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Copenhague, la feuille de route

Publié : 01/12/09, 10:40
par recyclinage
L'année 2009 représente une année cruciale dans la lutte contre le réchauffement climatique. Du 7 au 18 décembre se tiendra la 15e conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Copenhague, au Danemark. L'ONU espère conduire 192 pays à signer un nouveau traité international destiné à succéder au protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012. En 1997, ce texte engageait les pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5,2 % en 2012 par rapport à 1990 tandis que les pays en voie de développement n'étaient soumis à aucune contrainte. Si la situation paraissait mal engagée il y a encore quelques semaines, les récentes annonces des Etats-Unis et de la Chine, à quelques jours de l'ouverture du sommet, ont redonné un élan aux négociations.

Car, malgré les interprétations des données par les climato-sceptiques, les événements intervenus sur la planète depuis 1997 montrent qu'un nouvel accord est indispensable : la Chine est devenue le premier émetteur de CO2 de la planète, surpassant les Etats-Unis, qui restent toutefois le numéro un par habitant, le prix du pétrole a atteint des sommets et une crise financière a frappé de plein fouet l'économie mondiale. L'année 2008 aura également battu des records en terme d'émissions de CO2 mondiales, selon le rapport annuel du consortium scientifique Global Carbon Project. Dès 2007, un rapport du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) tirait la sonnette d'alarme.

L'objectif du sommet est donc d'élargir l'accord aux Etats-Unis, qui avaient signé le protocole de Kyoto mais ne l'avaient jamais ratifié, et à des pays "en transition économique" comme la Chine, l'Inde et le Brésil. Mais les Américains négocieront d'autant plus leurs intérêts que la crise économique a été aiguë et que les émissions de la Chine dépassent dorénavant les leurs en volume global. De leur côté, avant de s'engager, les pays émergents revendiquent un effort financier réel de la part des pays du Nord, qu'ils considèrent comme les responsables historiques du réchauffement climatique. Mais à une semaine du sommet, beaucoup de points restent encore à régler : les chiffres de réduction des émissions de gaz à effet de serre, notamment des pays industrialisés, et le financement du futur accord, indispensable pour aller vers un développement propre et pour aider les pays les plus vulnérables à s'adapter aux changements climatiques.

Depuis quelques semaines, les responsables politiques, dont beaucoup se rendront au sommet, ne dissimulent plus leur pessimisme sur la possibilité d'arriver à un accord légalement contraignant. La dernière session de négociations, début novembre à Barcelone, a avalisé le constat selon lequel le sommet de Copenhague ne déboucherait que sur un "accord politique", renvoyant la conclusion d'un traité international à 2010. "Si nous avons déjà à Copenhague des objectifs clairs (...), et je suis confiant à ce sujet, alors on pourra fixer cela dans un traité six mois plus tard", a ainsi déclaré mi-novembre le responsable climat de l'ONU, Yvo de Boer.


http://www.lemonde.fr/le-rechauffement- ... 70066.html

Publié : 01/12/09, 14:30
par yoananda
Après le trou de l'Ozone, les CFC, maintenant, c'est le CO2 ...

Foutaises. Le GIEC a menti. Le climategate arrive au bon moment.

Tout ça pour nous imposer une nouvelle taxe, pour créer un marché ou Goldman Sachs pourra spéculer à loisir.

Ca ne veut pas dire qu'on ne pollue pas ! Ca veut dire que le CO2 est un faux problème. Juste un épouvantail bon à détourner l'attention.

Un moyen comme un autre de tuer dans l'oeuf tous les econologistes qui ne respecteront pas les normes industrielles. Comme le codex alimentarius et Monsanto qui essaye d'interdire les potager individuels (réputés pour leur haute dangerosité !)

Ne nous laissons pas entourlouper par cette mafia.

Publié : 02/12/09, 17:31
par Christophe
Allègre fidèle à ses idées:

Claude Allègre: Copenhague sera un échec

La logique des interdictions, des taxes, de la régression et de la décroissance est irréaliste et inopérante.

La conférence de Kyoto a été un échec. Elle avait fixé comme objectif une réduction des émissions de gaz a effet de serre, leurs dégagements ont augmenté de près de 50%. Ceux qui veulent s'accrocher à cette logique, vous diront que c'est parce que les Etats-Unis et la Chine n'ont pas signé le protocole. Ceux-là sont les tenants du Yaka. Car si les Etats-Unis sous la présidence de Clinton dans un premier temps, et la Chine n'ont pas signé ce protocole c'est que l'objectif dans sa brutalité était incompatible avec le développement économique de ces pays.

On nous dit parfois, c'est vrai Kyoto n'a eu que peu d'effets concrets, mais il a contribué à une prise de conscience des dangers du changement climatique. L'argument se retourne comme un gant. Kyoto a permis d'organiser une agitation planétaire sans aucune prise sur le monde réel. On a fait croire qu'il suffisait de faire des discours alarmistes pour résoudre les problèmes et que l'écologie était synonyme de dénonciation sans action. On n'a pas cessé d'opérer ainsi depuis lors. Quant au marché du carbone, à savoir l'achat du droit a polluer par les pays riches pour soi disant aider les pays pauvres à se développer sans polluer, outre son côté néo-colonialiste il s'est avéré un fiasco total sur le plan économique.

Or, on lance Copenhague avec la même logique, celle des quotas et des interdictions, des échéanciers de réduction et des discussions interminables sur des pourcentages totalement irréalistes. On va vers l'échec et cette perspective ne semble émouvoir personne. Les pays en développement disent «si les pays développées veulent que nous prenions des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre qu'ils payent pour cela! Ce sont eux qui ont pollué la planète, c'est à eux de réduire leurs émissions et de payer pour réduire les nôtres. Personne, vous entendez personne, n'empêchera la Chine (qui construit chaque semaine une centrale à charbon) ou l'Inde de se développer. Ceux qui défendent l'idée que ces pays ne peuvent pas, ne doivent pas, se développer comme nous, sont en fait des Néo-colonialistes, déguisés en défenseurs de la Planète! Nous nous sommes développés, nous nous sommes gavés, de grâce qu'ils ne nous imitent pas!

Naturellement, les pays «riches» répondent qu'ils sont près à aider mais lorsqu'on passe a la concrétisation, on constate que l'effort financier qu'ils sont près à faire est le centième de celui qu'il faudrait faire.

Les Etats-Unis eux-mêmes, ceux d'Obama qui était parti bannière au vent avec un programme de réductions des émissions spectaculaires à la Al Gore sont revenue a des objectifs plus réalistes, critiqués du coup par les ultras!

Tout cela dans un contexte scientifique beaucoup plus ouvert où la notion de réchauffement climatique devient plus problématique puisque certains modèles de référence du GIEC annoncent aujourd'hui un refroidissement lors des trente prochaine années. Ce qui permet a des journalistes aussi fanatiques qu'incompétents d'écrire sans rire. «Si ça se refroidit c'est bien la preuve que ça se réchauffe!»

Or, même si, comme je le crois, le rôle du CO2 sur le climat (aux teneurs actuelles) n'est pas prouvé celui dans l'acidification des océans est beaucoup plus inquiétant. Il est donc effectivement souhaitable de réduire les émissions de CO2.

Mais on ne l'obtiendra qu'avec une logique positive, innovante, qui stimule l'économie et le développement et non pas qui la freine.

Il faut développer les économies d'énergies, les énergies de substitution pour le chauffage, le nucléaire, les voitures électriques ou hybrides. La séquestration du CO2 sujet désormais de coopération Chine-Etats-Unis devient une priorité mondiale. Bref, la logique ce n'est pas d'empêcher le développement des pays émergents c'est d'offrir a tous le droit a un développement durable. La logique des interdictions, des taxes, de la régression, de l'anti-progrès, de la décroissance doit être combattu sans relâche car elle est nocive et inefficace et philosophiquement condamnable.

Claude Allègre


http://www.slate.fr/story/12529/claude- ... a-un-echec

ps: il a quand meme dit à la fin du dernier Complément d'Enquête https://www.econologie.com/forums/complement ... t8857.html qu'il SOUHAITERAIT que cela soit un succès...

Publié : 05/12/09, 18:06
par recyclinage

Publié : 05/12/09, 18:11
par recyclinage
christophe

positive svp

ton shi ce perd dans la masse et j'en ai toujour marres de ramasser les gens


ghost in the shell disais les japonais

n'oublie pas que l'important dans ta phrase c'est le souffle
le reste n'est que du vent

Publié : 05/12/09, 18:27
par nonoLeRobot
@ yoananda

Faut pas dire n'importe quoi par ça ne t'arrange pas. Effectivement si sur le CO2 on a peu de doute, mais on ne peut pas être sûr à 100%

Le trou dans la couche d'Ozone et le CFC était un vrai problème et justement grâce à l'interdictions de substances nocive, le problème se résout doucement, à peu près comme prévu.

C'est au contraire une preuve de l'efficacité de la prise de conscience et de résolution d'un problème. Mais bon le problème était à une échelle moindre et on avait beaucoup plus de produits de substitution.

Publié : 05/12/09, 18:40
par recyclinage
si les scientifiques approchent les politiciens et investisseurs à ce rassemblement nous pourrions bien avoir des avancées considérable

donc de l'emploi

Publié : 05/12/09, 19:10
par rpsantina
recyclinage a écrit :si les scientifiques approchent les politiciens et investisseurs à ce rassemblement nous pourrions bien avoir des avancées considérable

donc de l'emploi


Ou pas...

l'emploi est un formidable outils de gestion des masses...
le seul qui soit encore légal et universel...

n'importe quel politicien utilise le plein emploi comme support électoral:
la création à 1€, l'auto-entreprise... c'est la réponse logique pour un plein emploi:
Conséquences :
- Licenciement dans les entreprises fautes à cette concurrence déloyale.
- 90% de ces entreprises nouvellement crées ne sont pas pérennes à 3 ans.
d'où:
- Insatisfaction et docilité de ces entrepreneurs qui reviennent contraint et forcé dans le salariat.
- Docilité de ceux qui n'ont pas franchis le pas et qui voient leur ex collègues revenir ainsi que de ceux qui ont déjà perdus leurs emploi.

=> Elle a bon dos la crise générée par la perte de milliard virtuels ( car pas générée par le fruit d'un travail )

Publié : 06/12/09, 18:46
par Christophe
Content de te revoir Santina, quelques remarques personnelles :

la création à 1€, l'auto-entreprise... c'est la réponse logique pour un plein emploi:
Conséquences :
- Licenciement dans les entreprises fautes à cette concurrence déloyale.


La création à 1€ c'est juste n'importe quoi: ca n'a rien de réaliste pour créer une boite viable sur le terrain il faut un minium d'investissement.

Pour l'auto entreprise le but n'était pas justement de lutter contre le travail au noir et donc lutter contre une concurrence bien plus grâve et nuisible pour ceux qui sont en auto entreprise ?

Du moins c'est ce que j'avais cru comprendre...

- 90% de ces entreprises nouvellement crées ne sont pas pérennes à 3 ans.


Je crois que 90% c'est un peu exagéré: 4/5 serait plus proche de la vérité...

Ceci est, entre autres (mauvaise gestion, projet non viable...), lié aux diverses exonération fiscales et sociales lié à la création d'une boite...qui deviennent caduques à ce moment là...manque de tresorerie et hop clé sous la porte...

Un comble: un indépendant qui perd sa boite n'a pas droit au chomage alors que c'est eux qui cotisent la très lourde majorité des charges sociales, patronales si ils ont des employés et de la TVA... :evil:

Pire, en Belgique la retraite légale moyenne des indépendants est de 450 euros.... :shock: Et y a énormément de "3ieme age" qui travaillent encore dans leur boutique...Ceci explique peut être cela...

Bref vaut mieux être vieux en France qu'en Belgique :mrgreen:

Publié : 07/12/09, 22:04
par rpsantina
Christophe a écrit :...

Pour l'auto entreprise le but n'était pas justement de lutter contre le travail au noir et donc lutter contre une concurrence bien plus grâve et nuisible pour ceux qui sont en auto entreprise ?



Le seul (minuscule petit hic) , c'est que le travail au noir, moyennant quelques indiscrétion, était sanctionné.
Maintenant, tu as des maçons, couvreurs jusqu'à des restaurateurs qui sont auto-entrepreneur ( même l'étymologie de ce mot est une hérésie ).

Ceux-ci ne présentent aucunes protections pour les clients. AUCUNES puisqu'il n'y a aucune cotisation obligatoire n'y aucun cadre réellement applicable.
Adieu garantis décennale et autres obligation des vrais professionnels.

Quand à la pérennité, c'est la bourse du pauvre.
L'appas du gain à cours terme est la principale cause des échecs. Nous ne sommes plus patients, et en général nous voudrions tout et tout de suite ( et sans efforts ce serait l'idéal ) ...

Mais ceci est déjà largement hors sujet de ce sujet.