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Ecologisme et peur du progrès

Publié : 05/08/21, 16:21
par Exnihiloest
 
Ce texte a été écrit dans le contexte de l'opposition de Greenpeace au projet Iter.

"L'innovation est par nature imprévisible. Elle nécessite une prise de risque pour obtenir des résultats qui, au début, sont tout à fait incertains. Etrangement, les écologistes n'ont aucun problème à assumer une part d'incertitude en promouvant les énergies renouvelables. Après tout, leur crédibilité dépend aussi de ruptures technologiques incertaines, notamment dans le stockage de l'électricité.

Je remarque néanmoins que, pour les écologistes, le pari en faveur d'énergies intermittentes et voraces en matière d'espace est plus respectable que celui en faveur d'une énergie illimitée. On ne peut pas comprendre cette dissonance si on ne la met pas en lien avec la haine de la modernité technicienne qui caractérise le mouvement écologiste depuis son émergence dans la seconde moitié du XXe siècle. L'écologie politique se définit moins par une préoccupation pour l'environnement (qui a toujours accompagné les civilisations) que par l'attitude à l'égard des solutions que nous devrions mobiliser.

Pendant longtemps, l'humanité a placé sa confiance, voire, pourrait-on dire, sa foi, dans le progrès des arts, des sciences et des techniques. Pour les écologistes, qui s'inscrivent dans une filiation rousseauiste, le progrès des techniques est un péché. De fait, beaucoup d'écologistes admettent la possibilité que l'innovation puisse assurer la pérennité de la civilisation industrielle. En 1975, l'écologiste Paul Ehrlich écrivait que donner à l'humanité une énergie illimitée serait moralement irresponsable. L'innovation salvatrice n'est donc plus reléguée au rang des chimères inaccessibles. Elle est redoutée. Derrière la peur du progrès se cache la haine de la condition bourgeoise, de la figure cartésienne de l'homme maître et possesseur de la nature, et in fine, le vieux ressentiment anticapitaliste qui refuse à l'humanité le droit d'améliorer perpétuellement son confort et sa prospérité."

Ferghane Azihari

Re: Ecologisme et peur du progrès

Publié : 05/08/21, 16:32
par GuyGadeboisLeRetour
Encore de la propagande la plus vile de la part du mec qui est à l'extrême droite de l'extrême droite de Marine Le Pen... Si la modération considère que son forum est une tribune pour ce genre de fou, qu'elle continue à accepter ce genre de texte nauséabond, mensonger, caricatural et uniquement polémique. :evil:

Re: Ecologisme et peur du progrès

Publié : 05/08/21, 16:40
par Exnihiloest
GuyGadeboisLeRetour a écrit :Encore de la propagande la plus vile de la part du mec qui est à l'extrême droite de l'extrême droite de Marine Le Pen...

Encore une bouse diffamatoire de GuyGadebois, manifestement incapable d'arguments intelligibles, contre un jeune journaliste membre du réseau European students for Liberty et Young Voice.

Je rappelle que ce qui est à discuter n'est pas la bouse de Gadebois, mais le texte de ce journaliste :

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"L'innovation est par nature imprévisible. Elle nécessite une prise de risque pour obtenir des résultats qui, au début, sont tout à fait incertains. Etrangement, les écologistes n'ont aucun problème à assumer une part d'incertitude en promouvant les énergies renouvelables. Après tout, leur crédibilité dépend aussi de ruptures technologiques incertaines, notamment dans le stockage de l'électricité.

Je remarque néanmoins que, pour les écologistes, le pari en faveur d'énergies intermittentes et voraces en matière d'espace est plus respectable que celui en faveur d'une énergie illimitée. On ne peut pas comprendre cette dissonance si on ne la met pas en lien avec la haine de la modernité technicienne qui caractérise le mouvement écologiste depuis son émergence dans la seconde moitié du XXe siècle. L'écologie politique se définit moins par une préoccupation pour l'environnement (qui a toujours accompagné les civilisations) que par l'attitude à l'égard des solutions que nous devrions mobiliser.

Pendant longtemps, l'humanité a placé sa confiance, voire, pourrait-on dire, sa foi, dans le progrès des arts, des sciences et des techniques. Pour les écologistes, qui s'inscrivent dans une filiation rousseauiste, le progrès des techniques est un péché. De fait, beaucoup d'écologistes admettent la possibilité que l'innovation puisse assurer la pérennité de la civilisation industrielle. En 1975, l'écologiste Paul Ehrlich écrivait que donner à l'humanité une énergie illimitée serait moralement irresponsable. L'innovation salvatrice n'est donc plus reléguée au rang des chimères inaccessibles. Elle est redoutée. Derrière la peur du progrès se cache la haine de la condition bourgeoise, de la figure cartésienne de l'homme maître et possesseur de la nature, et in fine, le vieux ressentiment anticapitaliste qui refuse à l'humanité le droit d'améliorer perpétuellement son confort et sa prospérité."

Ferghane Azihari

Re: Ecologisme et peur du progrès

Publié : 05/08/21, 17:31
par GuyGadeboisLeRetour
Ferghane Azihari est chargé d'études pour l'Institut de recherches économiques et fiscales (Iref) et délégué général de l'Académie libre des sciences humaines (ALSH): Donc rien à foutre de ce qu'il peut dire d'ITER, il n'est pas compétent.
Alexis Quentin est Détaché syndical at CFE Énergies: Idem.
Deux jeunes connards payés pour cirer les pompes du CEA...

Re: Ecologisme et peur du progrès

Publié : 05/08/21, 19:01
par janic
Deux jeunes connards payés pour cirer les pompes du CEA...
oui, mais des pompes funèbres comme à Fukushima ou Tchernobyl, Mururoa, le désert algérien avec leurs champignons on ne peut plus toxiques.

Re: Ecologisme et peur du progrès

Publié : 06/08/21, 01:41
par Christophe