Exact, j'ai découvert ce truc la semaine dernière dans je ne sais plus quel sujet, le rendement thermo très médiocre (moins de 7% d'après wiki) est compensé par la grande quantité de chaleur et les besoins "réduits"...et la fiabilité quasi sans faille (pas de pièces tournantes)...
Sécurité[modifier]
Les générateurs à isotope ne fonctionnent pas comme les centrales nucléaires.
Les centrales nucléaires créent l'énergie à partir d'une réaction en chaîne dans laquelle la fission nucléaire d'un atome libère des neutrons, qui à leur tour entraînent la fission d'autres atomes. Cette réaction, si elle n'est pas contrôlée, peut rapidement croître de façon exponentielle et causer de graves accidents, notamment par la fonte du réacteur.
À l'intérieur d'un générateur à isotope, on utilise seulement le rayonnement naturel du matériau radioactif, c'est-à-dire sans réaction en chaîne, ce qui exclut a priori tout scénario catastrophe. Le carburant est de fait consommé de façon lente, cela produit moins d'énergie mais cette production se fait sur une longue période.
Même si le risque de catastrophe majeure est quasi nul, on n'est cependant pas à l'abri d'une contamination radioactive : si le lancement d'une sonde spatiale échoue à basse altitude, il y a un risque de contamination localisée, tout comme dans la haute atmosphère, une désintégration de la sonde pourrait engendrer une dissémination de particules radioactives. On dénombre plusieurs accidents de ce type, dont trois (le satellite américain Transit 5BN-3 et 2 sondes russes dont la mission Cosmos 305) ayant conduit à la libération de particules radioactives dans l'atmosphère. Dans les autres cas, aucune contamination n'a pu être détectée, et certains générateurs à isotopes ont été récupérés intacts, ayant résisté à la retombée dans l'atmosphère[3].