Voiture électrique accidentée à la casse directement ?
Publié : 14/02/24, 15:22
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gfgh64 a écrit :et qu’ententons nous aussi par direct a la casse ? pas forcement pour destruction,peut être un programme de recyclage enfin efficace avec réutilisation de tout ce qui est encore valable,pour refaire un nouveau véhicule
Christophe a écrit :Bon je veux bien vous reprendre gratos des éléments de batteries accidentée moi !
https://www.01net.com/actualites/pourqu ... iques.htmlC’est une enquête de Reuters... le nombre de véhicules électriques dans les casses était particulièrement élevé. Pourquoi y a-t-il autant de voitures électriques à la « poubelle » alors qu’elles représentent moins de 15 % des véhicules en circulation ?
Explications. Sur une voiture électrique, la batterie est sans doute l’élément le plus cher. Dans certains cas, le pack de batteries peut atteindre 50 % du prix de vente, soit plusieurs dizaines de milliers d’euros. Or la réparation de ces batteries n’a rien d’évident, au contraire, il s’agirait d’une opération longue, coûteuse et qui ne serait pas sans quelques risques.
Avant même d’envisager une éventuelle réparation, il convient d’effectuer un diagnostic et celui-ci est quasiment impossible sur les batteries des voitures électriques endommagées. La raison ? Les constructeurs ne permettent pas d’accéder aux données liées aux cellules, et cela, afin de préserver leur compétitivité et leurs secrets industriels. Dès lors, il est impossible, pour un réparateur ou tout autre tiers, d’estimer le coût d’une intervention. Dans ces cas, plutôt que d’engager des opérations coûteuses et risquées, les assureurs font le choix de mettre les voitures à la casse.
Ce que l’enquête de Reuters pointe du doigt, outre l’attitude des assureurs, c’est également le rôle des constructeurs dans la fabrication ou l’intégration des batteries dans leurs voitures. Alors que certaines marques ont pris le sujet au sérieux et travaillent à rendre leur pack de batteries plus accessibles et plus facilement réparables, à l’image de Ford ou General Motors, d’autres font le chemin inverse. C’est le cas de Tesla notamment qui pour optimiser le fonctionnement des cellules 4680 du Model Y les colle entre-elles et au châssis. Le constructeur californien réduit ainsi ses frais de production, mais rend la réparation de l’accumulateur impossible.
Sur le SUV de Tesla, les batteries sont jugées irréparables. Et sur la Model 3 ? Elles sont beaucoup trop chères (environ 20 000 euros pour une intervention, sur un véhicule qui en coûte 45 000).
Enfin, l’autre conséquence est à chercher du côté des primes d’assurance. Les professionnels du secteur augmenteraient leurs tarifs lorsqu’il s’agit d’assurer des véhicules électriques. Reuters évoque ainsi une augmentation de la franchise de l’ordre de 27 % aux États-Unis...