Et après le fil de Christophe: >>> Kiev, vers une guerre civile en Ukraine?
Hélas la menace se précise.
Les Etats-Unis, fort de l'un de ses rares alliés docile durant les guerres du Golfe, semblent vouloir remettre ça et durcir le ton.
Après l'ex-Yougoslavie et la guerre qu'elle mène sous couverture en Syrie, souhaite-t-elle à nouveau plonger l'Europe dans la guerre?
J'avais dit sans me douter que les choses iraient si vite:
Obamot à propos du BREXIT a écrit :Quelques constatations au passage sur la NOUVELLE position de l'Angleterre politique:[...]
k) en cas de conflit militaire entre l'UE et la Russie, l'Angleterre pourrait dire qu'elle ne serait pas concernée et ne pourrait pas de facto être la cible des missiles russes (bien qu'elle pourrait envoyer quelques contingents, mais selon le principe bénéfice/risque, je les verrais mal faire ça...)
[...]
Au fond, j'ai bien l'impression que l'on a assisté à un joli tour de passe-passe et tout le monde semble berné [...]
Profitant de la pause estivale, les choses hélas s'accélèrent... S'en est terrifiant de perspectives et ce sur le dos des populations civiles qui elles n'ont pas leur mot à dire. Quelle démocratie en Europe?
Pourquoi l'OTAN se montre-t-elle belliqueuse face à la Russie?
Et ce, alors qu'il n'y a absolument aucune menace qui plane sur nous.
Illustration: TSR
FRANCE 24 avec l'AFP, le 08/07/2016 a écrit :Sommet de l'Otan : les États-Unis vont déployer 1'000 soldats en Pologne
Barack Obama a annoncé, vendredi, avant l'ouverture du sommet de l'Otan que 1 000 soldats américains seraient déployés en Pologne. Il accompagnera celui d'autres soldats de l'Otan dans les pays baltes.
Voilà une annonce qui ne risque pas d'améliorer les relations entre Washington et Moscou. Le président américain Barack Obama a annoncé, vendredi 8 juillet, le déploiement de 1 000 soldats américains en Pologne dans le cadre du renforcement du flanc oriental de l'Otan face à la Russie.
Ces soldats "serviront côte à côte avec les soldats polonais", a-t-il déclaré à l'issue d'une rencontre avec le président polonais Andrzej Duda à Varsovie, peu avant l'ouverture d'un sommet de l'Otan, précisant qu'ils se relaieront par rotation dans ce bataillon, tout comme ceux de l'Alliance qui seront basés dans les pays baltes.
Il s'agit de l'une des principales annonces du sommet de l'Otan, qui se tient vendredi et samedi, en réponse aux interrogations suscitées par les ambitions russes depuis la crise ukrainienne.
Les hôtes polonais du sommet, comme leurs voisins baltes, redoutent en effet de faire les frais de la puissance russe après le précédent ukrainien. L'Otan espère ainsi dissuader toute tentation russe de pousser plus avant ses pions vers son ancienne sphère d'influence. Avec ces bataillons, "une attaque visant un allié se heurtera à des forces venant de toute l'Alliance", a noté le sécrétoire général, Jens Stoltenberg.
Certes, les quatre bataillons ne pèseraient pas lourd face aux divisions russes si elles franchissaient la frontière. Mais les grands pays de l'Ouest seraient physiquement impliqués et donc incités à riposter, dans la logique même de sécurité collective de l'Otan.
Le Royaume-Uni, le Canada, l'Allemagne et les États-Unis assureront le commandement de ces bataillons et fourniront une bonne partie des troupes. Comme d'autres pays de l'Otan, la France y participera en fournissant l'équivalent d'une compagnie (150 hommes).
"Pour la France, la Russie n’est pas un adversaire, n’est pas une menace"
Le président russe Vladimir Poutine, qui voit d'un mauvais œil toute présence de l'Otan aux frontières de son pays, accuse de son côté l'Alliance de vouloir entraîner Moscou dans une course "frénétique" aux armements.
"Des soldats de l'Otan se trouvent à nos frontières, des avions de l'Otan volent à nos frontières, ce n'est pas nous qui nous approchons des frontières de l'Otan", a relevé son porte-parole Dmitri Peskov avant le sommet.
"L'Otan n'a pas du tout vocation à peser sur les relations que l'Europe doit avoir avec la Russie; et pour la France, la Russie n'est pas un adversaire, n'est pas une menace", a toutefois déclaré François Hollande, vendredi, devant la presse, à son arrivée au sommet de l’Otan. Pour le président français, "la Russie doit être considérée comme "un partenaire".
Le secrétaire général de l’Otan a lui aussi voulu souligner que "l’Otan reste ouverte au dialogue avec la Russie", note par ailleurs l’envoyé spécial de France 24, Gulliver Cragg. "Il y a peut-être un sentiment qu’avec ce sommet qui se tient à Varsovie, l’Otan est allée trop loin dans la rhétorique antirusse. Certains officiels cherchent donc désormais à mettre un peu d’eau dans leur vin."
Les principales annonces attendues à Varsovie, dont le coup d'envoi d'un bouclier antimissile de l'Otan, risquent en tout cas une nouvelle fois de faire grincer des dents à Moscou.
La Russie redoute notamment que ce bouclier ne porte atteinte à sa dissuasion nucléaire. Tout comme la Chine, elle a d'ailleurs vivement critiqué l'installation d'un bouclier antimissile américain en Corée du Sud, estimant qu'il va "porter atteinte à l'équilibre de la région".
Source: http://www.france24.com/fr/20160708-pol ... ts-poutine
Notez bien que la décision des américain est à considérer comme unilatérale (au mieux bilatérale) du moment qu'elle a eu lieu AVANT la tenue de ce sommet, et non à son issue après consultation.
Et que cela intervient après une situation de détente entre le Président Turc Erdogan et Poutine.
L'Europe n'a-t-elle qu'à suivre le dictat yankee va-t'en-guerre sans réagir?
Vu par les russes sur Sputnik News (qui fait aussi le rapprochement avec le Brexit):
Source: https://fr.sputniknews.com/international/201607081026515471-otan-brexit-instrument-controle-usa-europe/Le 20:04 08.07.2016 Sputnik News a écrit :L'Otan comme principal instrument de contrôle US sur l'Europe
Si le Brexit a lieu et que le Royaume-Uni se retire effectivement de l'UE, le contrôle américain sur l'Europe reviendra à l'Otan, estime un ancien de la diplomatie yougoslave.
Il n'est pas sûr que le Brexit ait lieu finalement, vu les tentatives actuelles d'organiser un nouveau référendum, ce qui est évidemment dans l'intérêt des Etats-Unis et de l'Otan, a supposé dans une interview à Sputnik Vladislav Jovanovic, par le passé ambassadeur de Yougoslavie en Turquie.
«Mais si le Royaume-Uni se retire tout de même de l'Union européenne, l'Otan reprendra le rôle dont ce bloc a été chargé lors de sa fondation il y a 50 ans, à savoir tenir l'Allemagne en Europe et l'Union soviétique, aujourd'hui la Russie, le plus loin possible de l'Europe et assurer en permanence aux Etats-Unis leur statut de force militaire la plus puissante dans le vieux monde", a déclaré l'interlocuteur de l'agence»
Et d'ajouter qu'en plus de sa fonction militaire, «l'Otan devrait assumer le contrôle sur le niveau d'influence américaine au sein de l'Union européenne».
«Auparavant, les Américains exerçaient leur autorité sur l'Europe par le biais de l'Otan et du Royaume-Uni, mais avec le départ des Britanniques, il faudra renforcer l'Alliance", a conclu le diplomate».
Je pense que les questions complémentaires sont:
— Sommes-nous menacés par la Russie ?
— Avons-nous besoin d'une guerre en Europe ?
— Quand ?