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Voiture au Thorium : 480 000 km d'autonomie !

Publié : 07/09/11, 09:53
par Capt_Maloche
AH, si c'est pas de l'info ça ! :D

Voici l'article :

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Principe et exploitation à approfondir
Filière et retraitement à voir bien sûr

Source : http://www.maxisciences.com/voiture/bie ... 16784.html

Re: Voiture au Thorium : 480 000 km d'autonomie !

Publié : 07/09/11, 10:43
par citro
Capt_Maloche a écrit :AH, si c'est pas de l'info ça ! :D
En effet. Image

Publié : 07/09/11, 10:43
par Christophe
Hihihi fallait que cela arrive! Bah on a déjà fait l'avion nucléaire: https://www.econologie.com/forums/un-avion-e ... t2548.html

J'y connais pas grand chose mais le rapport énergétique massique du thorium sur l'énergie fossile me semble bien élevé par rapport à l'uranium...

On est là sur un rapport de 21 000 000 (???) alors que l'uranium est dans les 5 à 20 000 suivant les sources des chiffres voir https://www.econologie.com/forums/consommati ... 10302.html

Publié : 07/09/11, 21:42
par Capt_Maloche
YEP ! Faut creuser,

Méthode d'exploitation du thorium, conversion en travail mécanique

Voici leur site apparemment : http://www.txchnologist.com/2011/the-th ... clear-cars


sur Wiki : http://fr.wikipedia.org/wiki/Thorium

Le thorium est un élément chimique, un métal de la famille des actinides, de symbole Th et de numéro atomique 90.

Il a été découvert en 1829 par Jöns Jacob Berzelius et nommé d'après Thor, dieu scandinave du tonnerre.

Ses principales applications sont dans les alliages de magnésium utilisés pour les moteurs d'aéronefs. Il a un énorme potentiel comme combustible nucléaire, mais cette voie est encore en cours d'exploration (avec divers types de réacteurs : Réacteur nucléaire piloté par accélérateur, réacteur à sel fondu, réacteur à haute température HTR, …).


...
L'exploitation du thorium par des réacteurs nucléaires à sels fondus paraît néanmoins aujourd'hui être la voie la plus prometteuse ; elle est à l'étude dans plusieurs pays comme la France, les États-Unis, la Chine13, l'Inde et le Japon.

À l'exception de la France, tous ces pays ont récemment décidé d'engager des efforts industriels significatifs dans cette direction. En France, des scénarios théoriques prometteurs ont été étudiés intensivement par le CNRS depuis le début des années 2000. En particulier, le Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie de Grenoble (LPSC) 14 a développé un concept de réacteur à sels fondus « non modéré », dit MSFR (pour Molten Salt Fast Reactor, un type de réacteur à neutrons rapides), qui paraît susceptible d'offrir des caractéristiques de fonctionnement très favorables remplissant tous les critères des réacteurs de quatrième génération (cf. Forum International Génération IV) :

utilisation optimale du thorium comme matériau fertile abondant, permettant de faire de la surgénération - compte tenu des réserves connues, les ressources énergétiques disponibles seraient au moins 500 fois supérieures à celles que peuvent procurer les réacteurs actuels de deuxième génération (PWR, filière canadienne CANDU à uranium naturel, RBMK russes, …).

Au rythme actuel de production d'énergie nucléaire, les réserves potentielles se chiffrent en dizaines de milliers d'années.

le cycle du combustible ne crée que peu de plutonium et d'actinides mineurs et génère par conséquent des déchets radioactifs beaucoup plus faciles à gérer ; certains groupes de promotion de la technologie15 qualifient même cette voie « d'énergie nucléaire verte », dans la mesure où elle pourrait contribuer significativement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre sans présenter les inconvénients des réacteurs nucléaires actuels.

une grande sûreté intrinsèque de fonctionnement, du fait de coefficients de vide et de contre-réaction thermiques très négatifs empêchant la réaction de s'emballer d'elle-même, et ce malgré l'absence de modérateur ;

le circuit primaire du réacteur à sels fondus opère à la pression atmosphérique ambiante et ne met en œuvre que des substances chimiquement stables ; le risque de contamination radioactive ou d'incendie en cas de fuite est donc très faible ;

l'utilisation de combustibles nucléaires liquides permet d'envisager un traitement chimique in situ des matières fissiles ; on éviterait ainsi d'avoir à décharger le cœur et à effectuer un retraitement externe, avec comme corollaire la nécessité du transport des matières radioactives ;


Ouais, bon, c'est un peu comme si EDF annonçait la fabrication d'une centrale nucléaire de 250kg

Publié : 07/09/11, 22:50
par Flytox
Le procédé est tellement bien, plein de qualité, d'espoir, vert ....qu'on en mettrait dans la soupe des nourrissons.......

Enfin, si on l'a pas encore mis en service, il doit bien y avoir au moins un petit gros inconvénient.....dont on s'est bien gardé de nous parler. Et puis pour drainer des financements , il faut bien faire rêver. Faire croire à tout crin qu'il y a un avenir pour les centrales de destruction massives autre que la dévastation programmée et entière de pays et de leur population.

De toute les façons , on peut être rassuré, si cette technologie émerge ( qui à dit 50 ans ???), c'est l'industrie du nucléaire qui va s'en occuper, c'est un gage de sérieux, transparence, lucidité et de responsabilité, comme nous l'on toujours montré BDF ARIVHA et TEPCO :mrgreen:

Publié : 08/09/11, 08:35
par elephant
Je doute que les autorités permettent un jour que l'on mette entre les mains des particuliers des sources radioactives: incontrolable !

Quand on voit tous les trafics liés à l'automobile, les voitures que l'on retrouve dans le canal, etc, on comprend.

Déjà qu'il y a de l'uranium enrichi qui se trouve Dieu sait où depuis les années 90...

Publié : 10/09/11, 12:41
par moinsdewatt
L' article est crasse. Un attrape couillon.

Ca n' est qu' une publicité déguisée pour la start up en mal de financement.

Publié : 10/09/11, 17:15
par Obamot
Bandes de mauvaises langues, vous n'avez pas lu la notice jusqu'au bout ( :mrgreen: )

Et c'est co-financé par les Laboratoires $ervier: pas de souci_de !

Flytox a écrit :Le procédé est tellement bien, plein de qualité, d'espoir, vert ....qu'on en mettrait dans la soupe des nourrissons....... :mrgreen:


En tout cas, avec de tels corbillards sur les routes, il n'y aura plus jamais besoin:
— de désherbant pour les chaussées ( :mrgreen: )
— d'antioxydant dans l'organisme... ( :mrgreen: )
— de scanners pour les cerveaux... ( :mrgreen: )
— de radiothérapie pour les cancèreux... ( :mrgreen: )
— de frigo dans les morgues... ( :mrgreen: )

... des économies substantielles pour les services de "santé"... ( :mrgreen: )
Autre avantage: elles se rechargeront toutes seules en roulant aux abords d'une centrale! ( :mrgreen: )

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Ton toubib te préscrira sur ordonnance son traitement spécial «chant du cygne»:
«un Lourdes-Paris lumière» sans retour: départ à jeun dès le couché du soleil. ( :mrgreen: )

Une sorte de nouveau "transi baryté" par voie externe: y'aura même plus besoin d'éclairer les autoroutes! ( :mrgreen: :cheesy: :mrgreen: )

Publié : 10/09/11, 19:20
par elephant
Et voilà comment les éco-terroristes freinent le progrès ! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Publié : 10/09/11, 19:31
par Remundo
la voiture à pile nucléaire est un "bon vieux" projet.

c'est sûr qu'en terme d'autonomie, c'est imbattable : ce n'est pas pour rien qu'il existe des sous-marins, porte-avions ou ou autres brise-glace nucléaires... Mais pour le reste... :?

Certains avaient proposé la cogénération : la voiture restant au garage produisait chaleur et électricité en continu pour la maison.

Lorsqu'elle sortait pour rouler, seule l'électricité était utilisée et la chaleur perdue.

Pour qui veut dormir au-dessus d'une pile nucléaire. :idea: