Non en effet! Épineuse question...
Que l'on me corrige si je me trompe, mais contrairement à ce que certains préconisent/croient (dilution & mémoire) je pense que l'homéopathie va au-delà (mémoire du stress de notre organisme, ou que sais-je etc) donc même si c'est une discipline qui est encore dans un certain empirisme (et ce quand bien même ce n'est pas une discipline nouvelle, la médecine allopathique est autant empirique à certains points de vue, je veux dire à cette échelle de finesse), je pense qu'il y a des cas où cela peut se justifier.
(donc je ne suis pas contre, mais aller jusqu'à dire que je serais pour
d'abord il faut lire ce qui suit:).
Premier point: il faut avoir une pointure en médecine pour savoir ce qu'il faut prescrire, quand, à qui, pourquoi et comment.
Parce que pour le comprendre (sans que la liste des précautions ne soit exhaustive) il n'est pas vain de rappeler
une certaine hiérarchie dans les mesures générales de santé...
Quelles sont les priorités à placer pour atteindre l'objectif optimal d'une "
espérance de vie en bonne santé" AVANT même de songer à l'homéopathie (et dans le bassin de population auquel on appartient...)? Et tenant compte des possibilités mêmes modestes qui sont les siennes. Pour être vaste, c'est vaste... En voici quelques unes:
1) veiller à la qualité de l'eau de boisson/cuisson (notre corps est composé de >61% d'eau "circulante" pour un adulte et au moins 15 à 20% "immobile") de plus l'être humain est hétérotrophe, donc il lui faut une eau très peu minéralisée, avec juste ce qu'il faut d'acidité présente (très faiblement acide) pour que les deux paramètres lui confère une conductibilité idéale pour son assimilation dans les cellules!
2) Cultiver de bonne prédisposition/santé mentales, une vie heureuse et amoureuse avec si possible que des "stress positifs" (et le moins possibles oxydatifs) et si possible une bonne "élévation spirituelle" (de la simple médiation yoga à ce que l'on veut, c'est la démarche qui compte) qui est bénéfique pour toutes les réactions: métabolisations, catabolisme, anabolisme, etc et surtout pour nous aider à respecter/comprendre notre milieu naturel et atteindre un meilleur contrôle de soi, développer une bonne "culture de prévention" en fait partie;
3) S'être constitué un bol alimentaire non carencé (voir médecine orthomoléculaire, flexitarisme, végé, méthode Kousmine ou autre à étudier avec soin pour savoir ce qui convient à SON métabolisme). Bio ou pas bio d'ailleurs, c'est un sujet à part;
4) Avoir une bonne activité physique (ce qui implique de ne pas "forcer son corps" au-delà de ses limites, car il s'en souvient, il dispose d'une "mémoire de stress" formidable...) de connaître son rythme pour rester dans du "sport bonheur" plutôt que dans du "sport douleur" (l'appréciation de la position du curseur entre les deux n'est pas facile à appréhender, et de plus c'est une donnée flexible...).
5) Un ou des points non mentionnés, mais jugés prédominants par certaines personnes au regard de leur propre pratiques de "vie saine", comme un choix de style de vie approprié, si il produit les effets escomptés, et pour autant que les mesures prises se justifient, et soient encadrées par des personnes d'expériences: comme le jeûne ou que sais-je...
6) Le domaine des soins & traitements en cas de besoin. Dans lequel doit être intégré la "Culture de prévention" et le type de moyens auquel norte praticien va avoir recours dans son arsenal thérapeutique. Et parmi tout ça (liste non exhaustive) différentes choses telles que l'acupuncture, l'auto-hypnose, le Fragrant Qigong, voire des techniques comme le yoga, et bien sûr l'homéopathie, ou encore le drainage lymphatique voire différentes cures de toutes sortes
si chacun de ces moyens ne revêt pas un caractère contraignant prescrit contre sa volonté personnelle ou à l'encontre de son libre arbitre.
Parfois les priorités de 1 à 5 ci-dessus peuvent varier en fonction des besoins et certaines peuvent/devraient forcément aller de paire..
Après avoir planté ce décor (pas totalement hein...) on peut mieux voir les priorités générales!
Ainsi, l'homéopathie se situe entre l'eau de boisson et la zone de traitement/soin. C'est un sujet extrêmement délicat qui ne peut pas simplement être évacué par une étude qui n'aurait pas pris en compte l'ensemble complexe (ce que ne font pas les études en général, puisqu'elles se contentent d'examiner la toxicologie et les effets mais sans aller très à fond dans l'analyse, tout comme l'irradiation à faible dose et purement écartée comme cause de maladie par l'AIEA dans ses statistiques...)
Donc même si des effets dans l'homéopathie devaient résider dans le "bruit de fond" des statistiques, ça vaut sûrement la peine qu'on s'y intéresse. Ce d'autant que jusqu'il y a peu, on négligeait la qualité de l'eau, alors qu'elle est primordiale. Les questions relatives à l'homéopathie son de cet ordre, mais il ne sert à rien d'enlever la paille qu'on a dans l'œil si on n'a pas enlevé la poutre: donc il vaudrait bien au préalable porter un soin tout particulier aux points 1 à 5, dont on est sûr qu'ils sont les prérequis constitutifs de l'architecture de notre système immunitaire.
Sinon, si on ne faisait pas ce qui est élémentaire avant de recourir à l'homéopathie (qui doit rester de l'ordre d'une approche extrêmement fine de la santé) ce serait un peu comme mettre de l'huile de friture pour lubrifier un moteur de formule 1 délabré et jamais entretenu, pour ensuite suggérer que la qualité de l'eau distillée (ou homéo) du système de refroidissement pourrait sauver l'épave...!
L'homéo (= toute méthode utilisant des "
semblables" et dilution ou que sais-je) donc n'importe quelle méthode de ce type appliquée toute seule ne servirait à rien et à mon humble avis (sauf gros coup de bol et limité temporellement).
Crdt.
PS: pour ne pas donner une réponse frustrante, dans l'ordre des priorités: à ces niveaux de finesse, il faut d'abord sérieusement s'interroger sur la qualité de l'eau de boisson...! C'est sûrement du même ordre de finesse que l'homéopathie, les autorités sanitaires se bornant à fournir une "
eau potable", généralement "très fatiguée" lorsqu'elle arrive à notre robinet, et le plus souvent truffée d'hypochlorite de soude.. wow !
