Ca, c'est comme ma boulangère qui me fait un grand sourire quand elle me voit entrer dans la boulangerie : "Bonjour Grelinette, comme d'habitude, une petite baguette bien cuite ?...", ce à quoi je lui réponds, "Hé Ho, pas de fichage Madame la boulangère !...".
(surtout que je suis entrée pour acheter une pizza !
)
La technologie galopante va irrémédiablement permettre de tout reconnaître et de tout stocker. On n'y peut rien. ("
La recherche de l'innovation est inscrite dans le patrimoine génétique de l'homme"). Et je suis sûr que dans pas longtemps, avant même de rentrer dans ma boulangerie habituelle, ma baguette de pain pas trop cuite m'attendra sur le comptoir, et les 1€ seront automatiquement débités sur mon compte bancaire !
Aujourd'hui on est techniquement capable de savoir beaucoup beaucoup de choses : il y a des caméras partout, des satellites derrière tous les nuages, des smartphones connectés dans chaque poches, des ordinateurs sur toutes les tables et bureaux, des frigos wifi dans plus en plus de ménages, même nos animaux de compagnie sont aujourd'hui obligatoirement pucés (sauf les poissons rouges peut-être, et encore) ... et en plus il y a des comptes facebook, twitter, gmail, etc , dans chaque foyer.
Autant dire que tout cela siphonne et stocke en temps réel des quantités phénoménales d'informations en tous genres.Dernièrement, la triste affaire de la petite Maelys assassinée par un psychopathe a permis de savoir, par le bornage des smartphones, que l'assassin était avec le jeune caporal Arthur Noyer juste avant sa disparition : les informations étaient donc connues et stockées, et ils suffisaient de les rapprocher pour résoudre l'affaire. Partant de cette remarque, les "gros" détenteurs d'informations sont capables de savoir plein de choses, voire d'élucider des affaires encore mystérieuses,
et très certainement si le rapprochement des informations du lieux et de l'heure des smartphones de Arthur Noyer et de Nordahl Lelandais avait été fait, la petite Maelys serait encore vivante aujourd'hui. Ce n'est donc pas si simple d'avoir un avis tranché.
Dernièrement encore, un reportage passionnant expliquait que des affaires criminelles avaient été résolues par croisement de fichiers d'identification ADN : un ADN inconnu est relevé sur une scène de crime et c'est le rapprochement avec l'analyse ADN de sa petite cousine malade à l'autre bout de la France qui a permis de confondre l'assassin !
Les informations sont forcément enregistrées et stockées par un système ou un autre. Seules l'inter-connexion des fichiers et l'analyse des données est encore un (petit) obstacle, d'ailleurs plus du fait des rivalités et concurrences entre les acteurs et possesseurs des fichiers que du manque de techniques et de savoir-faire. (Et il n'est pas impossible que certaines puissances technologiques - gafam, états, ... , "s'amusent" à faire des algorithmes d'inter-connexion de fichiers par curiosité intellectuelle et histoire de savoir des choses sur des pseudos-mystères...
On sait par exemple, par leur smartphones respectifs, que Macron et Merkel(*) étaient seuls à 23h37 dans une chambre d'hôtel... Que faisaient-ils ?... Non je rigole
).
(*) j'ai écris Merkel par soucis d'anonymat, mais en fait c'était Benalla dans la chambre !
Difficile de savoir si c'est bien ou mal (la technologie moderne, pas ce que font Macron, Merkel ou Benalla).
Toutes ces technologies de la
reconnaissance, de l'
identification et de la
localisation en temps réel reste un outil, et comme d'habitude c'est plus l'usage dévoyé qui peut en être fait qui pose problème que l'outil en lui même.
Si le petit moustachu avait eu accès à ces fichiers en 1945, l'histoire aurait surement pris un autre chemin, peut-être pire mais peut être pas forcément car le petit moustachu aurait peut-être découvert que lui-même et ses acolytes avaient bien plus de traces de gènes raciaux qu'ils persécutaient que ce qu'ils croyaient.
