est là, à la place de la méfiance, alors la société fonctionne bien...Sinon elle se bloque. Sans confiance, vous n'avez plus de projet de vie, sans confiance, vous ne vivez plus...

C'est valable pour tous les aspects de la vie: l'amitié, privée, professionnelle, mercantile...etc etc...même la vie intime et les loisirs...

J'ai à ce propos un intéressant sondage réalisé par ça m'intéresse en 2010...qui donne un classement de la confiance suivant les métiers...Je vais le poster ici...

Christophe a écrit :Je viens de réaliser (quoi quoi c'est un peu tard) que le (bon) fonctionnement des sociétés humaines (et animales au sens large) n'était basé que sur une chose: la confiance !
...i...

Et bien mieux vaut tard que jamais......

Bien évidemment. Ne vous êtes vous jamais posé cette question auparavant dans votre relation avec votre banque ou votre employeur ?

Et la monnaie ? Hein ? Ca n' est que ca, la confiance. Quand on vous file un billet de 50 €, vous avez la confiance dans la fait que vous pourrez le replacer dans un prochain magasin pour vous acheter un vêtement ou autre chose.

moinsdewatt a écrit :
Et la monnaie ? Hein ? Ca n' est que ca, la confiance. Quand on vous file un billet de 50 €, vous avez la confiance dans la fait que vous pourrez le replacer dans un prochain magasin pour vous acheter un vêtement ou autre chose.

Au quotidien et pour "l'homme de la rue" c'est plus un automatisme qu'une véritable confiance.
Ceci étant il est clair que les marché financier fonctionne sur la confiance.

Christophe a écrit:

Je viens de réaliser (quoi quoi c'est un peu tard) que le (bon) fonctionnement des sociétés humaines (et animales au sens large) n'était basé que sur une chose: la confiance !

La notion de confiance appliquer au règne animale est quelque peu exagéré,il faut parler d'instinct.
Cette notion ne peut prendre de valeur que lorsque l'humain intervient.
Apprivoiser un animal, c'est en quelque sorte une forme de "confiance" qu'il nous donne, mais de là a dire qu'il se font confiance les uns les autres me parait hasardeux.

Sen-no sen a dit:

il est clair que les marché financier fonctionne sur la confiance.

Très clair: les traders travaillent avec des capitaux supérieurs de 5 à 7 fois les fonds en dépôt dans leur banque, paraît-il.
( Mais en fait, les titres qu'ils détiennent serve de facto de garantie: un peu comme quand tu achètes une maison: tu es incapable de la payer cash, mais en cas de problème elle est toujours là, prête à être revendue, limitant le risque )

Même nos cellules, entre elles interagissent en confiance pour nous faire vivre, nous défendre contre les agressions, les virus, les bactéries, confiance qui va même au sacrifice suicide pour sauver les autres cellules (apoptose ) et qui comporte des traites comme dans le cancer,, qui vivent pour eux, en oubliant les autres, .

Les organismes multicellulaires sont dramatiquement plus complexes que notre société, coopération en confiance bien plus complexe qui reste à découvrir encore pour l'essentiel.

Ah ah dedeleco, belle approche !

Je n'ai évidement pas cité la finance et la monnaie car je les avais inclus dans "achats"...bien évidement sans confiance pas de finance!

Mais content que vous partiez dans cette direction (ne partez pas trop loin quand même...)

dedeleco a écrit :Même nos cellules, entre elles interagissent en confiance pour nous faire vivre, nous défendre contre les agressions, les virus, les bactéries, confiance qui va même au sacrifice suicide pour sauver les autres cellules (apoptose ) et qui comporte des traites comme dans le cancer,, qui vivent pour eux, en oubliant les autres, .

Les organismes multicellulaires sont dramatiquement plus complexes que notre société, coopération en confiance bien plus complexe qui reste à découvrir encore pour l'essentiel.

Parler de confiance en ce qui concerne les cellules ou le règne animale/végétale c'est faire preuve d’anthropomorphisme.
Dans le cas d'une cellule il faut plutôt parler de compatibilité.

La confiance est un sentiment humain,c'est un perfectionnement psychologique de l'instinct naturel.
Cette notion psychologique s’évanouit rapidement dans le monde animal/végétal.
Une antilope par exemple sait instinctivement quelle ne sera pas dévoré par une de ses congénère,nul n'est question de confiance, mais de réflexes acquis(innée?) lors de son apprentissage de la vie.

Il ne faut donc pas confondre un sentiment humain et des instincts ou principes universel.
La confiance/méfiance c'est exactement comme le bien et le mal:des concepts humain né de la complexité de notre psychologie.

elephant moinsdewatt, sen-no-sen: Le paradoxe, n'est-ce pas justement parce qu'on a peur, qu'on utilise la monnaie? Les ‘assurances’? (Auxquelles on peut rattacher l'argent papier ou sonnant...) Donc parce qu'on ne peut guère faire confiance?!

Dedeleco: je suis d'accord et j'aime bien, mais j'y vois surtout une métaphore, ou alors il faudrait admettre une interaction entre notre cerveau et nos cellules (qui n'ont pas de cortex individuellement, donc elles ne «pensent pas», il s'agit plutôt là d'un rapport avec les «besoins physiologiques», dans ce cas, la confiance est quelque chose de tout à fait tacite...) et admettre que ces interactions/connexions seraient suprabiologiques (donc un pouvoir de l'esprit sur le corps... et là c'est encore du "domaine de la croyance", si j'en crois tes nombreuses prises de position sur ce sujet?)
Pour le cas du cancer, il n'y a pas «rupture de confiance» selon certains chercheurs (nommés ici à de nombreuses reprises) puisque le corps développerait un cancer ...«parce qu'il en aurait besoin»! (puisque le circuit d'élimination des toxines, ferait défaut)

Christophe a écrit :Sociétés humaines: tout est confiance !

Oui, oui et encore oui. Elle nait du «besoin de sécurité» (si bien hiérarchisé individuellement, tel que l'a étudié A. Masslow). Fondamental! A partir de là, on peut réfléchir sur le rôle de l'instinct (comme relevé par Sen-no-sen)... à creuser. Mais pour les animaux, ils se font confiance «jusqu'à un certain point», et ça varie d'une espèce à l'autre (dans certaines espèces il y a des getteurs: et clairement la sécurité du groupe repose sur eux...)

Christophe a écrit :tout est confiance !
individus [VS] société

On pourrait même rajouter «confiance mutuelle» alors – et là ça ne peut plus être seulement de l'instinct – n'est-ce pas? Parce que, pour qu'il y ait confiance, il faut qu'il y ait réciprocité, donc un processus conscient de respect mutuel. J'y verrais aussi notamment une belle place vers l'altruisme. Ça c'est pour les grands principes.

Au plan de la «société», ça devient plus complexe. Puisque les citoyens ont des droits et des devoirs. C'est la confiance dans l'apprentissage de la «socialisation».

Par ailleurs un respect imposé par la contrainte n'est pas sincère – surtout si il n'y a pas de contre-partie [réciprocité] – il n'est donc pas un gage de confiance sociale, ni de sécurité à bien long terme... Puisque fondé sur la répression. A partir de là on peut écrire des bouquins sur l'estoppel...

Obamot a écrit :elephant moinsdewatt, sen-no-sen: Le paradoxe, n'est-ce pas justement parce qu'on a peur, qu'on utilise la monnaie? Les ‘assurances’? (Auxquelles on peut rattacher l'argent papier ou sonnant...) Donc parce qu'on ne peut guère faire confiance?!

Comme tu l'as mentionné cela fait parti de notre besoin de sécurité.
De plus toute confiance est relative...

On pourrait même rajouter «confiance mutuelle» alors – et là ça ne peut plus être seulement de l'instinct – n'est-ce pas?

On peut faire un parallèle entre la "confiance mutuelle" et la symbiose.
Dans les rapports sociaux cette dernière est davantage lié a une notion de bénéfice réciproque que de véritable altruisme.
Pensez vous sérieusement que votre banque vous prêterait de l'argent sans une quelconque contrepartie*?

Quant a la sécurité sociale, il s'agit d'un choix sociétale visant a garantir un équilibre dans cette même société afin de la pérennisé, et là encore il y a notion d’intérêt.


*Le rapport banque/client est plus a rapprocher du parasitisme!

Il y a bien des formes de réciprocité dans l'altruisme! Ce sont d'autres «grâces indirectes»:

— Le souhait qu'autrui trouve le bonheur => qui fait alors son propre bonheur! Comme...
— L'initiation d'autrui.
— La valorisation des rapports sociaux fondés sur d'autres bases que l'aspect lucratif.
— La promotion de toutes ces valeurs qui «élèvent l'esprit» (artistiques, culturelles, etc).
— L'amour du prochain...
... etc

L'intérêt aussi, c'est qu'il n'y a pas «de garantie!»
Si réciprocité il y a, c'est donc un "plus" qui fait encore plaisir d'avantage...