Coronavirus: vers l'émancipation au travail...et à l'argent?
Publié : 24/03/20, 19:37
Bon désolé, on est encore en pleine crise sanitaire c'est sans doute un peu prématuré de lancer ce débat "post coronavirus" mais je me lance tout de même! Vous savez bien que je suis une tête de lard !
Tout est dans le titre: la reprise du travail durant l'après coronavirus risque d'être difficile pour certains...psychologiquement et moralement..La crise du coronavirus peut-elle être le déclencheur psychologique de la fin de l’asservissement au travail...et à l'argent ?
Ce dont Marx rêvait déjà à l'époque: https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2 ... e-151.htm#
C'est mon coté martziste, mais je pense de plus en plus qu'une part importante des emplois actuels ne sert à rien...ces emplois desservent plus l'humanité qu'ils ne la servent...
A méditer, le débat est lancé!
Tout est dans le titre: la reprise du travail durant l'après coronavirus risque d'être difficile pour certains...psychologiquement et moralement..La crise du coronavirus peut-elle être le déclencheur psychologique de la fin de l’asservissement au travail...et à l'argent ?
Ce dont Marx rêvait déjà à l'époque: https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2 ... e-151.htm#
Le terme d’utopie peut être pris au sens large pour décrire les différentes formes dans lesquelles s’exprime l’espoir d’un monde meilleur, du souhait partiellement indéterminé au rêve éveillé. Il peut également être entendu en un sens plus étroit lorsqu’il désigne les descriptions du monde idéal qui peuvent servir d’instrument pour rendre meilleur le monde réellement existant. Toute politique populaire digne de ce nom devrait se fixer pour objectif de donner une expression théorique à l’espoir d’un monde meilleur, plus juste et libre, qui émerge des expériences sociales des groupes subalternes, une expression théorique sous forme d’idéaux utiles à leur auto-émancipation. N’est-ce pas en ce sens que le mouvement ouvrier a donné une place centrale à l’utopie de l’émancipation du travail ? Owen, Fourier, Saint-Simon et Marx, au-delà de leurs divergences, ont tous cherché à donner une expression théorique et politique à la visée d’un monde où l’on travaillerait non pas seulement moins mais aussi plus librement et de façon plus satisfaisante. C’est sur ce point que la distance avec les versions contemporaines de l’anticapitalisme est la plus grande. En effet, les tentatives visant à renouveler le contenu utopique d’un projet socialiste ou communiste mettent généralement à l’écart la question du travail. Elles tendent à penser la justice et l’émancipation ou bien indépendamment du travail, ou bien à l’écart du travail, ou bien contre le travail. Et pourtant, aujourd’hui encore, le souhait de pouvoir travailler autrement, dans des conditions qui ne soient pas celles de l’expérience de l’injustice et de la domination, nourrit l’espoir d’un monde meilleur – un souhait en attente de traductions théoriques et politiques.
C'est mon coté martziste, mais je pense de plus en plus qu'une part importante des emplois actuels ne sert à rien...ces emplois desservent plus l'humanité qu'ils ne la servent...
A méditer, le débat est lancé!