Idem: Le_Juste_Milieu, aussi de ton avis... Ça m'a fait d'ailleurs pas mal fait cogiter
... donc je poursuis sur le —
que faudrait-il faire, pour que le pouvoir change de camp — avec, notamment l'exemple de la Chine donné par
Ahmed et dans la perspective de ce que tu viens de dire (il va sans dire que cela devrait être sur la base d'un tout autre modèle fondé sur une philosophie compatible, bien suivie et pérenne eu égard au changement requis), ainsi – comme il en a été de tout temps – seule les populations avec une « culture forte », (j'entends par là bien ancrée dans la vie de tous les jours) auraient des chances de parvenir à trouver l'équilibre nécessaire, qui permettrait une réforme de la société acuelle du «
on va droit dans le mur, tout droit... mais laisser- nous faire: tout est sous contrôle»
Car contre toute attente dans le monde occidental, les chinois y sont bien parvenus, au prix de plusieurs révolutions successives et à force d'abnégation, alors qu'on disait le communisme voué aux gémonies... Le fait est qu'ils ont su s'adapter, alors qu'on les disaient archaiques, etc... Il n'y a donc pas que du pessimisme!
Chaque société en mutation est forcée de passer plusieurs caps. Et si tant est que nos sociétés sortent du modèle théorique actuel (imposé par une culture à l'origine militaire, comme pour beaucoup), nous avons déjà presque tout «réalisé» (le bien comme le pire)... ainsi les conditions idoines pour réuissir une transition favorable, nous les connaissons déjà, il suffirait de les appliquer... appliquer ce qui reste de "bien" de nos acquis passés ayant survécu jusqu'à aujourd'hui. J'en donne quelques unes, avec au centre 1) l'analyse des causes 2) l'étude des moyens pour parvenir aux objectifs éconologiques:
— l'éducation, de manière générale et primordiale;
— et forcément l'étude du background, soit des civilisations et de l'histoire, pour éviter le négationisme; (lol)
— la vraie justice au travers du législatif, à fortiriori la démocratie, et forcément un programme à développer dans le monde professionnel;
— la possibilité de donner à chacun la possibilité d'accéder à un «vrai job» – mais sur d'autres bases qu'actuellement;
— créé une organisation sociale et des institutions indépendant des contraintes économiques (c'est déjà le cas dans une large mesure, mais cela est caché par hypocrisie).
— développer la notion de budget, mais pas selon le paradigme actuel à court terme (sinon on se dirige vers une société utopiste dans les deux tendance du terme: et au plan du gaspi ad vitam eternam... ou sur le plan d'une déconnexion d'avec la réalité comptable ... à moins de réinventer toute la finance, il faut voir l'économie «autrement», mais sans pour autant rejeter la notion d'optimisation des «moyens»...!)
— que nonobstant le fameux «job», il soit permis à chacun d'exercer une activité utile à la société (je rappelle le grand paradoxe, celui dans lequel les gens qui n'ont pas de job actuellement, sont exclu de la société, sont poussés à la délinquance, finissent par se retrouver en prison, dans laquelle ils peuvent enfin accéder à un ...job! C'est un comble non?);
— ainsi que soit inscrit dans la Constitution de chaque état, l'accès au travail de façon digne, est je pense une règle qui devrait être fondamentale!
— l'accès aux soins de santé pour tous, passant par une «Culture de prévention», avec la refonte des lois dans cette direction (et à fortiriori la refonte du Codex alimentarius vers cet objectif);
— une redéfinition des enjeux stratégique de l'industrie, devrait alors suivre de facto, pour répondre à des besoins différents, ce ne serait donc pas la fin de «l'activité économique», loin s'en faut;
— l'accès à la culture, à la philosophie, au développement et à la prise en compte des coutumes, avec en parallèle une approche laique des mouvements religieux [si, si... vous avez bien lu, un cadre légal et impartial laic offert à tous les mouvements, pour que les croyances puissent s'exercer librement, sans persécution mais évidemment dans lequel aucune contrainte exercée sur les membres respectifs ne seraient tolérées, pas plus que les dérives sectaires... ou les mouvements motivés par le lucre... Il faudrait dans ce cadre, revoir et adapter certaines pratiques au sein même des mouvements dominants actuels... Avec de beaux débats théologiques en perspective
![Cheesy Grin :cheesy:](https://www.econologie.com/forums/images/smilies/icon_cheesygrin.gif)
] soit dit en passant, de la culture vivante fondée sur l'étude des civilisations et leur convergeances, alors que les dogmes acutels poussent aux divergeances! Mais c'est perso.
— l'accès à la science, serait également revu. Un cadre idéal serait établit pour la recherche fondamentale, puisqu'elle ne serait plus valorisée presque qu'exclusivement sur l'aulne du dogme de ses applications dans un but exclusif de «rentabilité» (bien que ce point ne saurait disparraître totalement);
... et ainsi de suite.
En bref, et en quelque sorte, if faudrait recoller les morceaux de «
l'émiettement actuel»
![Mr. Green :mrgreen:](https://www.econologie.com/forums/images/smilies/icon_mrgreen.gif)
ce qui serait éventuellement possible, puisque fondé sur d'autres valeurs...
Ainsi, l'humain ne serait plus amené à travailler directement pour de l'argent, piusque son travail, il ne pourrait plus le «perdre». Certes il pourrait en laisser un bon, pour un moins bon (ou un bon pour un autre plus valorisant...)... Mais il serait toujours actif «socialement» pour les autres. Ainsi, en fin de compte, la motivation des gens pourrait se faire sur d'autres bases! Par exemple, moins le salaire serait élevé, plus la personne serait estimée, mais plus elle aurait également accès à ce qui lui est nécessaire par un troc autre que simplement pécunier (par une unité de valeur non capitalisable et non transmissible à trouver... Quelque chose avec lequel les étudiants pourraient payer leus études, les femmes enceintes subvenir à leurs besoins, ou les handicapés trouver les moyens d'obtenir leurs prothèses, etc... Cela pourrait être fondé sur le «don» cher à Bernardd. Mais ce serait un «don» quantifiable dans une échelle encore à imaginer... ^^ ).
L'humain serait en effet amené à «donner de la valeur» à autre chose que ce que propose le modèle théorique actuel... Le «nerf de la guerre», pourrait être «la compétence» (une sorte de mix entre connaissance et expérience). Le «besoin de reconnaissance» défini comme tel par Maslow, pourrait laisser place au «besoin social d'appartenance» qui pourrait prendre la place au haut de sa pyramide des besoins, puisque sa place dans la société ne serait plus conditionnée par un «besoin (perpétuel) de développement», puisque la position individualiste serait reléguée au second rang, afin de céder le pas à une position plus enviable dans le «groupe social» avec forcément une motivation plus élevée que celle qu'offre l'argent. La perspective et sa finalité dans le monde serait donc complètement différente!
L'activité politique pourrait alors changer radicalement de cap — et elle le ferait naturellement — la corruption disparraîtrait éventuellement d'elle-même: parce que tout simplement l'apât du «gain» aurait changé de camp et deviendrait purement secondaire...
Voilà, je voulais donner une note plus heureuse a un fil nous dirigeant vers un avenir bien sombre... Une note d'espoir...! Une note pour nous dire que: oui, tous les futurs sont possible, il suffit de choisir (comme l'a si bien rappelé ailleurs Sen_No_Sen je crois...)
Il va falloir assumer notre maturité (pour faire court)