Oui,
Remundo, je ne doute pas que
Coppé ne sois (un peu) conscient de ces problèmes qui, cependant, ne le touchent pas puisqu'il s'applique à faire partie des gagnants de la mondialisation, son rôle étant de consoler les perdants en leur expliquant que c'est de leur faute...
Ta remarque sur la nécessité préalable de définir ce qu'est la "richesse" et la "pauvreté" est tout à fait
fondamentale!!!
Oui,
Christophe, la "richesse" globale augmente, ce qui n'a rien de surprenant (si on la définie comme l'augmentation du volume des marchandises disponibles), le nombre des riches augmente évidemment aussi... ainsi que celui des pauvres (ce n'est pas non plus surprenant: les deux sont liés).
Comme tu le sais je ne partage pas du tout ton analyse sur la spéculation comme responsable des "dérives" de l'économie: il me semble clair que si des agents économiques usent d'un comportement, disons, "agressif", ce n'est aucunement du fait d'inclinations personnelles à la perversité, mais qu'ils ne sont, comme leur dénomination "d'agent" l'indique, que les serviteurs au service de l'accroissement de la valeur, tout comme le sont ceux qui en pâtissent, à l'autre bout de l'échelle sociale (et qui ne sont inoffensifs ou vertueux que par défaut) .
Ce qui est grave dans cette facilité à fustiger les "banksters", c'est que cela occulte les causes réelles et ne permet donc pas d'avancer dans une autre direction que la traditionnelle et stérile bagarre pour une répartition "équitable" des fruits du capitalisme.