Science versus Intuition
Publié : 25/02/14, 16:05
Bonjour à tous,
Allez, fidèle à mes habitudes j'ouvre un nouveau débat qui vous fera réagir je l'espère !
Je viens de lire un article intéressant qui reproche aux grandes écoles scientifiques de former des spécialistes scientifiques et techniques qui ne font plus preuve de créativité, notamment une fois en activité professionnelle.
Il leur est reproché de restituer leurs connaissances scientifiques, certes de haut niveau, mais telles qu'ils les ont apprises, et ne pas chercher à aller plus loin. En clair, de ne pas chercher à innover, à dépasser leurs connaissances, les analyser sous d'autres aspects pour les faire évoluer, comme si les limites de la science dont ils ont une bonne maîtrise était la limite de leur créativité, et par voie de conséquence la limite du progrès.
Accessoirement, et là c'est une dérive du système actuel, on leur reproche aussi d'être aujourd'hui à la disposition du commerce : on va demander à un ingénieur de faire basique et fragile pour faire économique et renouvelable rapidement : la fameuse obsoloscence programmée qui fait tant parler d'elle actuellement.
Cet article m'a interpellé car il m'a rappelé les relations que j'ai pu avoir avec les professeurs et étudiants de l'école d'ingénieurs que j'avais sollicité pour le projet de la calèche hybride : il n'y a eu aucune innovation technique de leur part sur le projet, et les quelques remarques techniques et propositions que j'ai pu faire ont été écartées sans ménagement et avec dédain sous le prétexte que je n'étais pas ingénieur...
D'ailleurs le mémoire de l'étudiant ingénieur, que j'ai pu me procurer difficilement (je ne suis pas du sérail), et avec lequel pourtant j'avais de bonnes relations, commence par "Les relations avec Mr X (moi-même donc) furent difficiles car le client n’étant pas ingénieur avait sa vision tronquée du travail à réaliser ainsi qu’un grand enthousiasme qui faisait souvent échapper sa pensée de la problématique principale du projet. En effet il était très souvent distrait et s’attachait à des détails difficilement réalisables et facultatifs. Après négociations nous sommes arrivés au cahier des charges suivants ..."
Il n'empêche qu'aucun des matériels nouveaux qui ont été créés, pourtant simples, n'ont été conçus par les professeurs et étudiants qui ont "simplement" assemblés des matériels industriels existants dont certains, à mon avis, sont trop complexes et inadaptés au projet.
Aujourd'hui, à la suite d'un rdv avec l'INPI, certains des matériels que j'avais proposés font l'objet d'une étude par un cabinet spécialisé en vue d'un dépôt de brevet ! (j'espère que ça va aboutir ... et je suis sûr que si c'est le cas, les profs et l'élève me rappelleront à leurs bons souvenirs
).
Bon, je m'égare et je m'éloigne du sujet !
Pour y revenir, je me pose la question de savoir si la Science, discipline enseignée, et Intuition, qualité négligée dans l'enseignement de haut niveau, ne sont pas les 2 moteurs indispensables au Progrès.
Il y a d'ailleurs sur ce sujet de grandes phrases d'Albert Einstein, lequel d'ailleurs avait été renié par le milieu scientifique de son époque :
"L'imagination est plus importante que le savoir".
"L’imagination est plus importante que la connaissance, car la connaissance est limitée, tandis que l’imagination englobe le monde entier".
"L’impression de savoir est le plus parfait obstacle à la connaissance et au progrès".
Tiens, j'en rajoute une dernière que je viens d'inventer :
"En matière de progrès, la science c'est le vélo, l'innovation c'est le cycliste". (copyright et droit d'auteur : Grelinette bien sûr !
)
(Je voulais remplacer Vélo par Cheval et Cycliste par Cavalier, mais ça dévalorise trop le cheval qui fait souvent preuve d'intuition !).
Allez, fidèle à mes habitudes j'ouvre un nouveau débat qui vous fera réagir je l'espère !
Je viens de lire un article intéressant qui reproche aux grandes écoles scientifiques de former des spécialistes scientifiques et techniques qui ne font plus preuve de créativité, notamment une fois en activité professionnelle.
Il leur est reproché de restituer leurs connaissances scientifiques, certes de haut niveau, mais telles qu'ils les ont apprises, et ne pas chercher à aller plus loin. En clair, de ne pas chercher à innover, à dépasser leurs connaissances, les analyser sous d'autres aspects pour les faire évoluer, comme si les limites de la science dont ils ont une bonne maîtrise était la limite de leur créativité, et par voie de conséquence la limite du progrès.
Accessoirement, et là c'est une dérive du système actuel, on leur reproche aussi d'être aujourd'hui à la disposition du commerce : on va demander à un ingénieur de faire basique et fragile pour faire économique et renouvelable rapidement : la fameuse obsoloscence programmée qui fait tant parler d'elle actuellement.
Cet article m'a interpellé car il m'a rappelé les relations que j'ai pu avoir avec les professeurs et étudiants de l'école d'ingénieurs que j'avais sollicité pour le projet de la calèche hybride : il n'y a eu aucune innovation technique de leur part sur le projet, et les quelques remarques techniques et propositions que j'ai pu faire ont été écartées sans ménagement et avec dédain sous le prétexte que je n'étais pas ingénieur...

D'ailleurs le mémoire de l'étudiant ingénieur, que j'ai pu me procurer difficilement (je ne suis pas du sérail), et avec lequel pourtant j'avais de bonnes relations, commence par "Les relations avec Mr X (moi-même donc) furent difficiles car le client n’étant pas ingénieur avait sa vision tronquée du travail à réaliser ainsi qu’un grand enthousiasme qui faisait souvent échapper sa pensée de la problématique principale du projet. En effet il était très souvent distrait et s’attachait à des détails difficilement réalisables et facultatifs. Après négociations nous sommes arrivés au cahier des charges suivants ..."

Il n'empêche qu'aucun des matériels nouveaux qui ont été créés, pourtant simples, n'ont été conçus par les professeurs et étudiants qui ont "simplement" assemblés des matériels industriels existants dont certains, à mon avis, sont trop complexes et inadaptés au projet.
Aujourd'hui, à la suite d'un rdv avec l'INPI, certains des matériels que j'avais proposés font l'objet d'une étude par un cabinet spécialisé en vue d'un dépôt de brevet ! (j'espère que ça va aboutir ... et je suis sûr que si c'est le cas, les profs et l'élève me rappelleront à leurs bons souvenirs

Bon, je m'égare et je m'éloigne du sujet !
Pour y revenir, je me pose la question de savoir si la Science, discipline enseignée, et Intuition, qualité négligée dans l'enseignement de haut niveau, ne sont pas les 2 moteurs indispensables au Progrès.
Il y a d'ailleurs sur ce sujet de grandes phrases d'Albert Einstein, lequel d'ailleurs avait été renié par le milieu scientifique de son époque :
"L'imagination est plus importante que le savoir".
"L’imagination est plus importante que la connaissance, car la connaissance est limitée, tandis que l’imagination englobe le monde entier".
"L’impression de savoir est le plus parfait obstacle à la connaissance et au progrès".
Tiens, j'en rajoute une dernière que je viens d'inventer :
"En matière de progrès, la science c'est le vélo, l'innovation c'est le cycliste". (copyright et droit d'auteur : Grelinette bien sûr !

(Je voulais remplacer Vélo par Cheval et Cycliste par Cavalier, mais ça dévalorise trop le cheval qui fait souvent preuve d'intuition !).