La technologie, moteur du progrès des idées
Publié : 22/05/15, 16:43
Des idées, techniques, sont certes nécessaires au départ pour développer la technologie, mais l'utilisation de cette technologie évolutive entraîne parallèlement la transformation des sociétés et suscite chez elles des questions et prises de conscience qui aboutissent au progrès des idées en général.
Prenons trois exemples parmi une foultitude. L'un des premiers progrès techniques de l'humanité a été l'invention de la roue (après la maîtrise du feu). Avec la roue les déplacements devenaient plus faciles, les contacts, les échanges, le commerce entre ethnies géographiquement séparées facilités, ce qui ouvre les esprits et relativise les credo des uns et des autres qui n'avaient jamais vu que midi à leur porte.
Avec l'imprimerie de Gutenberg, c'est la démocratisation du savoir qui s'opère. Le prix des livres baissant drastiquement, une plus grande part de la population y a accès. L'édition de journaux devient possible. L'information circule mieux. Peu probable que la renaissance, puis la révolution française, qui ont recentré la société sur l'homme plus que sur Dieu, auraient eu lieu sans préalablement l'imprimerie.
Plus près de nous prenons l'exemple de la pilule. Sans elle, aurions-nous eu la révolution sexuelle des années 60/70 et le déclin d'une morale normative issue de la subordination de la femme ?
Aujourd'hui, avec une suspicion récurrente contre la science mettant en exergue ses ratés technologiques et sous silence ses succès bien plus nombreux, avec un principe de précaution exacerbé, avec des discours de décroissance de plus en plus virulents, il est illusoire de croire que cela n'aura pas d'impact sur le progrès technique. Si la moindre tentative doit faire la preuve d'un risque zéro ou passer par la validation de comités d'éthique, c'est rejeter une méthode qui a fait ses preuves : "essayer, sélectionner, conserver ou écarter", c'est rejeter la méthode de la Nature, c'est oblitérer le progrès technique, et par voie de conséquence, le progrès des idées aussi. Stagnation assurée dans cette voie.
Veut-on comme société un vert pâturage entouré de barbelés où ruminer en paix, ou prendre encore le risque d'explorer l'inconnu à notre bénéfice, en acceptant aussi des coups durs, comme l'ont fait nos aïeux dont nous profitons aujourd'hui des bienfaits de leur audace, audace que nous refuserions désormais à nos descendants ?
Prenons trois exemples parmi une foultitude. L'un des premiers progrès techniques de l'humanité a été l'invention de la roue (après la maîtrise du feu). Avec la roue les déplacements devenaient plus faciles, les contacts, les échanges, le commerce entre ethnies géographiquement séparées facilités, ce qui ouvre les esprits et relativise les credo des uns et des autres qui n'avaient jamais vu que midi à leur porte.
Avec l'imprimerie de Gutenberg, c'est la démocratisation du savoir qui s'opère. Le prix des livres baissant drastiquement, une plus grande part de la population y a accès. L'édition de journaux devient possible. L'information circule mieux. Peu probable que la renaissance, puis la révolution française, qui ont recentré la société sur l'homme plus que sur Dieu, auraient eu lieu sans préalablement l'imprimerie.
Plus près de nous prenons l'exemple de la pilule. Sans elle, aurions-nous eu la révolution sexuelle des années 60/70 et le déclin d'une morale normative issue de la subordination de la femme ?
Aujourd'hui, avec une suspicion récurrente contre la science mettant en exergue ses ratés technologiques et sous silence ses succès bien plus nombreux, avec un principe de précaution exacerbé, avec des discours de décroissance de plus en plus virulents, il est illusoire de croire que cela n'aura pas d'impact sur le progrès technique. Si la moindre tentative doit faire la preuve d'un risque zéro ou passer par la validation de comités d'éthique, c'est rejeter une méthode qui a fait ses preuves : "essayer, sélectionner, conserver ou écarter", c'est rejeter la méthode de la Nature, c'est oblitérer le progrès technique, et par voie de conséquence, le progrès des idées aussi. Stagnation assurée dans cette voie.
Veut-on comme société un vert pâturage entouré de barbelés où ruminer en paix, ou prendre encore le risque d'explorer l'inconnu à notre bénéfice, en acceptant aussi des coups durs, comme l'ont fait nos aïeux dont nous profitons aujourd'hui des bienfaits de leur audace, audace que nous refuserions désormais à nos descendants ?