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Mort de Chavez : une «perte irréparable» pour les alliés du Venezuela
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A Cuba, où Chavez a été hospitalisé deux mois, le régime communiste a décrété un deuil national de trois jours en hommage à son principal allié politique et économique. «Chavez est aussi Cubain ! Il a senti dans sa chair nos difficultés et nos problèmes et a fait tout ce qu'il a pu, avec une extrême générosité (...) Il a accompagné Fidel (Castro) comme un véritable fils et son amitié avec Raul (Castro) est profonde», selon un communiqué du gouvernement.
En Equateur, le gouvernement du président socialiste Rafael Correa a fait part de son «profond chagrin», affirmant que Chavez avait été le «chef de file d'un mouvement historique» et un «révolutionnaire mémorable». «Devant cette perte irréparable qui endeuille le peuple vénézuélien et toute la région», l'Equateur exprime «son amitié spéciale qui l'unit au Venezuela», affirmant que l'action de M. Chavez permettra de continuer à «renforcer les liens entre les deux pays et l'intégration latino-américaine», selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
En Bolivie, le président Evo Morales, au bord des larmes, s'est lui dit «anéanti par le décès du frère Hugo Chavez», depuis le palais présidentiel à La Paz. Il a indiqué qu'il se rendrait au Venezuela dans les prochaines heures. Le président bolivien a ensuite appelé à la poursuite du «processus de libération, non seulement du peuple vénézuélien mais aussi du peuple latino-américain».
Au Nicaragua, également membre comme les deux pays andins de l'Alliance bolivarienne des Amériques (Alba), inspirée par M. Chavez, le gouvernement a estimé que «les hommes exceptionnels et formidables comme Hugo Chavez ne meurent jamais». Le président Daniel Ortega dirigera un hommage mardi soir, sur la place de la Révolution à Managua. Le Venezuela de Chavez est le principal allié du Nicaragua, à qui il a alloué deux milliards de dollars en coopération entre 2007 et 2011, selon des chiffres officiels.
La Colombie a déploré la mort d'un soutien important pour la paix avec les Farc. Le président de Colombie, Juan Manuel Santos, a exprimé son «profond regret» pour la mort du président vénézuélien, rappelant qu'il avait apporté un soutien important pour le processus de paix avec la guérilla des Farc. «Si nous avons avancé dans ce processus de paix solide, c'est aussi grâce au dévouement et à l'engagement sans limite du président Chavez et du gouvernement du Venezuela», a déclaré M. Santos, dans une allocution télévisée depuis le palais présidentiel. Les contacts entre la rébellion marxiste des Farc et le gouvernement de Bogota ont débouché sur l'ouverture de négociations qui se déroulent depuis novembre dernier à Cuba, dans l'espoir de mettre fin à près d'un demi-siècle de conflit. Le président Santos a en outre assuré le Venezuela du soutien de la Colombie pour une «transition démocratique, dans la paix et la tranquillité» au Venezuela.
Le président du Pérou a exprimé sa «profonde douleur». «Je veux exprimer notre profonde douleur auprès du peuple frère du Venezuela et embrasser avec force la famille de l'ami Hugo Chavez», a déclaré le président péruvien Ollanta Humala, un ancien militaire entré en politique comme Hugo Chavez, faisant part de sa «solidarité bolivarienne, sud-américaine et latino-américaine». Depuis le palais présidentiel, il a souhaité en «ces moments difficiles que traversent les proches du président décédé et les Vénézuéliens en général, l'unité et la réflexion, et que les choses puissent se dérouler de manière pacifique et démocratique».
La présidente du Brésil déplore la «perte irréparable d'un ami». «Nous n'avons pas toujours été intégralement d'accord avec le président Chavez mais sa disparition représente une perte irréparable. Il était un ami du Brésil et du peuple brésilien», a déclaré la présidente Dilma Rousseff lors d'une réunion publique. Elle a rendu hommage à un «grand leader engagé dans le développement de son pays et des pays du continent». La disparition du leader bolivarien, allié du régime communiste de Cuba, «va laisser un grand vide dans l'histoire et dans les luttes de l'Amérique latine», a encore déclaré la présidente brésilienne de gauche.
ps: je sais pas si le titre est ok, parle pas espagnol...